Bonsoir ,
je suis a la recherche de conseils pour exécuter la première passe de pénétration à la rutile SAF GTI en 2,5 mm sur du tube DN150 par 4,5 d'épaisseur , conseils sur le courant , sur les mouvements etc...
Merci de votre aide et bon week end à tous
Bonjour,
J'ai déplacé votre message
Il n'y a pas d'article technique sur ce site pour le soudage de tube avec électrode enrobée à enrobage rutile
Vous trouverez un article technique pour le soudage de tubes avec électrode basique
Comment souder des tubes bout à bout PH/5G en acier carbone avec électrodes enrobées basiques ?
Vous trouverez un article technique pour le soudage de tubes avec électrode cellulosique
Comment souder des tubes bout à bout en descendante PJ/5G Down en acier carbone avec électrodes cellulosiques ?
Bien cordialement,
Bonjour,
Rutile sur tube, c'était typiquement une application gaz de France.
Mais il est rare de trouver aujourd'hui des soudeurs pratiquant une telle spécialité.
Et je n'ai pas rencontré de demandes de QS pour cela depuis des années.
Inclusions solides (laitier) et manques de "péné" sont les 2 défauts les plus courants.
Une radio blanche et une bonne pénétration demandent une grande maîtrise gestuelle et une pratique spécifique de la Rutile.
Avant tout, peut-on savoir à quoi est destinée cette pratique ?
Dans quelles positions ?
Travaillez-vous à partir d'un DMOS ?
Quelle est votre expérience dans le domaine de la Rutile, ou dans celui du 111 sur tube en position, ou dans celui du soudage en général ?
En premier lieu, abandonnez l'électrode de 2,5 mm, car c'est une électrode de faible diamètre et de faible rendement qui donnera des cordons très courts avec de nombreuses reprises, et donc des risques de manques de pénétration multipliés.
Il vous faut travailler à la 3,2 mm pour la pénétration, si possible en longueur 450 mm.
Cordialement,
re:)
oui c est pour du tube et vu le prix de ces électrodes il ne vaut mieux pas se tromper
comme le dit SavoirFer application GDF :)
pas d 'article technique
mais on en parle sur le lien en dessous
Rutile et intensité de soudage verticale montante
cordialement Ricou26:)
Bonjour ,
je travaille actuellement dans une société de travaux public , principalement de la création de réseaux de chauffage partout en france , et parfois (mais c'est de plus en plus rare ) sur des réseaux de gaz.
Je suis tuyauteur aide-soudeur , et avec le soudeur avec qui je bosse, il fait principalement de la cellulosique , régulièrement il me laisse faire les premières passes , ce qui va très bien à la cellulo.
Dans l’optique de devenir soudeur à mon tour mon employeur m'a envoyé 3 semaines à l’Institut de Soudure.
La première semaine j'ai soudé pas mal d’angles dans toutes les positions de soudage pour me remettre un peu dans le bain.
La deuxième semaine j'ai soudé que sur tube en DN150 , la finition va plutôt pas trop mal , mais j'ai plus de problèmes avec la première passe.
De 3h à 12h ça va pas trop mal je ne vois pas d’inclusions après le meulage , mais le problème est plutôt de 6h à 3h ou c'est pas terrible et j'ai des inclusions de laitier ,
Et les formateurs de L'IS ne sont pas habitués à pratiquer sur du tube , donc c'est compliqué , je passe une qualification fin de semaine prochaine , donc si des personnes ont des petits conseils je suis preneur.
Passez une bonne après midi
Cordialement
Bonjour,
Je ne comprends pas très bien
Vous êtes à l’Institut de Soudure pour être formé au soudage des tubes à l’électrode enrobée rutile et vous nous dites que le ou les formateurs IS ne sont pas habitués à réaliser du tube ...
Je pense que vous avez un sérieux problème pour réussir votre qualification.
Peut être que SavoirFer ou Tungstene vous apporteront leurs savoirs sur ce sujet un peu particulier.
Vous devriez faire reculer la date de qualification afin de peaufiner votre entraînement
Bien cordialement
Oui je vais voir comment se passe le début de semaine et j’essayerais de décaler si vraiment j’en ai besoin , oui c'est compliqué , les formateurs ne sont pas vraiment au top , j’en ai eu deux en deux semaines et c’était vraiment pas terrible , eg jen ai encors un autre la semaine prochaine donc j'espère que lui sera qualifié en EE rutile sur tube et pourra m'aider justement , de plus ils ne sont pas équipés de commande a distance donc pour gérer le courant c'est un petit peu chiant mais enfin je suis assez déçu par rapport à tout ça justement
Cordialement
puisque je suis cité pour tout dire moi aussi je ramerai grave pour faire ce genre de truc.
