Bonsoir,
En tant qu'amateur au budget limité, mais voulant préserver sa santé, je souhaite équiper mon atelier d'un système d'aspiration des fumées de soudage.
Je pense avoir trouvé une solution abordable, dans l'esprit du "do it yourself" (faites le vous-même).
Je vous fais part de mes réflexions préliminaires, sous forme d'un article. Je vous partagerai ensuite les étapes de la construction du système, au fur et à mesure.
Bonne lecture !
Ventilation d’un atelier de soudage pour amateur
Tout commence par une cave
J’ai la chance de posséder une cave enterrée de 12 m[SUP]2[/SUP], dans laquelle je me constitue un atelier de bricolage depuis 12 ans, au fur et à mesure de mes acquisitions, à un rythme paisible, en fonction de mes moyens.
Cette cave dispose de deux soupiraux qui donnent sur la rue. Lorsque j’ai acheté cette cave, les soupiraux étaient fermés par des vitres mastiquées. La cave était très humide, suite à des interventions sur les canalisations d’eau lors de la rénovation de la maison qui est au-dessus.
Ma première action a été d’ouvrir complètement les soupiraux, pour aérer. Une fois la cave redevenue sèche, j’ai refermé les soupiraux par des plaques de bois. Dans l’une d’entre elles, j’ai percé un trou pour raccorder la sortie de mon sèche-linge. Dans l’autre, j’ai installé une prise d’air frais.
Achat d’une scie sur table. Première prise de conscience des dangers respiratoires.
Quelques mois plus tard, j’ai fait l’acquisition d’une scie sur table. Malgré l’utilisation d’un aspirateur raccordé à la scie, la découpe sur scie générait une grande quantité de poussières dont je m’accommodais en utilisant des masques, en passant l’aspirateur dans l’atelier, et parce que je n’effectuais des travaux qu’occasionnellement.
Découverte du soudage... et des fumées qui vont avec !
J’ai commencé à m’intéresser au soudage quand j’ai construit mon vélo couché. J’ai emprunté un petit poste inverter à un ami, et sans aucune formation, je me suis lancé dans la construction du vélo, à l’électrode enrobée. Toutes les opérations de soudage ont été réalisées dans ma cave. Dès les premiers cordons, j’ai vite compris que la fumée de soudage allait me poser de sérieux problèmes. Mais pour la réalisation du vélo, ma seule solution du moment fut de limiter mes temps de séjours dans la cave, et de faire tourner mon sèche-linge à vide pour renouveler l’air de ma cave...
Mise en place d’une VMC : un bon début, mais insuffisant.
Ayant envie de poursuivre mon apprentissage du soudage autodidacte, il m’a paru nécessaire d’améliorer la ventilation de mon atelier. J’ai donc acheté une VMC que j’ai connectée à l’un des soupiraux, et que j’ai positionnée au-dessus d’une table de soudage de fortune, faite à partir d’une tôle en acier. Si l’efficacité de la VMC pour aspirer les fumées de soudage est très faible, l’ajout d’une VMC a permis de mettre en place un renouvellement d’air efficace et rendre l’atelier respirable.
Et si on passait aux choses sérieuses ?
Je suis fan de Abom79, un YouTuber américain qui me fait rêver avec ses vidéos d’usinage, et parfois de soudage. C’est une grande source d’inspiration pour l’aménagement de mon atelier, même si nous ne jouons pas dans la même catégorie ! J’ai remarqué qu’il utilisait un extracteur de fumées professionnel, comme dans cette vidéo (21:33), et j’ai voulu m’y intéresser de plus près.
Des extracteurs de fumées accessibles aux amateurs ?
On trouve de nombreux extracteurs de fumées de soudage sur le marché, mais leur prix élevé (typiquement plusieurs milliers d'euros) les rend inaccessibles à l’amateur. La santé n’a pas de prix, comme on dit, mais comment imaginer que quelqu’un qui achète un poste inverter à 160 € puisse mettre 10 à 50 fois ce prix dans une ventilation ? D’ailleurs, voit-on des extracteurs de fumées de soudage dans les grandes surfaces de bricolage ?
Si tu ne trouves pas ce que tu veux, alors fabrique-le !
Ne pouvant pas investir une telle quantité d’argent dans un extracteur professionnel, mais ayant la ferme intention de préserver ma santé, j’ai entrepris de construire mon propre extracteur.
L’INRS, une mine d’information pour les professionnels... accessible aux amateurs !
J’ai d’abord étudié les différentes brochures des matériels professionnels, pour avoir une idée des débits nécessaires, des caractéristiques des éléments filtrants. Puis, je me suis souvenu d’un excellent guide publié par l’INRS : « Opérations de soudage à l’arc et de coupage – Guide pratique de ventilation ».
Ce guide présente les différents risques liés à la pratique professionnelle du soudage à l’arc et du coupage, puis propose différentes solutions pour réduire l’exposition des opérateurs.
Différentes solutions de captage sont présentées, par ordre d’efficacité, accompagnés de conseils ou de formules permettant de les dimensionner.
Parmi les différentes solutions proposées, mon choix s’est porté sur un bras articulé qui me semble être le compromis idéal pour la pratique que j’envisage : travailler au centre de l’atelier autour d’une table ou d’une grande structure (cadre de vélo, par exemple). Au passage, le guide de l’INRS m’apprend que les dispositifs fonctionnant en recyclage permanent sont proscrits, car « inefficaces et ne répondent pas aux exigences réglementaires en matière d’aération et d’assainissement des locaux de travail ». Je prévoirai donc un rejet vers l’extérieur, mais il faudra que je filtre l’air au préalable, avant de le rejeter.
Choix du moto-ventilateur
Le composant principal d’un extracteur est le moto-ventilateur. Il s’agit d’un ensemble composé d’un ventilateur animé par un moteur électrique, et dont la fonction est de déplacer de l’air. L’air est aspiré au niveau de l’extrémité du bras articulé, circule ensuite à l’intérieur du bras, puis dans le moto-ventilateur, à travers les filtres, puis est rejeté à l’extérieur. Tout ce parcours génère des forces de frottement qui vont être à l’origine de pertes de charges. Ces pertes de charges vont s’opposer à l’écoulement de l’air. Pour un moteur et une installation donnée, il existe un couple débit / perte de charge d’équilibre. La choix du moteur consiste à calculer le débit nécessaire pour une bonne aspiration, et à s’assurer que le moteur pourra fonctionner à ce débit, tout en compensant les pertes de charges.
