Bonjour,
Informations trouvées sur Internet :
Que ce soit dans les ateliers ou sur les chantiers, les risques inhérents au travail du soudeur sont très importants :
-chimiques liés aux fumées de soudage,
-thermiques liés à la chaleur dégagée par le procédé,
-oculaires liés aux rayonnements émis,
-électriques liés aux pièces mises sous tension.
Si le soudage représente l’activité principale de beaucoup de salariés (environ 200 000 en France), il reste occasionnel dans de nombreux secteurs (bricolage, artisanat..) ce qui peut augmenter le risque compte tenu de l’absence de protection collective dans ce cas.
Les soudeurs utilisent des équipements spécialisés pour souder c'est-à-dire assurer la continuité de la matière entre des pièces métalliques à assembler. Ils coupent ou découpent également des objets métalliques.
Il existe de nombreux procédés de soudage, par suite une grande variabilité d’intensité et de fréquence de risques et donc de protection adaptées.
soudage au chalumeau oxyacétylénique. Ce procédé est utilisé surtout pour le soudage autogène (métal d’apport et métal de base de même nature, les pièces à assembler participent à la constitution du joint) ou hétérogène (le brasage et le soudo-brasage).
Soudage par points : Soudage sans métal d'apport par passage d'un courant électrique de forte intensité combiné à un effet de pression.
Soudage à l’arc avec électrode enrobée: L'électrode fond simultanément avec le métal de base et forme alors le cordon de soudure qui est recouvert d'un laitier protecteur (constitué par l'enrobage de l'électrode). La baguette est tenue par un porte électrode.
C'était le procédé le plus couramment employé, de plus en plus remplacé aujourd’hui par le procédé MIG ou MAG.
Soudage à l'arc sous gaz (argon) avec électrode de tungstène non fusible (procédé TIG) pour opérations précises et de très grande qualité.
Méthodes de soudage à l’arc MIG ou MAG sous protection gazeuse : lors du soudage à l'arc avec fil-électrode fusible sous protection gazeuse, l'arc s'étend entre le fil amené par procédé mécanique, et la pièce. Si le bain de fusion est protégé par un gaz « inerte » sans réaction (Argon et/ou Hélium), ou un gaz « actif» (Argon/CO2 ou Argon/Oxygène), on parle du soudage à l'arc en atmosphère inerte (MIG) ou de soudage à l'arc sous protection de gaz actif (MAG). C’e sont les méthodes les plus répandues en raison de leur facilité de mise en œuvre, manuelle ou automatique.
soudage arc - plasma : soudage de haute qualité (aéronautique) sur métaux nobles.
Bon nombre de soudeurs font également du brasage et du meulage. Ils peuvent aussi utiliser diverses machines à façonner les métaux (cisaille, cintreuse…).
Les risques du soudage
Les risques principaux liés au soudage sont les suivants :
Rayonnement thermique
Fumées, poussières, vapeurs, gaz :
Fumées
Poussières : liées aux matériaux
Vapeurs : de solvants chlorés utilisés comme dégraissants
Gaz
Risques des rayonnements :
Rayonnements visibles : fort éclat lumineux
Rayonnements invisibles : U.V. et infrarouges
Risques électriques :
Liés aux pièces nues sous tension (pièces à souder, électrodes, raccords, câbles, pince porte-électrode).
Risques d’incendie et d’explosion : l’utilisation de flammes, de gaz sous pression, de courant électrique produisant des arcs, des étincelles, des projections représente autant de risques d’incendie ou d’explosion.
Risques divers :
Brûlure de la peau, lésions externes de l'œil,
Blessures, coupures lors de la manutention de pièces métalliques,
Niveaux de bruit excessifs,
Troubles musculo-squelettiques (TMS).
Conséquences des risques auxquels sont exposés les soudeurs
CONSÉQUENCES RESPIRATOIRES
Les fumées de soudure sont incommodes, insalubres, irritantes ou toxiques.
Ces fumées, mélangées à de l’air chaud, sont formées, en proportion variable suivant le procédé, de gaz et de poussières : Les fumées de soudage sont responsables de diverses pathologies importantes.
En cas d’inhalation massive d’irritants, on peut observer des effets respiratoires aigus (toux, dyspnée associées à une hyperactivité bronchique qui pourra alors persister plusieurs mois).
Les effets respiratoires chroniques n’apparaissent qu’après une exposition régulière et prolongée (sidérose, sidérosclérose, asthme, broncho-pneumopathies chroniques …)
Les fumées de soudage sont répertoriées cancérogènes.
