Bonsoir,
Tout est dans le titre! KEMPPI EVO 200 ou ESAB C200i ( ou GYS pearl XL)
à choisir j'ai un penchant sur le Kemppi!
l'histoire c'est le prix.
KEMPPI EVO 200: 1085€ envoi inclus sur Bruxelles ( UK )
ESAB C200i : 685 € aux USA ( rapatrié par un ami en avion )
GYS pearl XL: si mes souvenirs sont bons +/- 900€ ( UK )
je soude en général du 3/5 mm
souvent en déplacement sur chantier.
pour le prix l'ESAB me tente fort bien, mais quelle est la différence avec le KEMPPI???
j'ai besoin d'un avis de PRO ou personne ayant une bonne expérience .
MERCIIII d'avance
PS: Je précise, ayant contacté ESAB et KEMPPI BELGIUM, les garanties sont mondiale!!!
Bonsoir illy1969 ,
Je laisserai les pros vous répondre mais je peux déjà vous donner les liens de deux retours d'expériences sur le Esab Caddy C200i et le Kemppi Minarc 180.
Cdt.
Premières soudures avec ESAB Caddy C200i - Forum de soudage MIG
GoogleTraduction
Envoyé par nicolajoie
Je possède le modèle de chez Kemppi EVO 200
j'avais fait à l'époque le même comparatif que toi et le Kemppi était un peu au dessus du lot , intensité plus élevée il me semble et facteur de marche un peu meilleur.
Dans tous les cas avec du fil de 0,8 c'est un régal d'utiliser cet appareil !
tu peux meme souder l'alu en changeant les galets , la gaine en mettant du teflon et du fil alu.
Nico
Quelques éléments de réponse ici:
http://www.soudeurs.com/procedes-de-soudage-et-methodes/5085-achat-poste-mig-inverter-pearl-gys-ou-esab-caddy-c200i.html
et
http://www.soudeurs.com/presentations/9469-presentation-de-pat85392.html
Après avoir évalué ce qui entrait dans mon budget, il restait en gros l'ESAB Caddy Mig C200i et le Kemppi MinarcMig Evo 200.
En Suisse ESAB est très répandu au niveau industrie et surtout j'ai un distributeur ESAB très compétent avec beaucoup de stock moins loin qu'un revendeur Kemppi.
Sur le papier le Kemppi Minarc Evo 200 est un peu plus performant que l'ESAB Caddy Mig C200i mais en pratique je ne pense pas que les performances soient si différentes, l'essentiel réside dans le courant un peu plus élevé du Kemmpi mais de toute façon aucun des deux postes n'est conçu pour des travaux lourds. La plage idéale de situe jusqu'à env. 4 mm (je ne sais pas si la différence du Kemmpi pour le 5 mm est marginale ou significative, je n'ai pas pu tester le Kemppi). Les possibilités de réglage du Kemmpi sont un peu plus étendues pour certains paramètres mais là encore il faudrait tester en pratique.
N'ayant pas suffisamment d'expérience je ne suis pas en mesure d'évaluer de façon détaillée les performances mais en tout cas pour des épaisseurs faibles l'ESAB fonctionne très bien (testé à 0.8 mm avec du fil de 0.8 mm et je pense qu'on peut descendre encore un peu plus bas en épaisseur de tôle car la stabilité est bonne, mais il faut vraiment tester car des valeurs de tension très basse en théorie ne servent à rien si la régulation devient foireuse; on peut aussi passer au fil 0.6 mm mais le distributeur m'a conseillé d'essayer avec du fil 0.8 mm avant d'investir dans les pièces pour le 0.6 mm vu que selon son expérience très peu de personnes travaillent avec du fil 0.6 mm avec cet appareil).
Côté support de bobine l'ESAB est un peu limite, les pièces structurelles de l'entraînement du fil sont également en plastique mais ça a l'air de jouer. Je trouve que la torche (fixe) est de bonne qualité (les buses sont des Binzel). La longueur est de 3 m, mesuré depuis l'extrémité buse jusqu'au boîtier. Pour l'ESAB j'ai encore trouvé le manuel de service avec Google, le manuel utilisateur est plus que succinct et n'explique quasiment rien sur l'implémentation du mode synergique mais il est vrai que la manipulation du poste est très simple (mode manuel ou synergique, correction de températue en mode synergique, réglage de l'inductance), les organes de réglages sont très pratiques et le display LCD présente une excellente lisibilité même par très forte luminosité ambiante (par contre la feuille de protection transparente du display semble assez fragile).
Un soudeur expérimenté n'aura pas de problème et je suppose même qu'il utilisera le mode manuel car il y a moins de trucs magiques qui se passent en arrière-plan.
Pour ce qui est des épaisseurs, pour l'ESAB Caddy Mig C200i, je dirais que l'idéal est jusqu'à 3 mm environ. 4 mm ça joue encore mais pas au-delà (je veux dire comme épaisseur à souder couramment, on arrive sûrement à souder du 5 mm mais on doit commencer à faire des compromis).