Calcul du débit nécessaire
L’INRS propose la formule suivante, pour une bouche d’aspiration circulaire sans collerette :
Q = (10x2 + A)v (1)
Avec :
Q (m3/s) : débit d’aspiration
A (m2) : aire de la bouche d’aspiration,
x (m) : distance entre le centre de l’ouverture et le point d’émission des polluants (recommandée < 0,20 m),
v (m/s) : vitesse d’air induite dans l’axe de la bouche à la distance x (recommandée > 0,5 m/s).
Avec un tuyau de diamètre 160 mm, on obtient un débit théorique de 750 m3/h.
Dimensionner un moteur à l’aide de la courbe débit / perte de charge
Une erreur classique consiste à chercher un moto-ventilateur en ne se focalisant que sur son débit nominal. Or, le débit indiqué est souvent le débit maximal, pour un fonctionnement à vide.
Prenons l’exemple d’un moteur d’extraction professionnel fourni par la société SEAT Ventilation, le SEAT 20. Regardons sa courbe débit / pression :
Prenons le cas du modèle fonctionnant à 0,18 kW, représenté par la deuxième courbe rouge en partant du bas.
L’axe horizontal représente le débit, en mètres cubes par heure (m3/h). L’axe vertical représente la contre-pression, en Pascal (Pa, 1 bar = 100 0000 Pa).
Lorsque le moteur d’extraction fonctionne à vide, il déplace de l’air à un débit d’environ 850 m3/h. Une perte de charge interne, notée pression dynamique existe déjà au sein du moteur. Elle est d’environ 37 Pa.
Connectons maintenant un tube droit de 160 mm de diamètre et de 5 m de long. En canalisant l’air, le tube va opposer une certaine résistance à l’écoulement de l’air, et va développer une contre-pression qui sera d’autant plus importante que le débit augmente dans le tube. Nous pouvons représenter la relation débit / perte de charge sur le graphique suivant :
Ce type de graphique se calcule à partir de modèles physiques, ou plus simplement à partir d'abaques utilisés par les professionnels de l'aéraulique.
En reportant les points de cette courbe sur la courbe du moteur, le point d’intersection des 2 courbes nous donne le point de fonctionnement :
On voit que le débit est passé de 850 m3/h à 560 m3/h, juste en ajoutant un tuyau droit de 5 m. Dans la vie réelle, avec des éléments comme des coudes et des filtres, la situation sera bien pire.
On voit donc que le ventilateur, bien qu’annonçant 850 m3/h de débit, ne sera pas adapté à notre projet. Il faudra choisir un modèle plus performant, comme celui fonctionnant à 0,25 kW.
La documentation du fournisseur nous a permis de comprendre que le moto-ventilateur ne pouvait pas fonctionner à 850 m3/h dans nos conditions d’utilisation. Elle nous a permis d’identifier un modèle plus adapté. Si la série SEAT 20, destinée au professionnels, a le mérite d’être bien documentée, ce n'est malheureusement pas le cas des ventilateurs accessibles aux particuliers.
A la recherche de ventilateurs accessibles au particulier
En cherchant des produits abordables, j’ai identifié 2 sources d’approvisionnement : les VMC et les ventilateurs pour culture indoor. Les VMC ont un débit généralement trop faible, à moins d’y mettre le prix, c'est à dire plus de 1000 €. Les ventilateurs de culture indoor affichent des débits intéressants, certains atteignant les 2500 m3/h. Cependant, leurs courbes débit / pression ne sont pas disponibles. J’ai cependant pu tester un de ces ventilateurs (dans un cadre autre que la culture indoor, je précise...) et j’ai pu constater que leur débit s’écroulait très rapidement à la moindre contre-pression. Donc, ces produits sont à bannir, sauf peut-être si vous les incrustez dans un mur en prise directe et que vous rejetez l'air dehors, sans filtration.
Je suis tombé sur un article très intéressant, de quelqu'un qui a réalisé ce que je veux faire.
Si le concept est très intéressant, j'ai des doutes sur l'efficacité de son aspiration, car il utilise un moteur de VMC qui est à priori trop faible.
En remplaçant le moteur de VMC par un moteur adéquat, je pense qu'il est possible d'atteindre mon objectif.
Le matériel d’occasion
Je me suis finalement résolu à rechercher un ventilateur professionnel, mais d’occasion, en espérant trouver la bonne affaire.
J’ai recherché sur le Bon Coin. Le plus difficile fut de choisir les bons mots clés. Après quelques tentatives, le mot clé « turbine » se révéla le plus efficace. J’ai trouvé une « turbine » de marque Nicotra, modèle DD 9/9 550 W. Elle a un débit de 4700 m3/h à vide et une courbe débit pression plutôt prometteuse.
Je la reçois demain. Si elle est à la hauteur de ses promesses, on va pouvoir s’amuser !
A suivre !
Bonjour matlegore
Vous avez raison de vous protéger contre les fumées de soudage.
Voici encore un excellent article à votre actif.
Je vous remercie chaleureusement de partager vos expériences avec les lecteurs de ce forum.
Je placerai ce sujet de discussion en article technique
Amicalement
Dominique
Bonsoir,
J'ai reçu la turbine aujourd'hui.
Petite séance de déballage de la bête (la turbine, pas le membre du forum ;) !).
Le vendeur m'a emballé ça avec beaucoup de soin :
Juste un raccordement électrique à préparer, et la turbine est prête à être testée :
Le premier test en vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=Jajci9nZRDQ
Elle a une puissance digne d'un réacteur de 747 :D. Ca devrait bien aspirer les fumées.
Le plus gros reste à faire, désormais. Il va falloir étudier l'implantation du bras dans l'atelier, la position du moteur, le raccordement aux soupiraux, les filtres.
Bonne soirée,
Bonsoir Mathieu:)
effectivement elle décoiffe cette turbine ;)
amicalement Ricou26
Bonsoir,
J'ai commencé à réfléchir à l'intégration de la turbine dans l'atelier.
Parmi les 2 soupiraux disponibles pour évacuer l'air, j'ai choisi celui qui est à l'opposé de l'entrée de l'atelier.
Voici à quoi il ressemble :
Il y a un tuyau d'évacuation d'eaux usées de 100 mm qui passe juste dessous.