CONSÉQUENCES OCULAIRES
Liés aux rayonnements :
UV, particulièrement important dans le procédé TIG. Ces rayonnements induisent un risque d’érythème et de brûlures cutanées plus ou moins sévères, ainsi que des risques oculaires : kérato-conjonctivite, risque de « coup d’arc ». Celui-ci se traduit, après une période de latence, par un larmoiement, une sensation de brûlure oculaire, une photophobie.
IR émis par le métal en fusion, risque de cataracte et de brûlure rétinienne.
Visible, lumière bleue : photophobie transitoire, lésions rétiniennes, éblouissement et fatigue visuelle.
Liés aux particules projetées qui pénètrent dans l'œil
CONSÉQUENCES CUTANÉES
Brûlures dues aux projections de métal en fusion et de laitier, causées par une surface chaude, des flammes, des étincelles.
Coupures et blessures par perforation infligées par les bords aiguisés d'une pièce métallique
Particules projetées qui pénètrent dans la peau
Nature de la protection individuelle du soudeur
Il faut d’abord noter que la protection collective est primordiale, là ou elle est envisageable :
- Le traitement des gaz, des particules et poussières explosives nécessite des matériels et des précautions spécifiques telle l’aspiration des fumées de soudage à la source
- La protection anti-UV du personnel de l’atelier exige des écrans de soudage opaques de longueur suffisante pour la séparation des postes de travail, éventuellement muni de roulettes de grand diamètre facilitant son déplacement sur sol inégal. Ces écrans de soudage évitent que les autres travailleurs ne soient atteints par des projections de particules et par les rayonnements nocifs. Des couvertures ininflammables peuvent être prévues et utilisées pour protéger les objets des éclats de soudure.
- Enfin, la protection contre l'électrisation est indispensable. Un grand nombre de précautions doivent être prises au niveau de l'installation électrique, du branchement et de l'entretien des différents équipements (permanence de la mise à la terre, câble de masse des pièces métalliques). Le travail ne doit pas s'effectuer sur un sol humide et le maintien du poste de soudage en bon état est primordial.
L’équipement de protection individuelle du soudeur comporte :
- casque de soudeur avec écran en matériau adapté (pour la soudure électrique) ou lunettes avec verre adéquat (pour la soudure au chalumeau).
- gants en cuir avec manchettes
- chaussures de sécurité et guêtres
- vêtements de travail (ensemble pantalon, veste, cagoule) en coton ignifugé ou textile technique ininflammable, tablier en cuir
- Protection antibruit en fonction du niveau de bruit
La protection des yeux et du visage du soudeur
Pour les accidents survenus aux yeux, le port de lunettes de protection ou de casque écran de soudage adéquat est fondamental. Pour la protection des yeux, à chaque type de travail correspond un filtre particulier.
Les yeux du soudeur peuvent être endommagés par la lumière vive et les radiations que génère l'arc électrique ainsi que par les projections de laitier en fusion lors de l'exécution de la soudure ou de particules de laitier durci lors des opérations de piquage et de ponçage.
Pour les différents procédés d'oxycoupage et de brasage au chalumeau, l'intensité de la lumière produite est nettement moindre que celle de l'arc électrique, et le soudeur peut porter, pour ces opérations, des lunettes à la place du casque de soudage. Dans ce cas, la protection des yeux ne nécessite que le port de lunettes de protection à coques latérales munies d'un filtre de teinte moins foncée. Ces lunettes doivent également être portées dans un rayon de 30 m par les autres personnes travaillant à proximité d'un soudeur à l'arc, en l'absence d'écrans de protection. A défaut de porter le casque de soudeur, on peut aussi porter ces lunettes de protection latérales lors des opérations de piquage du laitier et de ponçage des soudures.
Pour les différents procédés à l'arc électrique, les rayons I.R. et U.V. ont une intensité telle que des lunettes ne suffisent plus. Il faut prévoir le port d’un écran facial qui protège tout le visage et muni d'un filtre approprié aux travaux à exécuter.
Ces écrans se divisent en quatre catégories principales :
- Ecrans de soudure à main
Dans ce cas, le soudeur n’a qu’une seule main libre pour exécuter son travail. Ce masque n'a d'intérêt que pour les observateurs ou des travaux occasionnels de très courte durée.