Le seul conseil que je peux vous donner c'est de ne pas hésiter à guider votre électrode avec votre deuxième main ( gantée évidemment ) cela permet d'améliorer la précision gestuelle lorsque l'électrode est neuve c'est à dire longue
Envoyé par Melvonce
Oui je vais voir comment se passe le début de semaine et j’essayerais de décaler si vraiment j’en ai besoin , oui c'est compliqué , les formateurs ne sont pas vraiment au top , j’en ai eu deux en deux semaines et c’était vraiment pas terrible , eg jen ai encors un autre la semaine prochaine donc j'espère que lui sera qualifié en EE rutile sur tube et pourra m'aider justement , de plus ils ne sont pas équipés de commande a distance donc pour gérer le courant c'est un petit peu chiant mais enfin je suis assez déçu par rapport à tout ça justement
Cordialement
Demander à l’avoir en tant que formateur va être compliqué je pense sachant que je suis loin du havre
Et qu'il me reste peu de temps , en revanche si il a des conseils a me donner je suis preneur , savez vous comment je peux le contacter ?
Cordialement
Bonsoir,
L'électrode à enrobage Rutile (contrairement à la Basique) permet une grande liberté dans le geste du soudeur.
On ne craint pas les soufflures, donc on peut travailler en arc long pour chauffer la pièce en début de soudure, et à l'autre extrême "à la goutte" pour entretenir un bain plus froid.
Entre ces 2 extrêmes tout est permis, ou presque.
Concernant la pénétration il faut d'abord s'assurer de la préparation.
Même si la Rutile tolère des préparations inégales, il vaut mieux qu'elles soient régulières, surtout quand on débute :
- Pour un tube d'épaisseur 4,5 mm, il faut un chanfrein à 80°, un talon de 2 mm et un jour de 3 mm.
- 4 points de 20 à 30 mm avec meulage en sifflet (cale à bateaux pour les Bretons)
- Électrode D 3,2 mm
- Intensité autour de 90 A
Concernant le geste, il faut :
- Entretenir un trou de serrure permanent devant le bain pour s'assurer de la péné;
- Arc long (5 mm) pour un bain chaud et pour la création du p'tit trou en début de reprise
- Arc court pour un bain froid si risque d'effondrement, presque à l'étouffer.
- Quand il y a risque d'effondrement on peut faire courir l'arc dans le chanfrein (arc court) bien en avant du bain (jusqu'à 4 cm !) pour qu'il refroidisse et revenir dessus ensuite.
C'est un mouvement de balancier régulier qui permet de maîtriser la température du bain.
La couleur du bain est un très bon indicateur de sa température.
Gare quand il devient blanc !
La commande à distance n'est pas une obligation (contrairement à la Basique) car on gère facilement la température du bain comme on vient de le voir.
Meuler à blanc (la polarité CC- ne nettoie rien du tout) et laisser refroidir ce tube avant d'attaquer la finition.
Mais rien ne vaut une bonne démonstration.
Cordialement,
Bonsoir SavoirFer,
Si tu es d’accord et si tu as le temps je te propose de reprendre l’article ci-dessous et de l’adapter pour de la rutile
Comment souder des tubes bout à bout PH/5G en acier carbone avec électrodes enrobées basiques ?
Comment souder des tubes bout à bout en descendante PJ/5G Down en acier carbone avec électrodes cellulosiques ?
Tu ne parles pas des positions de soudage sur tubes avec la rutile ?
Pour l’article je peux te faire l’ébauche, tu relis et confirme la validité des infos et je créais l’article à ton nom.
Bien amicalement
Envoyé par Melvonce
Demander à l’avoir en tant que formateur va être compliqué je pense sachant que je suis loin du havre
Et qu'il me reste peu de temps , en revanche si il a des conseils a me donner je suis preneur , savez vous comment je peux le contacter ?
Cordialement
@SavoirFer,
chapeau c'est très bien écrit et décrit ce qui n'est pas du tout évident à faire de traduire ce que doit faire la main, il ne reste qu'à apprendre à gérer l'interface entre la pensée et la main, qui a toujours un côté qui doit devenir un peu instinctif et l'accomplir demande pas mal de rapidité et cela reste une grande difficulté.
Il y a des études qui ont été faites sur les champions de jeux vidéo, électroencéphalogrammes surveillants lors du jeux, les meilleurs joueurs sont ceux qui réfléchissent le moins, car ils ont réussi à force d'entraînement à tout transposer dans l'instinctif.
Bonsoir Dominique,
D'accord pour l'article.