Pour aller au plus direct, j'ai choisi de monter la turbine au plafond et de tracer au plus court, avec un conduit sur-mesure :
Il y aura une boîte à filtre entre la turbine et le conduit. Je n'ai pas encore trouvé comment concevoir cette boîte, mais il faudra que le changement des filtres soit le plus simple possible.
Le conduit sera en tôles assemblées par des équerres internes et des vis à tôles. L'étanchéité se fera au scotch alu. Évidemment, d'autres pourraient faire ça de manière plus élégante, par exemple au TIG...
Avant d'aller plus loin, j'ai réalisé un prototype en carton, pour valider les dimensions :
Ce prototype a permis de corriger la hauteur du conduit, côté soupirail. Avec la taille actuelle et les irrégularités du plafond, ça frotte sur le tuyau d'eaux usées.
A suivre...
Bonjour,
Si je devais faire une telle installation, j'utiliserais des feuilles de PVC ou autre matière plastique en feuille, plutôt que de la tôle d'acier, à cause de l'effet tambour engendré par les vibrations incontournables des systèmes de ventilation. Des rivets aveugles seraient aussi mon choix plutôt que des vis à tôle.
yann
Bonjour Yann,
Merci pour ces propositions pertinentes. Je vais suivre vos conseils.
Bonne soirée,
Bonjour,
Quelques nouvelles de mon projet.
J'ai récupéré des anciens panneaux en plastique transparent. Je pense que c'est du PMMA, mais je n'en suis pas sûr.
J'ai également acheté des profilés "équerre" en alu, des rivets aveugles et... une pince à rivets !
C'est parti !
Mes panneaux latéraux ont déjà été découpés à la scie sauteuse, il y a quelques jours. Je commence par équiper ces panneaux avec les profilés "équerre". Les équerres sont sciées à chaque changement d'angle, et rivetées au panneau :
Pour les panneaux supérieur et inférieur, je veux utiliser une seule plaque que je plierai à chaque angle.
La plaque mesure 4 mm d'épaisseur. Pour la plier, je réalise une entaille à la défonceuse :
Je pensais que ça suffirait pour plier la plaque, mais elle tient encore bien. J'ai peur de la casser.
Plutôt que d'approfondir l'entaille, je teste une autre idée : le chalumeau !
Ca marche !
Je repère le deuxième angle et je réalise la deuxième entaille :
Plus qu'à riveter tout ça ensemble :
La poussière sur les panneaux provient de leur ancienne utilisation. Je n'avais pas pris la peine de l'enlever... Je le ferai avant de réaliser le deuxième panneau qui fermera la boîte, sinon ça risque d'être plus difficile après !
Si tout va bien, je réalise le deuxième panneau ce soir.
A suivre !
Bonne soirée,
Bonsoir,
Et voici le conduit avec le panneau inférieur :
Prochaine étape : finir les extrémités, pour raccorder le conduit au soupirail d'un côté et à la turbine de l'autre.
Bonne nuit !
Bonsoir,
J'ai terminé le conduit, en ajoutant des équerres aux extrémités. Ces équerres serviront à raccorder le conduit sur le mur et sur la turbine. J'ai également préparé la plaque d'interface entre la turbine et le conduit :
Ensuite, j'ai présenté le conduit au mur :
Ca se présente plutôt bien, mais il y aura du boulot pour combler les trous entre l'équerre inférieure et le mur :
La fixation se fera par les équerres latérales :
Bonne soirée !
Bonjour,
Juste pour ta gouverne, un petit détail de vocabulaire ; ce que tu appelles équerre se nomme une cornière
Yann
Bonjour Yann,
Ah, j'ai toujours eu du mal avec ce terme. Quand je pense au mot "cornière", je vois une cornière à piano, donc je pense à une articulation, ou à une charnière... ;)
Bref, merci pour ta précision.
Envoyé par matlegore
Bonjour Yann,
Ah, j'ai toujours eu du mal avec ce terme. Quand je pense au mot "cornière", je vois une cornière à piano, donc je pense à une articulation, ou à une charnière... ;)
Bref, merci pour ta précision.
Bonsoir,
J'ai fabriqué un support en bois provisoire, pour pouvoir présenter la turbine à son emplacement définitif :
Avec un peu d'imagination, j'ai trouvé de quoi présenter tout ça à la hauteur :
Pour fixer le moteur au plafond, j'ai deux solutions en tête.
La première solution serait de fixer la turbine au niveau de sa jonction avec le conduit. La turbine serait alors en porte-à-faux.
La seconde solution serait de suspendre la turbine, en utilisant les nombreux trous présents sur ses flasques.
J'ai une préférence pour la deuxième solution.
Il faudra que je gère également le perçage au plafond. La position de mon moteur n'est pas très heureuse, je tombe en pleine jonction poutrelle / hourdis :
A suivre...
Bonjour Matlegore:)
pour ta deuxième solution
un rail type Mupro fixé sur les Hourdis qui dépasse de chaque coté pour éviter de percer la poutrelle ( ce qui est interdit) et ensuite le système de suspension : tige fileté ; feuillard autre rail selon le poids voir pour exemple le lien en dessous
(c'est juste pour donner une idée pas obligé d'acheter ce type de rail assez cher ):)
attention toutefois le perçage de hourdis est délicat trop de percussion sur la perceuse fendra le hourdis . pour la fixation sur sur le hourdis l'utilisation des chevilles chimique est une solution costaud
autre chose à laquelle il faut porter attention les vibrations du ventilateur qui peuvent se transmettre à la dalle en PPB (caoutchouc ; silentbloc etc. ) à prévoir etc.
Rail de montage | Systeme de rail | le rail de montage
amicalement Ricou26:)
Bonjour,
Pour la suspension sous hourdis, il y a les suspentes type "Placostyl". Le problème c'est que c'est généralement vendu par 100...
Bon courage.
Bonjour Ricou26 et Locouarn,
Merci pour vos précieux conseils !
Je te rassure Ricou26, je n'avais aucune intention de percer cette poutrelle, ça ne m'inspirait pas du tout. ;) Mais je ne savais pas que c'était interdit... Quand on y pense, c'est plutôt une bonne chose.
J'ai déjà percé mes hourdis à un autre endroit, pour régler ma sellette de parapente. Pas de dégâts, j'avais fait ça avec un copain artisan de la Drôme (surnommé Ricou, ça ne s'invente pas :D).
