Bonjour tous,
De plus en plus de sites industriels obligent les soudeurs à se protéger le dessus de la tête des chutes d'objets et heurts éventuels.
Nous avons des cagoules ventilées Speedglas 9100 MP que certains soudeurs portent volontiers mais d'autres ne les portent pas car ils les trouvent beaucoup trop lourde (Merci les TMS ...)
Nous avons essayé différents modèles de ce type.
Et vous ?
Etes vous confronté à cette demande de vos clients ?
l'appliquez vous dans votre entreprise ?
Si oui, quel type d'EPI utilisez vous ?
Si non, quel parade mettez vous en oeuvre pour protéger la tête de vos soudeurs ?
Merci de vos retours.
Bonne journée.
Bonjour
Ce type d'équipement n'a pas d'alternative si ce n'est la version cagoule passive (système moins pratique mais moins fragile et moins onéreux) mais cela ne change rien au poids et à l'encombrement.
Pour les marques speedglas est une référence mais il suffit de regarder sur les sites des autres marques pour comparer.
Il n'y a rien à faire pour le poids si ce n'est de choisir le modèle le plus léger possible mais alors on sacrifie l'option de la cassette relevable qui protège pourtant bien l'utilisateur des fumées durant les phases d'arrêt et de meulage.
En revanche l'usage d'un EPI quel qu'il soit doit être justifié par un risque réel et non pas pour faire bien devant le client ou faire plaisir à Mr sécurité comme on le voit trop souvent.
La base de tout travail est d'adapter l'équipement au besoin.
Le port des EPI lorsque ils sont utiles est une nécessité pas une option aucune discussions n'a de raison d'être ce devrait être un réflexe.
Une cagoule de soudage fixée sur le casque n'est vraiment indispensable que dans quelques situations très particulières (travail sur corde, travail en superposé inévitable).
Il peut être judicieux pour des travaux ou l'on manutentionne beaucoup à l'aide d'engins pour la mise en place des équipements avec de l'élingage.
Son utilisation n'a pas à être systématique.
Souder est déjà suffisamment compliqué pour ne pas se créer de gène supplémentaire.
Je met quiconque au défis d'aller souder avec un truc pareil derrière une nappe de tuyauterie.
De manière générale le casque de sécurité n'a de raison d'être que durant des travaux superposés (qui doivent de toute manière être évités au maximum car un casque pour une chute de petit outil, boulon et autres ça va mais pour une chute de gros objet c'est beaucoup moins bien voir 0).
Dans le cadre du levage d'une charge il est indispensable pour protéger en cas de balan mais en cas de chute l'intérêt est toujours égal à 0.
Si le chantier est bien organisé le monteur de charpente, le tuyauteur, le chaudronnier intervient sans coactivé dans son espace de travail (on ne soude pas à côté de l'électricien qui tire des câbles et on ne manutentionne pas au-dessus de sa tête).
Pour traverser le chantier on enlève la cagoule et ont remet le casque idem quant on travail à la nacelle on remet le casque pour la déplacer "une poutre sadique peut en cher une autre".
La première chose à réaliser est donc une organisation intelligente des espaces de travail avec l'ensemble des intervenants.
Evidement sur un chantier le client à tout intérêt à laisser le chantier se dérouler dans une situation de coactivité sauvage et permanente pour rogner sur les délais et reporter la responsabilité et les contraintes de la sécurité sur les intervenants en déclarant vous devez assurer votre propre sécurité.
La sécurité est un problème complexe qui doit être envisagé de manière globale pour être traité efficacement et donc au cas par cas et surtout pas en ressortant systématiquement la même recette toute faite "vive le PPSP copié collé immuable du 1er janvier au 31 décembre".
Envoyé par jacky111
Bonjour
Ce type d'équipement n'a pas d'alternative si ce n'est la version cagoule passive (système moins pratique mais moins fragile et moins onéreux) mais cela ne change rien au poids et à l'encombrement.
Pour les marques speedglas est une référence mais il suffit de regarder sur les sites des autres marques pour comparer.
Il n'y a rien à faire pour le poids si ce n'est de choisir le modèle le plus léger possible mais alors on sacrifie l'option de la cassette relevable qui protège pourtant bien l'utilisateur des fumées durant les phases d'arrêt et de meulage.
En revanche l'usage d'un EPI quel qu'il soit doit être justifié par un risque réel et non pas pour faire bien devant le client ou faire plaisir à Mr sécurité comme on le voit trop souvent.
La base de tout travail est d'adapter l'équipement au besoin.
Le port des EPI lorsque ils sont utiles est une nécessité pas une option aucune discussions n'a de raison d'être ce devrait être un réflexe.
Une cagoule de soudage fixée sur le casque n'est vraiment indispensable que dans quelques situations très particulières (travail sur corde, travail en superposé inévitable).
Il peut être judicieux pour des travaux ou l'on manutentionne beaucoup à l'aide d'engins pour la mise en place des équipements avec de l'élingage.
Son utilisation n'a pas à être systématique.
Souder est déjà suffisamment compliqué pour ne pas se créer de gène supplémentaire.
Je met quiconque au défis d'aller souder avec un truc pareil derrière une nappe de tuyauterie.
De manière générale le casque de sécurité n'a de raison d'être que durant des travaux superposés (qui doivent de toute manière être évités au maximum car un casque pour une chute de petit outil, boulon et autres ça va mais pour une chute de gros objet c'est beaucoup moins bien voir 0).
Dans le cadre du levage d'une charge il est indispensable pour protéger en cas de balan mais en cas de chute l'intérêt est toujours égal à 0.
Si le chantier est bien organisé le monteur de charpente, le tuyauteur, le chaudronnier intervient sans coactivé dans son espace de travail (on ne soude pas à côté de l'électricien qui tire des câbles et on ne manutentionne pas au-dessus de sa tête).
Pour traverser le chantier on enlève la cagoule et ont remet le casque idem quant on travail à la nacelle on remet le casque pour la déplacer "une poutre sadique peut en cher une autre".
La première chose à réaliser est donc une organisation intelligente des espaces de travail avec l'ensemble des intervenants.
Evidement sur un chantier le client à tout intérêt à laisser le chantier se dérouler dans une situation de coactivité sauvage et permanente pour rogner sur les délais et reporter la responsabilité et les contraintes de la sécurité sur les intervenants en déclarant vous devez assurer votre propre sécurité.
La sécurité est un problème complexe qui doit être envisagé de manière globale pour être traité efficacement et donc au cas par cas et surtout pas en ressortant systématiquement la même recette toute faite "vive le PPSP copié collé immuable du 1er janvier au 31 décembre".
Bonjour,
J'adhère totalement au commentaire de Jacky111 qui est plein de bon sens. Je voudrais juste ajouter une petite observation : Le casque de chantier suivant EN 397 est destiné à la protection contre la chute d'un objet. Ceci suppose (si vous avez porté ce type de casque cela vous semblera évident) que la personne se tienne debout, ou du moins la tête verticale. Or quand on soude, il est fréquent que l'on se tienne tête penchée et dans ce cas je crains que le casque ne soit pas très efficace. D'autre part, en cas de choc latéral ou de chute de l'utilisateur, le casque pour travaux en hauteur EN 12492 peut être plus approprié, sous réserve que la jugulaire soit bien réglée et attachée. Bref, la seule protection efficace est de proscrire les travaux superposés ou au voisinage immédiat de soudeurs (sauf cas de force majeure et sous réserve). La coactivité est un des plus grands risques d'accident. En cas de manutention, les soudeurs font une petite pause. On ne peut pas souder et être attentif aux risques extérieurs.
Cordialement.