Tu ne parles pas des positions de soudage sur tubes avec la rutile ?
Bonjour,
Quelques questions à poser avant de répondre à ce type de message :
1) quel est votre niveau de prérequis dans le domaine du soudage sur tube ?
2) quel diamètre de tube ?
3) quelle position de soudage ? rotation, fixe, horizontale, verticale, 45° ?
4) Quel niveau d'exigence en critère de qualité ?
Bonjour à tous,
Suite à ce sujet de discussion très intéressant, nous avons créé avec l'aide précieuse de SavoirFer un nouvel article technique sur ce site
Comment souder des tubes bout à bout PH/5G en acier carbone avec électrodes enrobées rutiles ?
Encore merci aux différents membres et à SavoirFer d'avoir participé à ce sujet de discussion.
Bien cordialement,
@ soudogaz la position est fixe puis que le demandeur précise les 1/4 horaires où il a des difficultés
Oui effectivement la soudure est en PH, le diamètre est du 150 mm et passera en radio
Envoyé par Melvonce
Oui effectivement la soudure est en PH, le diamètre est du 150 mm et passera en radio
chapeau Savoir Fer c'est très bien décrit et ce n'est pas du tout évident de décrire une telle gestuelle
Bonjour,
Je n'ai jamais pratiqué sur tube ,par contre la verticale montante ,je l'ai fait pas mal.
Il est plus difficile de souder sur tube.
Si vous ne maîtrisez pas la verticale montante, je vous souhaite bonne chance.
YouTube
Cordialement
Merci W,
On prend beaucoup de plaisir quand on maîtrise la Rutile.
Avec la liberté et la diversité de techniques qu'elle permet, et de très beaux aspects en finition.
C'est moins le cas en Basique ou tout arc long est interdit, et pour laquelle on trouve vite des techniques "manuelles automatiques".
Mais quel que soit le type d'enrobage, il faut un entrainement régulier pour maintenir son niveau en 111 en soudage toutes positions.
Et l'électrode enrobée étant de moins en moins utilisée, il est difficile d'entretenir ces compétences.
J'étais toute cette semaine sur un chantier naval très connu des Finistériens, pour former 2 salariés en 111 Basique (ici la Rutile est interdite).
Avec des machines aux capacités hors normes :
Une presse-plieuse de 800 Tonnes pour une longueur de 6000 mm.
Une presse de plusieurs centaines de Tonnes, avec encore sa belle plaque de cuivre.
Deux rouleuses de forte capacité
Les stagiaires sont 2 tôliers et soudeurs 136, Fabrice et Guillaume.
L'objectif est de les emmener le plus loin possible en 111 Basique sur tôle toutes positions.
Les angles sont en épaisseur 10 mm et les bout à bout en 12 mm.
Préparation des pièces et des joints, les assemblages bout à bout sont cambrés :
Pour les générateurs de soudage, on passe d'un extrême à l'autre avec un KEMPPI Minarc Evo 180 (130 A à 100%).
Et un énorme MILLER Goldstar 852, qui monte jusqu'à 850 A et permet 650 A à 60% !
Qui dit mieux ?
L'affichage digitale étant HS, il ne reste que le potard pour régler une intensité de 0 à 850 A !
Le dernier étalonnage effectué montre un écart important entre l'intensité affichée et le réel en sortie de poste.
Nous nous servirons de ce générateur uniquement pour le soudage en angle à plat.
Sur le chantier il est surtout utilisé pour le gougeage à l'arc air.
Pour le reste les 2 soudeurs travailleront chacun avec un Kemppi 180, qui ne se mettra jamais en sécurité, même pour le soudage à l'électrode de 4 mm à 170 A (son intensité maximum).
Les électrodes sont sous étui sous vide avec des diamètres de 3,2 mm, 4 mm, 5 mm, et elles sont toutes en longueur 450.
On commence par l'angle intérieur à plat (PB) en 3 passes à la 3,2 mm sur tôle de 6 mm, et on ajoute 3 passes à la 4 mm sur tôle de 10 mm.
C'est la position de soudage la plus courante, et elle n'est pas forcément confortable car on peut passer sa journée à "4 pattes".
On poursuit avec le bout à bout à plat sur tôle de 12 mm, chanfrein en V avec reprise envers.
Ensuite le même assemblage en PC
On continue avec l'angle et le bout à bout en montant (PF).
Les 4 premiers jours ont été consacrés à l'apprentissage, le vendredi est le jour des QS.
Tous le angles ont été validés après macrographie, et on attend les résultats des US la semaine prochaine pour les bout à bout, en vertical montant et en corniche.
