Bonjour/bonsoir.
J'ai bien peur qu'il s'agisse d'une question de débutant, mais on ne sait jamais.
Le réglage du poste porte souvent sur l'épaisseur de la pièce à souder, et suivant la technologie ça influence la tension donc l'ampérage et enfin la vitesse de fil.
Dans le cas de profilés et tôles de 3/4/5 mm c'est facile, on dispose d'une épaisseur pour faire les réglages ou laisser le poste les faire.
Mais dans le cas de blocs massifs que l'on va souder sur les jointures, que faire ?
Imaginons deux cubes d'acier de 100x100x100mm, usinés à l'intérieur (boitiers d'engrenages), mais qui présentent des faces propres à appliquer l'une sur l'autre, et que l'on veut assembler par les joints de surface.
Non, pas de vissage des deux cubes entre eux, soudure :))
Le résultat serait un parallélépipède de 200x100x100m des deux cubes assemblés, un massif avec beaucoup plus de massif que de creux.
On pourrait considérer que l'épaisseur est "100mm" donc totalement hors de réglage, ou l'on pourrait carrément dire une idiotie du genre "on fout tout à donf tant que le compteur ENEDIS tient" mais c'est certainement pas ça.
- Dans le cas d'un MAG acier, on pourrait peut-être chanfreiner de 5mm et considérer que c'est une soudure de pièces de 5mm environ et régler avec ça ?
- Dans le cas d'un TIG, procédé 142 avec le maximum d'ampères possibles pour prolonger la fusion autogène le plus loin possible ? Préparer spécialement les faces jointives pour aider la fusion, utilisation d'électrode "taillées en aiguille" pour aller profondément ?
- Essayer de faire un mélange des deux: chanfreiner, attaquer au fond du chanfrein au 142 agressif, nettoyer puis combler avec un cordon de MAG ?
Type de soudure: à plat puisque les cubes sont posés sur la table bridés en position et présentent les joints de face à souder.
Merci de vos conseils et idées.