- Les Casques de soudeurs rabattables
Les écrans sont rabattables et sont amenés devant le visage dans le mouvement du fléchissement de la tête vers le bas lors de l’amorçage de l’arc.
Les deux mains du soudeur sont libres. Ce masque serre-tête avec écran filtrant amovible et verres interchangeables selon les besoins est le plus couramment utilisé.
- Les Casques de soudeur avec verre électro-optique
La fenêtre d’observation est munie d'un filtre photosensible renfermant des cristaux liquides qui s’obscurcit automatiquement au moment de l’amorçage et en fonction de l'intensité de l'arc.
Il n’est donc plus nécessaire de baisser la tête et les coups d’arc sont totalement exclus. Cette technique représente une avancée considérable puisqu'elle permet de conserver le masque en position abaissée lors du positionnement précédant la soudure. On évite la fatigue de la répétition du geste pour ajuster la protection au risque.
- Les Casques de soudeur avec verre électro-optique et ventilation
Ils constituent l’équipement idéal du soudeur. A la fois les yeux, le visage et les voies respiratoires sont protégés. Un masque à cartouche est adapté sous l’écran facial.
La protection oculaire est réalisée par la combinaison de plusieurs éléments:
La coquille du casque de soudage, qui doit être opaque, résistante aux chocs et à la chaleur et non conductrice de l'électricité.
Un verre externe en plastique polycarbonate servant de protection contre les rayons U.V., les chocs et les égratignures.
Un verre filtrant, qui est un verre renfermant une matière de charge de nature à intercepter une partie de la lumière incidente. Il existe différentes teintes de verre filtrant désignées par des numéros allant de 2 à 14, selon l'ordre croissant d'assombrissement.
Un verre interne clair en plastique, servant à protéger l'œil contre les éclats en cas de bris du verre filtrant.
Entre le verre externe de protection et le verre filtrant, une garniture faite d'un matériau thermique qui empêche l'éclatement du verre filtrant sous l'effet de changements brusques de température. Dans certains modèles, cette isolation thermique est intégrée à la monture du filtre.
Normes européennes pour les lunettes et casques de soudeur
La norme EN175 (Protection des yeux et du visage pour soudage et techniques connexes) spécifie les exigences de sécurité et méthodes d'essai relatives aux équipements de protection individuelle utilisés pour protéger les yeux et le visage contre les rayonnements optiques nocifs et les autres risques spécifiques dus aux procédés usuels de soudage, de découpe ou autres techniques connexes.
Cette norme spécifie la protection, y compris les aspects ergonomiques, contre les risques ou dangers de différentes natures : radiation, inflammabilité, risques mécaniques, électriques.
La norme EN 169 (Filtres oculaires pour le soudage et les techniques connexes) définit plusieurs types de filtres désignés par un numéro d’échelon et précise leurs domaines d’emploi respectif. Le numéro d’échelon traduit les caractéristiques de transmission du filtre vis-à-vis des rayonnements.
Le choix d’un filtre dépend de la technique utilisée et de l’intensité du courant (soudage à l’arc) ou du débit du chalumeau (soudage aux gaz).
Le numéro d’échelon du filtre varie de 2 à 8 pour le soudage au chalumeau et de 2 à 14 pour le soudage à l’arc avec électrodes enrobées.
Les autres exigences applicables pour ce type de filtre figurent dans l’EN166
La norme EN 379 préconise le degré de teinte du verre en fonction de l'intensité du courant et du type de procédé de soudage, les spécifications pour les filtres de soudure à échelon de protection variable ou à double échelon de protection
La protection des mains du soudeur
La protection des mains contre l'action coupante des tôles, contre la chaleur et la conduction électrique est indispensable. Les mains du soudeur sont sans doute la partie du corps exposée peut-être la moins bien protégée faute d’équipements adaptés ou par négligence. Les gants de soudage doivent combiner performance de la protection des mains du soudeur et confort optimal en fonction de l’application. En cuir avec intérieur doublé, molleton anti-chaleur et une manchette pour protéger le poignet et l'avant-bras, ils doivent assurer à la fois une isolation thermique et une résistance mécanique. Les gants de soudeur répondent ainsi à des critères particuliers en termes de forme (longueur de manchette) et de performances. Ils doivent résister au métal en fusion et à la flamme, à la chaleur convective et de contact mais aussi à l’abrasion, à la coupure par tranchage, à la déchirure et à la perforation.