De toute manière on ne choisit un inverter monophasé que si l'on a besoin d'un appareil à peu près portable (dans les 45 kg avec la bouteille et le chariot) ou si l'on ne dispose que d'un réseau monophasé faible genre 10 à 16 A. Le fil fourré sans gaz est une option, mais vu les inconvénients je ne suis pas tenté par l'expérience.
Le poste avec chariot et bouteille 10 l 200 bar est assez compact (si nécessaire, pour le transport, on peut abaisser ou même enlever la poignée sans outil, il y a plusieurs crans pour régler la hauteur de la poignée du chariot).
Je suppose que les deux postes discutés sont en pratique assez proches et de toute façon si on les utilise avec des courants élevés (c.à.d. proche du maximum) on risque d'avoir des problèmes d'alimentation vu que c'est du monophasé, avec une prise protégée à 10 ou 13 A le facteur limitant risque d'être l'alimentation et non le poste.
Dans l'ensemble il y a pas mal de retours d'expérience (pour l'essentiel positifs) pour l'ESAB Caddy Mig C200i, pour le Kemppi MinarcMig Evo 200 il y a nettement moins de retours d'expérience car ce poste est probablement moins répandu que l'ESAB.
Au final on devrait aussi tenir compte de la garantie et de la disponibilité des pièces de rechange et surtout des pièces d'usure. Perso j'ai acheté dans le cadre d'une action qui comprenait le chariot et la bouteille ARCAL MAG (en Suisse: Ar 82% / CO2 18%, en France le mélange ARCAL MAG est différent) MINITOP 10 litres 200 bar sans frais de location.
Edité:
Lien de la version originale en anglais du REX du post ci-dessus de Regal38:
First welds with Esab Caddy C200i - MIG Welding Forum
Pour l'électronique c'est un choix de base: inverter (forcément avec de l'électronique de puissance, léger et compact, toutes sortes de fonctionnalités plus ou moins utiles gérées électroniquement sont possibles, idéal pour de faibles épaisseurs) ou conventionnel (très lourd, réglages moins fins, utilisation moins optimale de la puissance du réseau,...). Les pour et contre sont discutés dans divers sujets.
Côté fiabilité, l'électronique de puissance moderne bien conçue est fiable. Côté professionnel je connais assez bien (depuis les laser genre 10 kW aux variateurs de fréquence de grande puissance, systèmes d'excitation statiques, générateurs de soudage HF haute puissance, etc.) et dans l'ensemble ce n'est généralement pas l'électronique qui lâche mais plutôt la connectique et les composants électromécaniques (relais, contacteurs,...) ainsi que les composants exposés aux contraintes mécaniques ou environnementales (fins de course, interrupteurs, capteurs,...). Cela dit, l'électronique de puissance dans le domaine du soudage est très fortement sollicitée.
Envoyé par Pat85392
(je veux dire comme épaisseur à souder couramment, on arrive sûrement à souder du 5 mm mais on doit commencer à faire des compromis).
Je ne suis pas suffisamment expérimenté pour répondre et surtout je ne soude pas ces épaisseurs. J'avais essayé le jour où j'avais acheté le poste histoire de voir si j'arrivais à le pousser aux maximum mais comme je pataugeais un peu dans les réglages je ne peux pas fournir de retour d'expérience valable. Depuis je n'ai soudé que des épaisseurs de 4 mm et, surtout, moins. Assez paradoxalement je trouve moins difficile de souder du 1 mm que du 4 mm mais c'est sûrement une question d'(in)expérience de ma part. :)
De plus si on arrive aux limites de l'appareil on n'a plus de réserve de réglage pour optimiser les paramètres (tension en mode manuel ou température en mode synergique) et de plus sur les cordons très longs ou si on soude quasiment sans pause on risque de faire déclencher la protection thermique de l'appareil ou la protection coupe-surintensité de l'alimentation électrique.
Après, si l'accès le permet on peut souder de chaque côté et faire des chanfreins (je ne connais pas la terminologie exacte) mais avec une alim monophasée et un courant de sortie de 160 à 180 A env. on est de toute façon limité. Je pense qu'il faut faire la part des choses et passer à un poste plus puissant en triphasé et avec du fil plus gros ou changer de procédé et souder à l'électrode enrobée (le TIG je n'y connais rien, je n'ai jamais osé essayer, pour moi le TIG c'est l'art suprême du soudage et je ne pense pas avoir le don pour).
Bonsoir
Je possède un prestomig 201c de chez saf et je realise des assemblages jusqu'à 20 mm avec une bonne préparation il n'y a pas de soucis.
Le seul reproche que je ferais sur les deux modèles cités plus haut, c'est qu'ils n'ont pas de connecteurs euro pour la torche, car c'est elle qui mange en premier bien souvent et les torches originales sont plus chères que les adaptables.
