Bonsoir,
Je recherche des informations sur le soudage à l'arc avec électrode de carbone pour restaurer des pièces moulées en bronze.
Je trouve sur le sujet, dans la documentation technique ancienne, des témoignages de résultats de soudure excellentes pour ces alliages.
Depuis l'avènement des techniques sous gaz inerte, la technique semble avoir été abandonnée.
Ai-je tort ?
Y a-t-il, parmi vous, un utilisateur actuel ou ancien de ce procédé qui pourrait témoigner de sa qualité de soudure supérieure (ou non) par rapport aux techniques modernes ?
Si oui, est-il toujours possible de pratiquer cette technique aujourd'hui ?
Où pourrais-je me procurer des recommandations sur ses paramétrages électriques, ses matériels et ses consommables ?
En condamnant le soufflage, à l'air comprimé, dans la technique du gougeage arc-air, ses matériels et ses électrodes de carbone, associés avec un apport de métal (en baguette) ne répondraient-ils à mon besoin ?
Merci pour vos retours.
Cordialement
Bonsoir,
Poser deux fois la même question dans deux rubriques ne vous permettra pas d'obtenir plus de réponses ni plus vite.
Je supprime donc le doublon posté dans la catégorie "divers".
Merci de votre compréhension.
Je suppose que le procédé que vous évoquez nécessite l'emploi d'un flux décapant et probablement un préchauffage ?
Il semble effectivement que le TIG soit désormais plus approprié.
Encore faudrait il connaitre plus précisément le type de restauration à réaliser, notamment la nature exacte et la quantité de matière à déposer car sur des pièces très massives vous serez vite limité par l'intensité nécessaire.
J'ai trouvé un document sur la réparation de cloches qui semble intéressant :
http://lussault.eu/1-Horlogerie-monumentale/CLO-DOC-40-RESTAURATION-DE-CLOCHES-ANCIENNES-PAR-SOUDURE.pdf
Cordialement.
Bonsoir,
Il n'était pas dans mon intention de doubler mes chances de réponses en doublant ma question.
J'ai découvert votre site, aujourd'hui, ainsi que son organisation.
Ma première question déposée était mal ciblée, alors je l'ai reformulé, en y apportant d'ailleurs plus de précisions, dans un forum technique plus adéquat.
Ainsi, je vous remercie d'avoir effacé ma première question, classée en Divers.
Vous avez vu juste, à propos de la métallurgie concernée.
Effectivement, mes recherches concernent le bronze à 22% d’étain pour réparer des cloches anciennes.
Il est effectivement nécessaire de procéder à un préchauffage du matériau, avant de mettre en œuvre les techniques de soudure, sous gaz inerte, employées aujourd’hui.
Pour la technique, dont ma documentation passée fait référence (Centre d’Information Cuivre Laitons Alliages – 1975), La protection du bain était assurée par la nature réductrice de l’arc au carbone Et un avantage avancé pour celle-ci était de s’affranchir d’une partie du préchauffage de la pièce à recharger.
De combien et comment ?
S’il y a du vrai dans cette littérature, j'aimerais pouvoir croiser cette information avec un autre retour d’expériences.
Voilà, la nature exacte de ma question.
Salutations
Bonjour,
Sujet bien intéressant sur une technique particulière
Ressource à télécharger sur notre site pour le soudage des alliages de cuivre :
http://www.soudeurs.com/vbdownloads.php?do=download&downloadid=22
Discussion sur nos forums sur le soudage TIG du bronze:
soudage tig du bronze
Voici une ressource sur Internet :
http://admin.copperalliance.eu/docs/librariesprovider18/soudage-brasage/le-soudage-du-cuivre-et-de-ses-alliages/06_bronzes.pdf?sfvrsn=2
Pour le retour d'expérience, Je ne pense pas que vous trouverez un spécialiste de cette technique sur le site.
Bien Cordialement,
Bonjour Dominique,
Effectivement ma recherche est très spécifique et je tourne un peu en rond.
Les ressources vous m'avez proposées sont soit le descriptif du process TIG moderne appliqué à la réparation des cloches (doc lussault), soit un extrait du document dont je fais référence du CICLA datant de 1975.