Normes européennes pour les gants de soudeur
La norme EN 12477 (gants de protection pour soudeurs) reprend l’ensemble des tests de l’EN 388 (gants de protection contre les risques mécaniques) et les principaux tests de l’EN 407 (gants de protection contre les risques thermiques) afin d’instaurer une norme unique pour les gants de soudage et impose une longueur minimum de 350 mm (T10).
A - Abrasion (0 à 4)
B – Coupure par tranchage (0 à 5)
C - Déchirure (0 à 4)
D - Perforation (0 à 4)
A - Inflammabilité (1 à 4)
B - Chaleur de contact (1 à 4)
C - Chaleur convective (1 à 4)
E - Petites projections de métal en fusion (1 à 4)
Plus le chiffre est fort, plus le produit est performant au test.
La protection des pieds du soudeur
Les chaussures de sécurité à tige haute (recouvertes par le pantalon) ou mieux les bottes doivent comporter une semelle isolante et un embout protecteur contre les chutes de pièces métalliques, conformes à la norme EN 345.
Pour réduire les risques d'introduction de métal en fusion à l'intérieur de la chaussure, éviter les lacets. Des élastiques permettent d'enlever rapidement la botte en cas de danger. Le pantalon doit se porter sur la botte ou la bottine. Des couvre-chaussures, des jambières ou des guêtres résistant au feu, fixés par des courroies autour des jambes et sur les chaussures pour empêcher toute pénétration d'étincelles peuvent être nécessaires pour protéger la partie avant des jambes, du genou à l'avant du pied.
La protection du corps du soudeur
Les vêtements du soudeur doivent être résistants à la chaleur, aux flammes et aux étincelles.
C’est pourquoi, il ne faut pas porter des vêtements en tissu synthétique ou à composante synthétique. Les tissus synthétiques peuvent s'enflammer très rapidement, fondre et causer de graves brûlures cutanées.
Les vêtements de travail (ensemble pantalon, veste) doivent être en coton ignifugé ou textiles techniques ininflammables, bien ajustés, dépourvus de plis, revers ou poches non dotées de rabats ; un tablier de cuir et une bavette pour cacher le cou constituent un équipement de protection complémentaire contre projections et rayonnements ultraviolets et infrarouges.
Il faut savoir que les traitements d'ignifugation perdent de leur efficacité après des lavages répétés et ainsi renouveler régulièrement les vêtements lavables.
L'ensemble de la gamme protection corps (tabliers, manchettes, vestes, pantalons...) doit répondre aux exigences des normes européennes EN 470-1 et EN 531.
La norme EN 470-1 :
relative aux vêtements de protection utilisés pendant les opérations de soudage.
(éviter la conduction électrique de l’extérieur vers l’intérieur, fermetures métalliques absentes ou recouvertes, poches extérieures évitées ou confectionnées pour empêcher la pénétration de particules en fusion, exigences en matière de résistance à la traction, au déchirement, à la propagation de la flamme et aux petites projections de métal en fusion).
La norme EN 531 :
relative aux vêtement de protection contre la chaleur industrielle (exigences en matière de propagation des flammes, chaleur par convection, chaleur rayonnante, projections de métal fondu).
TEXTES LÉGISLATIFS ET RÉGLEMENTAIRES SPÉCIFIQUES AU SOUDAGE
DÉCRETS ET ARRÊTÉS
Décret n°88-1056 du 14 novembre 1988 modifié par le décret n°95-608 du 6 mai 1995 (J.O. du 7) pris pour l'exécution des dispositions du livre II du code du Travail (titre III : Hygiène, sécurité et conditions de travail) en ce qui concerne la protection des travailleurs dans les établissements qui mettent en œuvre des courants électriques
Décret du 7/12/84 relatif aux concentrations moyennes en poussières inhalables et alvéolaires dans les locaux à pollution spécifique.
Arrêté du 13 août 2004 modifiant l'arrêté du 1er juin 2004 relatif au titre professionnel de soudeur à l'arc électrode enrobée et TIG
Arrêté du 10 août 2004 relatif au titre professionnel de soudeur à l'arc semi-automatique
Arrêté du 1er juin 2004 relatif au titre professionnel de soudeur semi-automatique MIG, MAG et fil fourré
Arrêté du 22 décembre 2003 relatif au titre professionnel de technicien en soudage
Arrêté du 19 mars 1993 fixant, en application de l'article R.237-8 du Code du travail, la liste des travaux dangereux pour lesquels il est établi par écrit un plan de prévention. Travaux de soudage oxyacétylénique exigeant le recours à un "permis de feu".