Quelques essais de votre serviteur avec le gros Miller à l'électrode de 5 mm.
C'est seulement après une bonne dizaine d'électrodes de 5 mm que ce poste a daigné mettre son ventilo en marche.
- 1 angle monopasse, gorge de 5 mm. 250 A
- 1 angle 3 passes, gorge de 10 mm. 250 A
- 1 angle 11 passes 250 A
Et un angle 3 passes inox D4 mm 180 A.
Dernières images de Brest ou le Deep Energy est en travaux en face de nous.
C'est l'un des plus gros poseur de câbles et de pipelines au monde (194 mètres) :
Je serai de retour sur ce chantier la semaine prochaine, mais cette fois pour du MIG alu.
Cordialement,
@SavoirFer,
Merci pour ce reportage.
Peux tu nous en dire plus sur ton ressenti vis à vis de ces BASO G de chez Lincoln ?
Rien à voir avec les soudures de mes petits tuyaux de chauffage, !!!:D une passe et c'est bon !! surtout , pas de fuites!!
Bonjour SavoirFer,
J’apprécie toujours tes reportages photographiques sur tes différentes formations.
Toujours riches en enseignement théorique et pratique.
Merci de les partager avec nous.
Juste une mise en garde il te faut l’accord écrit de tes stagiaires pour afficher leur photo sur ce forum.
Merci.
Amicalement
Dominique.
Bonjour,
Peux tu nous en dire plus sur ton ressenti vis à vis de ces BASO G de chez Lincoln ?
@SavoirFer, merci pour les détails concernant la BASO G, électrode que je n'ai jamais pratiquée.
Je suis de plus en plus attentif aux différences de sensations de soudage en fonction des électrodes.
J'ai récemment eu l'occasion de souder avec une électrode basique 7016 de chez ESAB, les 53.16.
J'essayai de trouver un équivalent a la 6666 de chez castolin et j'ai vraiment été déçu.
Constamment l'impression de manquer d'intensité, jusqu'à être clairement en surintensité.
A l'occasion j'essaierai cette BASO G.
Bonsoir Tharkey,
Tout changement de marque d'électrode enrobée nécessite un temps d'adaptation du soudeur.
Leur comportement est toujours différent, même si elles ont la même codification.
C'est pourquoi les soudeurs renâclent à ces changements, mais souvent après quelques jours d'adaptation, ils portent cette nouvelle électrode aux nues et ne veulent plus en changer.
Il faut être patient et se remettre en question.
L'électrode ESAB Basique possède souvent un enrobage épais, mais solide, qui guide parfaitement le bain de fusion.
On doit la travailler avec beaucoup d'intensité.
Il faut la considérer comme un tuyau d'arrosage.
Par exemple en position verticale montante, si vous posez votre tuyau (l'électrode) à la perpendiculaire de la pièce, l'eau poussée par une forte pression (l'intensité) partira dans toutes les directions.
Mais si, toujours posé, vous inclinez votre tuyau légèrement vers le bas, l'eau (le bain de fusion) sera expulsée vers le haut.
Attention toutefois, avec cette forte intensité il ne faut pas décoller son électrode de la pièce, sous peine d'un effondrement du bain.
Une recette à forte intensité qui permet un amorçage facile, de souder plus vite, avec un arc court permanent (pas de soufflures), sans risque de rupture d'arc, avec une forte pénétration, un bel aspect bien mouillé...
C'est ce qu'on appelle du "soudage automatique manuel".
On peut inventer de ces recettes pour toutes les positions.
Bien cordialement,
Bonjour à tous,
[QUOTE]Les 4 premiers jours ont été consacrés à l'apprentissage, le vendredi est le jour des QS.
Tous le angles ont été validés après macrographie, et on attend les résultats des US la semaine prochaine pour les bout à bout, en vertical montant et en corniche.
Carton plein pour Guillaume et Fabrice.
Les résultats des contrôles par ultrasons n'ont révélé aucun défaut.
Leurs soudures bout à bout en vertical montant (PF), et en corniche (PC) sont acceptées.
Nous avons fêté cela joyeusement avec quantité de bonbons à l'heure de la pause.
Les temps (et les lois) ont bien changé.
Cordialement,
Bonjour,
Je suis prof dans un lycée professionnel et un de mes élèves passe le concours de Meilleur apprenti de France en soudage.
On est un peu coincé sur un type soudure que j'ai perso jamais réalisée.
Soudage sur tube S235 diamètre 168.3 épaisseur 3 mm en position PH, avec électrode E42 0 RC 11.
Est-ce que quelqu'un a déjà réalisé ce type de soudure ou a des pistes sur le mode opératoire ?
Merci par avance.