Cordialement
Après avoir vérifié les recherches que j'avais faites avant d'acquérir l'ESAB Caddy Mig C200i j'ai constaté que parmi les fabricants comme ESAB (en majuscules car c'est un acronyme, pas par favoritisme : ), EWM, Fronius, Kemppi, Lincoln, Lorch, Merkle, Miller, Rehm... pour ce qui est d'un MIG/MAG inverter monophasé il n'y avait finalement que les deux appareils mentionnés dans le titre du sujet. Il y a sûrement d'autres appareils mais soit peu connus soit pas facilement disponibles dans ma région et comme c'est un marché de niche il est normal que l'offre soit assez restreinte.
La torche est effectivement connectée de manière fixe. Après la garantie il serait éventuellement possible faire une modification pour installer un un raccordement Euro mais à voir si ce genre de bricolage vaut vraiment la peine. La torche d'origine est de bonne qualité (la buse est une Binzel, mais j'ignore si la torche est une Binzel, éventuellement une version OEM), ou en tout cas pour moi elle a l'air de fabrication correcte.
Après il faudrait aussi voir si l'entraînement du fil est suffisant pour passer de 3 à par exemple 4 m.
Pour le transport le raccordement fixe de la torche s'avère un peu gênant.
Comme mentionné précédemment, les performances selon les spécifications sont env. 20% meilleures pour les Kemppi (à la louche, je n'ai pas calculé). Mais les comparaisons ne sont pas si aisées car même si les deux fabricants appliquent les mêmes normes pour les spécifications, à moins de démonter les postes et vérifier les composants il est impossible de dire si les réserve de dimensionnement sont similiaires ou non.
Sans entrer dans les détails, les valeurs indiquées par les fabricants correspondent en gros aux protections contre les surcharges mais impossible de savoir lequel de deux appareils est conçu avec une meilleure marge de réserve (donc des composants qui chauffent moins et qui, s'ils sont de qualité équivalente, durent plus longtemps).
De tout manière il n'est pas judicieux d'exploiter fréquemment un inverter aux limites de sa capacité car cela réduit sa durée de vie (c'est aussi valable pour les postes conventionnels car les isolants des fils des transfos se détériorent plus vite à température élevée).
Merci pour tes conseils, je suis mieux renseigné à présent.
je pense m'orienter vers un Esab alors!
Je vous ferai part de mon expérience si je l'achète!
Ce fût un plaisir d'avoir vos conseils.
De rien.
J'essaie d'être le plus objectif possible mais comme je n'ai que l'ESAB Caddy Mig C200i sous la main et n'ayant jamais pu essayer le Kemppi MinarcMig Evo 200 je suis évidemment incapable de les comparer en pratique (le matériel GYS professionnel est lui relativement peu connu ici).
Petite précision, j'avais aussi rapidement évalué sur papier les "petits frères" que sont respectivement l'ESAB Caddy Mig C160i et le Kemppi MinarcMig Evo 170. A noter que côté puissance, le Kemppi MinarcMig Evo 170 correspond à peu près à l'ESAB Caddy Mig C200i, par contre ni le C160i ni l'Evo 170 sont des postes synergiques (quoique je ne suis pas certains que la fonction synergique soit à elle seule un critère déterminant).
Perso je préfèrais un poste qui tire au maximum profit d'une alimentation monophasée habituelle, et vu la différence de prix pas tellement élevée, je n'ai donc retenu que le C2000i et l'Evo 200 pour une évaluation plus détaillée.
L'option du poste conventionnel (c.à.d. non inverter) triphasé un peu plus puissant genre de la série ESAB Origo Mig ou similaire revenait plus cher surtout par l'absence de promo (prix spécial) et je recherchais aussi un poste assez facile à transporter. De plus, pour les faibles épaisseurs l'inverter est peut-être mieux adapté (toutefois à faire confirmer par les pros). Le problème avec des postes conventionnels avec gradins, surtout s'ils sont puissants, peut être l'étagement de la tension côté minimum alors que les inverters discutés permettent eux un réglage par pas de 100 mV (millivolts), ce qui correspond en pratique à un réglage quasiment en continu et en plus la stabilisation est meilleure car celle-ci est électronique.
Les postes MAG à inverter triphasés genre Kemppi Kempact 2530 ou Kempact Pulse 3000 ou multi-process Lorch MX350 sont eux sûrement très performants mais leurs prix sont nettement plus élevés car il s'agit d'une autre catégorie de matériel (aussi moins portable), donc bien au-dessus de mon budget.
Au final, comme je l'ai mentionné, je pars du principe que les deux postes discutés sont assez proches, la décision est une question de préférence personnelle, de prix, contact/proximité du vendeur, etc. Sur papier le Kemppi est un peu plus performant côté puissance et peut-être un poil plus raffiné techniquement mais il faudrait vraiment tester en pratique les deux postes côte à côte pour comparer les performances réelles.
En cas d'importation il importe de s'assurer de la couverture de la garantie, si possible en se basant sur des documents contractuels et non sur les dires de vendeurs.
Ca y est !!! j'ai passé le cap.
J'ai cassé la tirelire pour un ESAB C200i
testé 5 min, et ..... faut s'habituer car je passe d'un manuel à un full électronique!
Rien que le poid, c'est top, 12kg ouf c'est lourd :)
je pense que ça va me plaire.