Arrêté du 14 décembre 1988 relatif aux courants électriques mis en œuvre sans le soudage électrique à l'arc par résistance et dans les techniques connexes
Article R.232-5 à R.232-5-14 concernant l'aération et l'assainissement des lieux de travail
Arrêté du 8 octobre 1987 relatif au contrôle périodique des installations d'aération et d'assainissement des locaux de travail
Arrêté du 9 octobre 1987 relatif au contrôle de l'aération et de l'assainissement des locaux pouvant être prescrit par l'inspecteur du travail
Articles R.231-32 à R.231-34 concernant la formation à la sécurité
RECOMMANDATIONS ET NORMES
Recommandations de la CNAMTS : R 360 Soudage à l'arc, prévention des risques professionnels
NF EN 175. Septembre 1997. Protection individuelle de l'œil - Equipements de protection des yeux et du visage pour le soudage et les techniques connexes.
NF EN ISO. 5172 Décembre 1996. Chalumeaux manuels pour soudage aux gaz, coupage et chauffage - Spécifications et essais.
NF EN 1327. Août 1996. Matériel de soudage aux gaz - Tuyaux souples en matière thermoplastique pour le soudage et les techniques connexes.
NF EN 50060. Mars 1995. Sources de courant pour soudage manuel à l'arc à service limité.
NF EN 559. Octobre 1994. Matériel de soudage aux gaz - Tuyaux souples en caoutchouc pour le soudage, le coupage et techniques connexes.
NF EN 169. Décembre 1992. Protection individuelle de l'œil - Filtres pour le soudage et les techniques connexes - Spécifications de transmission et utilisation recommandée.
NF A 85-002. Janvier 1985. Equipement pour soudage électrique à l'arc et techniques connexes - Règles particulières de sécurité électrique concernant l'installation et l'utilisation.
NF A85-600. Mars 1978. Porte-électrode pour soudage manuel avec électrodes enrobées - Règles de sécurité, spécifications et essais de type.
NF EN 470-1. Septembre 1995. Vêtements de protection utilisés pendant le soudage et les techniques connexes
Cordialement,
Bonsoir,
très bonne synthèse, dans les risques cutanés il y a" les coups de soleil" dus aux rayonnements de l'arc, le plus souvent entre le bas de la cagoule et le haut du bleu ou de la veste (il existe des bavettes qui se fixent sur la cagoule) les brûlures à la longue même à travers des gants anti-chaleur, cela va même jusqu'à la formation de cloques, il existe des gants à face externe aluminisés pour augmenter la protection thermique. Ce risque est surtout rencontré en soudage MIG d'alliages légers de forte épaisseur.
Et pour conclure avec le mauvais esprit qui me caractérise, soudeur est un métier qui expose à de fortes nuisances, qui demande beaucoup de technicité, de contraintes vis à vis de celle-ci, agrégations à renouveler tous les 2 ans ( ce que l'on ne demande même pas à un chirurgien) mais lorsque l'on fait un tour sur les offres d'emplois, outre que c'est à plus de 80% de l'intérim, que des agrégations en cours de validité sont exigées, les salaires offerts oscillent entre 8.5 et 9.5€/h brut, c'est à dire moins qu'une femme de ménage! Il n'y a pas vraiment de quoi créer des vocations et c'est dommage car c'est un métier varié où l'on peut s'épanouir, mais il faudrait un minimum de reconnaissance salariale.
Cordialement,
Bonsoir,
je relance une discussion sur les risques électrique en soudage mma tig mig mag. J'ai lu sur quelques post , qu'il ne faut en aucun cas toucher à mains nues les bornes de sortie d'un générateur de soudage en fonctionnement , sous peine d'être commotionné ou pire électrocuté. C'est par un hasard de circonstance que je me suis retrouvé dans la situation déconseillée, et contrairement à ce qui était prédit , je n'ai reçu ni décharge ni le moindre picotement. J'ai voulu en avoir le coeur net, et j'ai retenté l'expérience cette fois en empoignant à pleine mains la pince de masse et l'électrode ...
toujours pas le moindre picotement et tout ceci sans être spécialement isolé du sol, juste le port de chaussures de sécu et les mains séches. Si divers avis pouvais se confronter sur la question ça
serais bien.
Salutations.