J'avais utilisé ces chevilles :
Ca tenait un gaillard sans problème, avec 2 chevilles. Le moteur fait 25 kg, ce n'est pas beaucoup, mais il y a les vibrations. Je vais donc suivre ton conseil est prendre du chimique.
Je vous tiens au courant !
Bonne journée,
Bonsoir,
J'ai trouvé mon bonheur :
Rail MS SaMontec Largeur 27mm Hauteur 18mm long.3m : Fischer Erico 79557Double ecrou HS pour profils de rails standard M08x30 Fischer 590220
Tige filetee adx din975 acier zinguee m8 x 1 metre Bossard
C'est commandé, ça arrivera dans 2-3 jours au boulot. Il faudra que je coupe le rail sur-place, avant de le ramener chez moi à vélo. Un rail de 3 mètres sur un vélo, c'est un peu dangereux ;)...
En attendant, je vais fabriquer un support pour la turbine, comme sur la photo suivante :
Le support sera monté sur les rails inférieurs, via des silentblocks, les rails étant suspendus au tiges filetées, elles-mêmes suspendues aux rails du plafond.
Bonjour,
Suite du feuilleton ! ;)
J'ai d'abord réalisé un support pour la turbine, à partir de tôle d'aluminium de récupération, découpée à la scie sauteuse puis percée et vissée :
Pour fixer la tôle sur la turbine, j'ai démonté le moteur, en laissant la cage à écureuil à l'intérieur de l'escargot. De cette manière, j'ai pu passer les mains en déplaçant la cage en fonction de mes besoins, pour installer les rondelles et les écrous.
J'en profiterai pour passer un petit coup de nettoyage au moteur :
J'ai reçu le matériel pour la fixation au plafond : barre de fixation, tiges filetées, écrous et rondelles.
Je me suis fait livrer à mon travail. Pour ramener tout ça chez moi à vélo, j'ai d'abord découpé ma barre de 3 mètres, en 4 morceaux :
Ensuite, direction la maison.
J'ai d'abord roulé comme ça :
Mais les gens me regardaient un peu bizarrement ;). Donc, avant de mettre la honte à mes enfants à l'école, j'ai opté pour une solution plus conventionnelle :
J'ai repéré les emplacement des rails au plafond, afin de choisir les emplacements des trous dans les hourdis :
Après un perçage et une fixation des chevilles sans encombres, voici la turbine installée provisoirement avant d'ajuster sa position :
J'ai monté les cornières sur des silentblocks. Pour l'instant, c'est juste posé. Je couperai et percerai les cornières une fois que tout sera positionné définitivement.
Je vais maintenant m'attaquer à la fixation du conduit sur le soupirail. Ensuite, j'accouplerai la turbine, afin de la fixer définitivement.
Je suis bien content que tout cela avance. J'ai hâte de travailler sur le bras aspirant.
Bonjour Mathieu:)
félicitation
c'est un super boulot (comme un pro quoi ):)
tient un étau Dolex du bon matériel cet étau :D
moi j'ai un gros Sambre et Meuse :)
amicalement Ricou26:)
Bonjour,
Bel avancement, le feuilleton est agréable a suivre ! ;)
J'aurais juste une petite remarque: Dans tous les cas où j'ai pu voir une installation suspendue (quelle qu'elle soit) avec utilisation de silentblocks, ces derniers étaient toujours placés au plus haut, entre plafond et suspentes. Je suppute qu'un silentblock fonctionne au mieux quand placé entre une partie porteuse "solide" et la partie susceptible de vibrer...:confused:
Hâte de voir le bras articulé.
Envoyé par Tharkey
Bonjour,
Bel avancement, le feuilleton est agréable a suivre ! ;)
J'aurais juste un petite remarque: Dans tous les cas ou j'ai pu voir une installation suspendue (quelle qu'elle soit) avec utilisation de silentblocks, ces derniers étaient toujours placés au plus haut, entre plafond et suspentes. Je suppute qu'un silentblock fonctionne au mieux quand placé entre une partie porteuse "solide" et la partie susceptible de vibrer...:confused:
Hâte de voir le bras articulé.
Bonjour Ricou :-)
[QUOTE]
c'est un super boulot (comme un pro quoi ):)
Avec des conseils de pros ! Merci pour ton aide.
[QUOTE]
tient un étau Dolex du bon matériel cet étau :D
Celui de mon boulot, c'est le tout beau tout neuf.
Dans mon atelier, j'ai l'ancien modèle du boulot que mes collègues ont cassé en voulant s'en servir comme presse, genre en mettant une barre de 2 m de long pour faire levier :confused:.
Vu qu'il partait à la benne, je l'ai récupéré.
Le problème, c'est qu'il n'avait pas de noix séparée.
Le filetage trapézoïdal était usiné dans la masse de l'étau.
Et il n'y avait pas assez de matière pour tenter d'insérer un nouveau filet.
Du coup, j'ai scié l'ancienne noix, limé, puis installé un nouvel écrou trapézoïdal que j'ai vissé par le dessous.
Je ne sais pas si j'ai la même solidité que le modèle d'origine, mais ça suffit pour tenir un cadre de vélo, par exemple.
Bonjour Tharkey,
avec utilisation de silentblocks, ces derniers étaient toujours placés au plus haut
Envoyé par matlegore
Bonjour Ricou :-)
Avec des conseils de pros ! Merci pour ton aide.
Celui de mon boulot, c'est le tout beau tout neuf. Dans mon atelier, j'ai l'ancien modèle du boulot que mes collègues ont cassé en voulant s'en servir comme presse, genre en mettant une barre de 2 m de long pour faire levier :confused:.
Vu qu'il partait à la benne, je l'ai récupéré.
Le problème, c'est qu'il n'avait pas de noix séparée. Le filetage trapézoïdal était usiné dans la masse de l'étau. Et il n'y avait pas assez de matière pour tenter d'insérer un nouveau filet. Du coup, j'ai scié l'ancienne noix, limé, puis installé un nouvel écrou trapézoïdal que j'ai vissé par le dessous. Je ne sais pas si j'ai la même solidité que le modèle d'origine, mais ça suffit pour tenir un cadre de vélo, par exemple.
.
Bonsoir
Je trouve le terme "travail de pro " inapproprié sans vouloir être vexant .