Je verrai bien pour les REX de vos abonnés, qui ne tente rien n'a rien !
Merci pour vos recherches et vos retours.
Cordialement.
il y a très longtemps j'ai utilisé des baguettes MMA pour souder du bronze.
C'était du genre sauve qui peut avec les fumées que dégageaient le soudage.
A part ça en TIG sur du cuivre, poste à fond ( 250A) sur épaisseur de 4 mm, cela ne le faisait pas, pas assez de puissance.
Quant au préchauffage cela dépend aussi du volume de la pièce, si vous vous attaquez au bourdon de Notre Dame ce n'est pas une mince affaire pour préchauffer la bête
Edit Modération
Le bourdon pèse au total 13,320 t et son battant pèse 470 kg. Le diamètre à la base de la cloche est de 2,62 m. Avant sa motorisation, elle devait être actionnée par huit hommes.
Le bourdon a été classé monument historique le 24 juillet 1944
Bonjour Tungstène,
Merci pour ce témoignage concernant du soudage manuel de bronze.
Effectivement, les intensités de travail pour le cuivre et ses alliages sont importantes.
Pour ma part, je ne parle pas de soudure ordinaire, mais de rechargement sur des épaisseurs de plusieurs centimètres.
Le soudage avec des baguettes enrobées n’est pas envisageable en raison du risque élevé d’inclusions de laitier.
Je réfléchis à cette possibilité d’utiliser cette technique du soudage à électrode en carbone (apparemment désuète), avec un apport de bronze à cloche en baguette.
Il semblerait que l’arc était plus stable, l’atmosphère idéalement réductrice et le couplage électrique plus dense.
Mais tout cela est à vérifier.
Pour la cloche de Notre Dame, avec les quantités de baguette à apporter pour recharger ses points de frappe, j’aurais trop peur d’attraper le bourdon.
Bonne continuation.
Envoyé par birclaur
Bonjour Dominique,
Effectivement ma recherche est très spécifique et je tourne un peu en rond.
Les ressources vous m'avez proposées sont soit le descriptif du process TIG moderne appliqué à la réparation des cloches (doc lussault), soit un extrait du document dont je fais référence du CICLA datant de 1975.
Je verrai bien pour les REX de vos abonnés, qui ne tente rien n'a rien !
Merci pour vos recherches et vos retours.
Cordialement.
Merci Dominique pour ce conseil avisé.
Bonne continuation.
pour ce qui est d'inclusion en MMA avec des électrodes pour le bronze, je n'ai pas souvenir que cela posait un problème,
Bonsoir tungstene,
Il ne fait aucun doute que la qualité de vos cordons étaient bonnes.
Le problème est de pouvoir garantir le retrait aisé et complet du laitier sur chacun d'eux avant de les superposer.
La qualité du rechargement de la robe d'une cloche est un aspect important de sa restauration.
Bonne soirée.
chez selectarc ils ont une gamme assez complète d'électrode MMA, il faut bien sûr éviter les inclusions de laitier , mais ça c'est surtout au niveau de la préparation, chanfrein ect, et lorsque l'on fait des cordons successifs veiller à ne pas se trouver avec des cordons faisant des angles rentrant
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J'ai oublié de vous repréciser qu'en faisant le pari de recharger une cloche avec des baguettes du même métal (bronze à 22% d'étain), je me prive de la possibilité d'utiliser des baguettes enrobées (car elles n'existent pas dans le commerce) et donc de faire appel au procédé MMA.
Heureusement que je suis fondeur et que j'ai la possibilité de me faire fabriquer des baguettes nues.
Merci de l'intérêt que vous portez à ma problématique.
Cordialement
Dans les souvenirs de ma boite crânienne, pour du gros préchauffage dans la première boite où j'ai bossé, j'ai préchauffé des plaques d'acier ambiance plus d'une tonne, avec un bruleur au fuel raccordé sur 9 bar d'air comprimé efficace mais impressionnant style réacteur d'avion.
Je veux bien vous croire, avec une détente de 9 bars, le sifflement pouvait être assourdissant.
Pour les préchauffages, à présent, avec les moyens modernes (électriques), c'est silencieux mais beaucoup plus cher.
Bonne journée.