" la pince de masse et l'électrode" si vous parlez d'électrode MMA l'enrobage est isolant, par contre si vous mettez le doigt sur le bout d'une électrode neuve (ce que je vous déconseille) vous prendrez bien une châtaigne. Suivant les postes(pro) c'est dans une fourchette de 70 à 110v. Je m'en suis pris pas mal au cours de ma longue carrière et j'ai la faiblesse de croire que j'ai survécu mais je me souviens qu'une fois en TIG acier alors que j'utilisais la buse pour faire plaquer une tôle cela a ripé, si bien que j'ai eu un lot: piqûre, brûlure et châtaigne simultanément m'étant pris la pointe de la tungstène dans le doigt
Bonjour tungstene,
en pensant également que l'enrobage de l'electrode est isolant, j'ai inséré une pointe de 110 mm dans le porte électrode.......et toujours aucune sensibilité. Les seules conditions dans lesquelles j'ai
effectivement reçu une châtaigne, c'est avec le procédé TIG en amorçage haute tension, mais pour la raison suivante que j'avais oublié de brancher la masse à la pièce à souder. Cette histoire de
châtaigne me"turlupine" peut être un peut trop, mais mon défaut est d'être trop curieux.
Salutations.
Bonjour
il faut savoir que certaines personnes sont plus résitantes à la tension que d autres
j ai vu une fois un agriculteur mettre sa main sur un fil de cloture à chevaux sa lui faisait juste tresaillir le desous de son bras
il sentait presque rien 1000 volts quand meme ce qui fait qu on ne reste pas collé c est que la rupture de cette tension élevée toutes les secondes
se fait par un systeme d ampoule de verre deux electrodes et du mercure à l intérieur
j ai voulu faire pareil que lui hé bien j ai ramassé une castagne dont je me souviens encore aujourdhui :mad:
pour les postes MMA j avais un sauvageau troll jr sur lequel si je n avais pas de gants à je ressentais un fort picotement si je prenais l électrode à main nu
donc pour souder il faut utiliser des gants en cuir tablier etc ...
vala
cordialement Ricou26 :)
Bonjour,
Juste une petite remarque : il faut tenir compte de la nature du courant ; est ce du courant continu ? le pire ; ou du courant alternatif 50 hertz ? ou du courant haute fréquence ou similaire comme avec l'allumage d'une voiture ?
Il est clair que la résistivité des gens varie d'un individu à un autre. J'avais un collègue de travail qui mettait ses deux doigts d'une main (attention pas un doigt d'une main et un doigt de l'autre main) pour vérifier si le secteur était présent sur des fils.
Le danger avec un appareil branché sur le secteur censé ne délivrer qu'une tension assez faible c'est qu'il soit défaillant au niveau de l'isolation et que son boitier soit accidentellement en contact avec le secteur.
Cordialement
Yann
Bonjour Yann,
dans le cas que tu cite, la carcasse métallique du poste étant relié au conducteur de terre, c'est le disjoncteur différentiel qui détecte le courant de fuite et qui coupe le courant instantanément.
Dans ce cas précis il y a une bonne protection pour le soudeur. Les picotements voir les franches décharges ressenties en touchant l'electrode seraient vraisemblablement d'une autre origine,
mais laquelle ? C'est bien de courant continu qu'il est question Yann (le poste étant un GYSMI195).
Salutations.
bonsoir à tous :)
pour le sauvageau c était de l alternatif environ 60 volts à l amorçage il est tout à fait logique que si on touche la masse d une main et le bout de l électrode de l autre on resente une décharge
tout du moins moi je l ai resenti un fort picotement :mad:
j ai aujourdhui un inverter en continu la tension d armorçage est de 85 volts la c est encore pire et lorsque l arc est amorcé d apres la doc on est à 26 volts sous par exemple 150 ampère avec une electrode 3.2 voir 4
j ai pas vraiement envie de faire le test avec l inverter pour savoir si ça pique ou pas :D
cordialement Ricou 26 :)
Bonjour,
ne trouvez vous pas quand même étonnant que certains postes sont plutôt enclin à prodiguer des châtaignes à leur utilisateurs alors que d'autre ne produisent pas plus d'effets que de toucher les bornes d'une pile de 1,5. Il doit bien y avoir une explication à tout ça.
Salutations.
Envoyé par marco29
Bonjour,
ne trouvez vous pas quand même étonnant que certains postes sont plutôt enclin à prodiguer des châtaignes à leur utilisateurs alors que d'autre ne produisent pas plus d'effets que de toucher les bornes d'une pile de 1,5. Il doit bien y avoir une explication à tout ça.
Salutations.