Cependant votre idée de départ en tôle était bien meilleure et durable comparée au "plexi" (J'ai pris le train en retard)
Concernant les silentbloc , le travail en compression est idéal.
Concernant les VMC certains modèles pour bâtiments collectifs ou tertiaire sont parfaits pour ce type d'utilisation.
Il n'y a pas que le débit qui est important , mais le pression statique. ( la capacité du ventilateur a contrecarré les pertes de charges)
Cordialement
Bonjour,
Je trouve inappropriée, sans vouloir être vexant, cette discussion à propos de l'installation des silentblocs dès l'instant que l'on ne sait pas quelle est leur configuration. Il y a des dizaines de types de silentblocs et la consultation de la notice d'installation s'impose.
En effet la direction des déplacements possibles impose tel ou tel modèle.
Il faut faire par ailleurs attention à choisir un modèle qui offre une sécurité en cas de rupture du caoutchouc pour que l'objet suspendu ne chute pas.
Un conduit en tôle est beaucoup plus bruyant qu'un conduit en matière plastique qui est en plus, moins lourd et inoxydable.
Yann
Bonjour à tous:)
Décidément il y a beaucoup de choses inappropriés sur ce forum ;)
lorsque j'ai écris travail de pro ça concernait le système de fixation au plafond pas l'utilisation du plexiglas pour faire une pièce rectangulaire réduite
après l'utilisation de la tôle galvanisée pour réaliser la réduction ou des gaines et tout à fait appropriée ;)
en ventilation industriel ( et ce ventilateur en fait parti par son gabarit est sa puissance il ne s'agit pas d'une VMC de villa ) sur les gaines rectangulaires on n'utilise pas le plexiglas . je suis bien d'accord avec yanng22 ;)
après il existe pleins de choses pour réduire le bruit pièges à son etc.
mais bon il ne s'agit pas non plus de la ventilation ou du chauffage d'une salle de cinéma ça ne va pas tourner 24 heures sur 24 c'est ponctuel ;)
de toute façon ça fera du bruit du fait de la réduction brutal sur l'extraction et la non possibilité de faire varier la vitesse de rotation du moteur ( sans augmenter le prix de revient)
pour Mathieu l'utilisation du plexi était plus simple
pour la tôle galva il faut une plieuse sinon on se retrouve avec des angles vifs et beaucoup de rivets pops pour tout assembler et c'est moche
la même chose pour les silentblocs en suspension il faut augmenter la résistance donc plus gros forcément
le support actuel est parfait surtout pour la mise ne place ou maintenance du ventilateur de 25 kilos lorsqu'on est seul :(
l'inverse en suspension est moins commode soutenir le ventilo en mème temps que l'on fait prendre les écrous pas facile
cordialement Ricou26 :)
Bonjour
En effet RICOU il nous manque toujours cette troisième main pour mettre en place le petit écrou qui ne veut pas aller en place. ;)
Pour les silent bloc , comme le dit YANN , le choix se fait en fonction de l'utilisation, du poids , des vibrations , du milieu, etc
Silent bloc en suspension
Pour le conduit en plastique de récupération avec des cornières alu, le faitde remplacer le plastique par de la tôle alu , galva ou autre , n'aurait pas changer grand chose a la mise en oeuvre ou au bruit.
Pour le bruit il existe des silencieux de gaine assez efficace.
Sur le bras que j'ai dans l'atelier j'ai mis un ventilo de hotte de labo et ça marche plutôt bien.
Attention si vous installez un filtre avec les poussières d'aluminium , cela devient dangereux.
Cordialement
Bonsoir,
J'ai fixé le conduit au mur et j'ai mis en place la turbine et son moteur à leur emplacement définitif.
Finalement, j'ai remplacé mes silent-blocs de récupération par des patins en caoutchouc plus fins. Les silent-blocs étaient trop épais et ne me laissaient pas la marge nécessaire pour régler la hauteur de la turbine avec les tiges filetées.
J'ai laissé une bonne longueur de rails à l'arrière de la turbine, pour pouvoir la reculer lorsque je dois intervenir sur le conduit.
Pour l'instant, je n'ai pas encore géré les étanchéités, en particulier le raccord entre le conduit et le soupirail où il y a un gros jour.
Pour info, je prévois d'installer une variateur plus tard, car d'une part la turbine est quand-même très puissante ! Je devrais m'en sortir pour pas trop cher. C'est de l'électronique, ce n'est vraiment pas la partie qui m'inquiète le plus ;).
Bonne soirée,
Bonjour,
Afin de limiter les fuites au niveau de la jonction entre le conduit et le mur tordu qui est autour du soupirail, j'ai ajouté une plaque métallique :
Je mettrai de la mousse expansive pour combler les interstices entre le mur et la plaque.
Et voici la première mise en route de l'ensemble, en vidéo :
https://youtu.be/Crfm77r-L58
Côté bruit, ça en fait, certes, mais j'ai l'impression que c'est comparable à la turbine seule.
Il y a des fuites d'air, mais pour l'instant, je ne vais pas chercher à rendre plus étanche : je vais passer à la réalisation du bras. Je n'ai pas encore bien défini la solution que je veux mettre en place, mais j'espère que le long week-end sera fructueux ! :-)
Bonjour Mathieu:)
et pour l'arrivée d'air dans ta cave as tu suffisamment de dimension sur l'arrivée d'air naturel?
pour éviter de sucer tout l'air de ta cave ( le paquet de cacahuète sous vide ) avec ton aspirateur de fumée
je pense que le variateur de fréquence sera nécessaire mais bon tu vas tester sans des que ton bras sera construit et opérationnel:)
bonne chance pour la suite de ton projet et merci pour ce partage
amicalement Ricou26:)
Bonjour Ricou :),
J'ai un deuxième soupirail de la même taille, à 3 mètres du premier.
Pour l'instant, il est raccordé à mon sèche linge et à ma VMC, donc il n'est pas encore configuré pour apporter suffisamment d'air en entrée.
D'ailleurs, quand je mets en route la turbine et que la VMC éteinte, le flux d'air entrant force le clapet anti-retour de la VMC à sortir :D
Voici le fonctionnement normal du clapet avec la VMC :
https://youtu.be/i4f7aQ07cMs
Et le clapet lorsque la VMC est éteinte et la turbine allumée :
https://youtu.be/x0miAehZe0c
On ne devrait pas maltraiter les clapets comme ça ;)
J'ai une autre piste intéressante pour amener une entrée d'air. De l'autre côté de ma cave, j'ai un ancien tuyau d'évacuation d'eaux usées qui débouche du mur de ma cave :
Auparavant, il devait tracer tout droit jusqu'au conduit d'évacuation d'eaux usées de la rue, sur lequel les évacuations modernes de ma maison sont désormais raccordées :
Lors de grosses pluies, il arrive qu'un peu d'eau sorte de ce tuyau. Logiquement, ce tuyau devrait être uniquement sous ma maison, mais comme cette dernière a au moins 200 ans, il n'est pas impossible qu'elle ait subi de nombreuses modifications et que ce tuyau débouche actuellement dans mon jardin. J'ai essayé de sonder dans le tuyau pour connaitre sa longueur. J'ai arrêté au bout de 7 mètres, car je n'avais plus assez de profilés en tous genres à mettre bout à bout :o. Mais avec cette longueur, je pense que je suis déjà dehors, donc c'est encourageant. Si ça ce confirme, j'essaierai de retrouver le tuyau en creusant dans le jardin, puis j'aménagerai une bouche d'air propre et je ferai passer un conduit en plastique souple dans le tuyau d'évacuation (c'est un tuyau en amiante et un ancien tuyau d'eaux usées, 2 bonnes raisons de ne pas vouloir respirer de l'air qui passe directement dedans).
Avec le deuxième soupirail, ma crainte est de ré-aspirer une partie de l'air que j'ai rejeté 3 mètres plus loin. De plus, j'aspire de l'air qui est pile au niveau des tuyaux d'échappement des voitures, ce qui n'est pas idéal.
re :)
l'idée que je proposais la nécessité du variateur de fréquence ne concerne évidement pas que le bruit de la ventilation( il est bien évident que si ça tourne moins vite le bruit sera moindre )
mais aussi de trouver un juste milieu entre aspirer les fumées de soudage raisonnablement:) et le refroidissent de ta cave par un apport d' air extérieur trop important du fait de la puissance d'aspiration de ton aspirateur ( tu risque de te geler les miches en soudant l'hiver :D )
le fait est que ton aspirateur aspire du lourd :D
avec une aspiration moins importante par réduction de la vitesse de rotation de l'aspirateur tu auras dans ce cas besoin d'une section d'arrivée d'air moins importante :)
mais comme je l'ai dit plus haut tu feras tes essais sans variateur
amicalement Ricou26:)
Bonsoir,
La construction du bras commence ! :)
Le bras sera composé de 2 tuyaux d'évacuation en PVC d'un mètre chacun, de diamètre 100 mm.
J'ai commencé par étudier le "coude" entre les 2 bras. Lorsque le bras ne sera pas utilisé, il sera replié verticalement sur lui-même et sera pendu à la turbine. J'ai donc conçu une articulation avec un axe de rotation qui permet aux deux tuyaux de se ranger l'un contre l'autre.
L'articulation en position droite :
En position rangement :
En position de pliage inversé, au débattement maximal :
L'articulation est fabriquée à partir de tôle d'aluminium découpée à la scie sauteuse.
L'axe de rotation est assemblé avec vis, rondelles et écrou, avec un frottement ajustable, qui permet de maintenir la position. Le poids des tubes sera compensé par un système qui n'est pas encore défini, mais à priori l'un des suivants : ressort, vérin, cordelette élastique (type sandove), poulie et contrepoids.
Voici une mise en scène du bras en position de rangement :
Et en position de travail :
Bonne soirée,
Bonjour
Déjà pour planter le décor je précise que dans le monde professionnel :
Comme précité pour concevoir un équipement on se base sur des recommandations de l’INRS.
Pour une aspiration de fumées de soudage les débits sont toujours très conséquents (dépend du polluant visé du mode de captation, de la dimension de la bouche et de l’écart entre le point d’émission prévisible du polluant et la bouche.
La filtration est très fortement déconseillée car : elle fait appel à des consommables difficilement contrôlables et extrêmement cher à l’usage (il faudrait utiliser des filtres absolu à plusieurs centaines d’euros pour les poussières et des filtres à charbon pour les gaz nocifs qui sont également très cher).
Donc la filtration est à bannir.
Il est tout à fait possible créer plusieurs points d’aspiration sur un réseau d’aspiration centralisé.
Les fumées de soudage quant on les aspire sont un mélange d’air de gaz issus du soudage et de poussières métalliques ce qui entraine des contraintes techniques.
Pour embarquer la poussière et ne pas la laisser en chemin dans les gaines il faut des vitesses de circulation d’air très élevées. Donc les ventilateurs ont des pressions d’aspiration extrêmement élevées (qui peuvent être de plusieurs milliers de Pa).
On a donc du fait de la poussière de l’abrasion dans le réseau et éventuellement un risque d’explosion de poussière (les poussières métalliques pouvant éventuellement s’enflammer selon le métal travaillé).
La quantité de poussière peut être importante surtout si l’on profite du system pour aspirer les poussières de meulage, tronçonnage, ont peut aussi raccorder un ban de découpe automatisé.
Si la quantité de poussière est importante on passe l’air par un dépoussiéreur avant de le rejeter dehors.
Si il y a risque d’explosion tout doit être atex : bras aspirant, flexibles, réseau de gaine rigide, dépoussiéreur, ventilateur (ne pas jouer avec ça les conséquences peuvent être inimaginables).
Pour ces raccordements normalement cela se fait en gaine pour transport de matière : un type de gaine en tôle d’acier peinte ou galvanisé roulée et soudée. Les éléments sont assemblés entre eux soit par des colliers spécifiques sur un bord tombé soit par brides boulonnées. La tôle étant plus ou moins épaisse selon le besoin la gaine résiste à l’abrasion assez longtemps. Les hottes et pièces de forme de gaine sont faites en tôle soudée. Si il y a un risque explosif tout est mis à la terre.
Les ventilateurs sont des modèles spéciaux pour un air chargé en poussière, légèrement chaud, éventuellement anti-étincelle et bien évidement avec une très forte pression.
Les silencieux à connecter sur ces réseaux sont renforcés pour ne pas être détruit « trop vite » par le flux d’air et les poussières qui vont les traverser à haute vitesse.
Et enfin tout l’air que l’on extrait de l’atelier doit être compensé avec un chauffage en hiver et éventuellement un rafraichissement en été. Donc il y a aussi parfois tout un system d’apport d’air neuf pour la compensation de l’air extrait.
Conclusion : C’est complètement impossible à faire chez sois sous cette forme.
Même la plus part des entreprise qui n’ont pas un gros atelier n’on rien parce que c’est tellement cher que ce n’est tout simplement pas finançable.
Solution réalisable : Réservée au bricoleur
Donc en étant déjà plus raisonnable on peut se baser sur un matériel issu du traitement d’air qui sera plus facile à trouver et finançable même si cela ne sera tout de même pas donné.
Ventilateur :
Pour le ventilateur qu’a choisi matlegore c’est le bon choix en matière de type en restant dans un budget raisonnable. Bien évidement ces appareils sont conçu pour de l’air propre ce qui n’est pas notre cas donc ils souffriront plus que dans des conditions normales (prévoir un nettoyage régulier pour les préserver au maximum).
Par contre je conseille fortement de prévoir une pression conséquente surtout si vous utilisez un bras aspirant et qu’il y a beaucoup d’articulations :
De manière à donner une idée.
Environ 200 à 300pa devrait être suffisant si le point d’aspiration est quasiment sur le ventilateur et le rejet quasi directe
Environ 500 à 600Pa si vous prévoyez de gainer le raccordement.
Bon si vous mettez 10 coudes et 15m de gaine ça pourrait très bien faire 1000pa voir plus mais de toute manière il faut calculer au cas par cas.
Gaines :
Les gaines les plus utilisées sont en tôle d’acier galvanisé (il y a d’autres produits comme le fibair, des panneaux coupe-feu et je ne parle même pas des plastiques de toute sorte utilisés entre autre pour les milieux corrosifs). Mais il faut savoir que des gaines en bois, en carreau de plâtre, en maçonnerie cela fonctionne.
Conclusion pour les pièces de raccordement faites comme vous voulez, utilisez une solution que vous maitrisez et ne vous prenez pas la tête.
Réglage de débit :
Je ne pense pas qu’il soit intéressant de régler le débit avec un variateur sur le moteur.
Pour le débit il suffit d’acheter ou de bricoler un registre (ni plus ni moins qu’un genre de volet qui va pouvoir obturer plus ou moins la gaine et donc laisser passer plus ou moins d’air).
Un registre à guillotine et très facile à bricoler en bois.
Un registre tournant est aussi assez facile à réaliser.
Pour l’acoustique :
A moins d’en avoir vraiment l’envie je dirais qu’il vaut mieux abandonner l’idée des silencieux du commerce car ils courteront aussi cher que le ventilateur voir même plus.
En principe un silencieux se calcul au cas par cas en fonction du réseau du ventilateur et du local d’installation (tout un programme). Donc il va falloir simplifier.
Vous obtiendrez une atténuation du bruit et pour pas cher en tapissant l’intérieur de vos plénums (les boites de raccordement) d’une mousse souple collée à la paroi.
Pour un effet plus conséquent créer des cloisons dans le plénum et les tapisser également de mousse pour en faire un genre de silencieux rectangulaire (prévoir un espacement entre plaque assez faible d’environ 5 à 10cm entre les garnitures en mousse). Ce qui compte c’est que les passages d’air soient le plus long possible (si ils pouvaient faire 1m ce serait bien en dessous de 50cm il n’y aura pas beaucoup d’effet). Il faut que la section de passage totale entre les cloisons ne soit pas trop faible (sans calcul je vous dirais qu’il faut à minima qu’elle soit aussi grande que la gaine).
Bonne journée.
Bonjour jacky11,
Merci pour tous ces éléments très détaillés !
Bonne journée,
Bonjour Jacky111:)
tu dis ceci en dessous
Réglage de débit :
Je ne pense pas qu’il soit intéressant de régler le débit avec un variateur sur le moteur.
Pour le débit il suffit d’acheter ou de bricoler un registre (ni plus ni moins qu’un genre de volet qui va pouvoir obturer plus ou moins la gaine et donc laisser passer plus ou moins d’air).
Un registre à guillotine et très facile à bricoler en bois.
Un registre tournant est aussi assez facile à réaliser.
donc tu obtures avec ton registre sur l'aspiration
ça va drôlement augmenter le bruit d'aspiration en réduisant de diamètre de passage de l'air
en plus la tuyauterie d'aspiration est en DN 100 sans réduction de vitesse je pense que ça va aspirer en plus de la fumée vu la puissance de cette turbine quelques bricoles qui trainent sur l'établi
à vu d’œil cette turbine a une entrée de 20 voir 25 cm de diamètre ( à confirmer par Mathieu ) pour réduire à 100 mm il faut calculer un cône progressif
amicalement Ricou26:)
Bonjour Ricou :),
Envoyé par ricou26
je pense que ça va aspirer en plus de la fumée vu la puissance de cette turbine quelques bricoles qui trainent sur l'établi
à vu d’œil cette turbine a une entrée de 20 voir 25 cm de diamètre ( à confirmer par Mathieu )
Bonjour,
Personnellement j'aurais regardé à utiliser de la gaine souple en diamètre 200 mm.
Il me semble que ce serait moins de travail et plus efficace car une telle réduction de diamètre risque de poser problème.
Une grosse perte de charge en aspiration va causer un manque d'air au niveau de la turbine (elle va travailler dans le "vide") et elle va perdre toute son efficacité.
Ne pas oublier que cette turbine fonctionne par effet centrifuge et si elle ne reçoit pas suffisamment d'air par son centre elle risque de créer une aspiration par la sortie et perdre ainsi son efficacité.
C'est une notion capitale dans le fonctionnement des hélices d'avion/éolienne le rapport de la surface du disque total balayé sur la surface effective des pales.
On peut assimiler cela à une étanchéité amont/aval.
Les courbes des turbines qui comprennent les paramètres débit et pression amont et aval sont à étudier de très près.
Yann
Envoyé par Yann
Bonjour,
Personnellement j'aurais regardé à utiliser de la gaine souple en diamètre 200 mm.
Il me semble que ce serait moins de travail et plus efficace car une telle réduction de diamètre risque de poser problème.
Une grosse perte de charge en aspiration va causer un manque d'air au niveau de la turbine (elle va travailler dans le "vide") et elle va perdre toute son efficacité.
Ne pas oublier que cette turbine fonctionne par effet centrifuge et si elle ne reçoit pas suffisamment d'air par son centre elle risque de créer une aspiration par la sortie et perdre ainsi son efficacité.
C'est une notion capitale dans le fonctionnement des hélices d'avion/éolienne le rapport de la surface du disque total balayé sur la surface effective des pales.
On peut assimiler cela à une étanchéité amont/aval.
Les courbes des turbines qui comprennent les paramètres débit et pression amont et aval sont à étudier de très près.
Yann
Envoyé par ricou26
Bonjour Yann:)
entièrement d'accord avec toi
d'ailleurs c'est déjà réduit à l'extraction sur le soupirail
par contre pour un gaine en 200 il faut trouver quelque chose de pas trop lourds ni trop fin en épaisseur (qui sera fragile et qui se percera d'un rien ):(
de la gaine de VMC ce n 'est pas costaud du tout par exemple
amicalement Ricou26:)
re:)
oui je sais ( un très mauvais choix)
il m'arrive souvent de changer des groupes VMC ainsi que les gaines dans les combles ou sous les toitures
donc il me semble mais je peux me tromper tant mieux si c'est le cas:) mais sur la photo en dessous la liaison souple ressemble à de la gaine de VMC:confused:
voila pourquoi j'ai écris (ce n'est pas costaud du tout )
cordialement Ricou26:)
Bonsoir Yann,
Dans l'idéal, j'aimerais bien réaliser un bras avec une gaine en diamètre 200 mm. J'ai choisi du 100 mm par facilité, car on trouve facilement du tuyau en PVC de ce diamètre dans les grande surfaces de bricolage, mais j'ai conscience que cela compromet grandement les performances.
Par contre je n'avais pas envisagé d'utiliser directement une gaine, plutôt qu'un bras compliqué. C'est une très bonne idée que je garde sous le coude ! Je peux imaginer une sorte de pied réglable pour tenir la bouche d'aspiration, que j'amènerais au voisinage de la zone à aspirer. Ou bien fixer directement la bouche sur la table de soudage.
Des gaines de 200 mm, il y en a, mais elles ne sont pas données. Je vais continuer de chercher pour voir si j'en trouve à des prix intéressants.
Ricou, oui, tu m'as démasqué, c'est bien de la vilaine gaine de VMC :(. J'en avais sous la main, alors j'ai mis ça pour voir comment se comportait mon coude. Je testerai le bras avec ça, mais je changerai sans doute pour du plus costaud.
Dans tous les cas, je vais aller au bout de la première idée, c'est à dire le bras avec la gaine de 100 mm, et je testerai pour voir le débit effectif. Et si ça n'est pas satisfaisant, on passera à une gaine de 200 mm.
Merci pour vos conseils.
re:)
un rail au plafond avec un système de roulette qui soutient la gaine soupe à plusieurs endroits et possibilité de tout ramener à coté du groupe une fois le soudage terminé
me semble commode ?
amicalement Ricou26:)
Re :),
Oui, très bonne idée.
Bon, avec tout ça j'ai de quoi m'occuper la semaine prochaine ! :D
Bonsoir,
J'ai effectué des tests d'aspiration en diamètre 100 mm, et je confirme que la "puissance" d'aspiration s'effondre lamentablement.
Je n'ai pas quantifié cette perte, j'ai juste constaté en approchant la main que ça n'aspirait plus grand chose...
J'ai même déconnecté la VMC du soupirail d'entrée, pour avoir une prise d'air plus directe, mais ça ne change pas grand quasiment rien : toute la perte doit se faire dans le tuyau qui est sur le bras.
Donc, je passe au plan B : 200 mm.
J'ai trouvé le tuyau suivant, à un prix que je suis prêt à payer :
Flexible tuyau d'aspiration PU7 dia 200 mm - Probois machinoutils
Sur ce site, je pense que c'est le même produit, avec une fiche technique plus détaillée :
Tuyau flexible d'aspiration, PU 0,6mm, O200mm, prix au metre coupe
Avant que je le commande, avez-vous un avis sur ce produit ? Il est indiqué pour les fumées de soudure, d'après sa fiche.
Cordialement,
Bonsoir Mathieu :)
bien oui les craintes de Yann se sont confirmées:)
c'est abordable à condition de pas en prendre 30 mètres:D
je pensais mème que ça serait plus cher que cela au mètre agréablement surpris il est compatible fumées de soudage c'est bon :)
en tous cas une gaine de VMC n'aurait pas fait long feu sans mauvais jeux de mots ;)
ça mon donne des idées pour un truc que j'ai en cours ce flexible comme quoi
ton retour va me servir :p
amicalement Ricou26:)
Bonjour Ricou :),
Merci pour ton retour !
Ca y est, c'est commandé.
Content que ça puisse t'inspirer pour tes projets :)
Bonne journée,
Bonsoir,
J'ai reçu le flexible de 200 mm, :
J'ai monté le tuyau sur la turbine et je l'ai laissé pendre en l'amenant sur un plan de travail, pour effectuer un premier test.
J'ai filmé le soudage avec la turbine éteinte, puis allumée :
https://youtu.be/FojXAFOpALg
Je suis très content de l'efficacité de l'aspiration !
Contrairement à l'ordre de la vidéo, j'ai d'abord effectué le premier test avec la turbine allumée.
En procédant de la sorte, cela m'a permis de sentir s'il y avait des odeurs avec un nez "neuf".
Je n'ai senti aucune odeur, c'était très propre.
Pour la suite du projet, je vais m'attaquer à la bouche d'aspiration qui sera montée à l'extrémité du flexible.
Elle intégrera un pare-étincelles.
Ensuite, je m'occuperai de la fixation du flexible au plafond.
Ca commence à prendre une forme qui me plaît ;)
Bonne soirée,
Bonjour Mathieu:)
content pour toi que ça fonctionne
mais pense aussi à investir dans une cagoule;)
afin d’éviter d'utiliser ce masque à main de pacotille :(;)
pour le TIG ça sera indispensable de toute façon ;)
amicalement Ricou26:)
Bonjour Ricou :)
Envoyé par ricou26
Bonjour Mathieu:)
content pour toi que ça fonctionne
mais pense aussi à investir dans une cagoule;)
afin d’éviter d'utiliser ce masque à main de pacotille :(;)
pour le TIG ça sera indispensable de toute façon ;)
amicalement Ricou26:)