Bonjour,
Suite à un changement de gaz de soudure, ma société renouvelle ses QMOS de soudures d'angles et en bout à bout de tôles.
Ceci est également l'occasion de développer des QMOS pour des assemblages assez récents dans l'entreprise : le soudage des tubes.
Un certain nombre de question me viennent à l'esprit :
- Corrigé moi si je me trompe mais il faut bien prendre en considération des QMOS supplémentaires pour les assemblages bout à bout sur tubes et par piquage?
Ceux-ci ne sont pas couverts par les QMOS en bout à bout de tôle et assemblages en T'
- De plus, pour les assemblages de tube sur tôle, la norme 15614-1 n'est pas très claire : faut-il également prendre en compte des QMOS spécifiques et se reporter à la norme 15613?
- Enfin, nous renouvelons actuellement les qualifications de nos soudeurs.
Il est dit au paragraphe 5 "Epreuve de qualification de mode opératoire de soudage" de la norme 15614-1 que le soudeur est qualifié lors de la réalisation du QMOS pour le domaine de validité approprié selon la norme prEN ISO 9606-1. Cette norme étant, d'après mes sources toujours en cours d'écriture, pouvons nous l'utiliser et donc utiliser les futurs QMOS afin de qualifier nos soudeurs'
Merci d'avance,
Cordialement,
Jaffas258
Bonjour jaffas258,
Quel gaz ou mélange de gaz vous utilisiez avant de refaire vos QMOS ?
Et quel nouveau gaz ou mélange de gaz vous utilisez maintenant ?
Il est effectivement fortement recommandé de faire un assemblage représentatif pour les soudures de piquages et d'angles et de compléter par un bout à bout pour les caractéristiques mécaniques (traction et pliages impossible à réaliser sur une soudure d'angle)
Le soudeur qui a réalisé avec succès la QMOS est par définition et voie de conséquence qualifié.
Il suffit de demander le certificat de qualification de soudeur à l'organisme.
Actuellement, c'est la norme NF EN 287-1 de 2011 qui est le référentiel européenne pour les qualifications de soudeurs par fusion sur acier.
Cordialement,
Merci de votre réponse.
Nous passons de l'ATAL 5 à l'ARCAL 21 (Air Liquide) donc d'un gaz de type M21 à M20 selon la norme ISO 14175.
Cordialement
Bonsoir jaffas258,
De plus, pour les assemblages de tube sur tôle, la norme 15614-1 n'est pas très claire : faut-il également prendre en compte des QMOS spécifiques et se reporter à la norme 15613? il n'y pas lieu d'appeler la 15613, la 15614-1 permet ce genre d'assemblage pour les validités de diamètres de tubes + toles + épaisseur la plus faible le tout en FW.
Pour information, reportez vous à votre certificat matière pour connaitre les éxigences en dureté et résilience:
extrait de NF EN ISO 15614-1:2005.
"Lorsque des essais sur la résilience à la flexion par choc et/ou de dureté sont spécifiées, les essais de flexion par choc doivent ètre réalisés dans la soudure obtenue avec la positioncorrespondant à l'apport de chaleur le plus élevé, et les essais de dureté doivent ètre réalisés dans la soudure obtenue avec la position correspondant à l'apport de chaleur le plus faible, ceci afin d'obtenir une qualification pour toutes les positions."
Etes vous bien sur de devoir refaire des QMOS suite à l'appel d'une nouvelle norme des gaz de soudage?
C'est pour le moins surprenant...
Bonsoir jaffas258 et bobléponge,
Pour répondre à bobléponge :
La norme NF EN ISO 15614-1 de 2005 précise en ce qui concerne le gaz :
8.5.2 Procédés 131, 135, 136 et 137
8.5.2.1 La qualification obtenue pour un gaz de protection est limitée au symbole du gaz selon l’EN 439.
Cependant la teneur en CO2 ne doit pas dépasser de 10 % celle utilisée pour qualifier l’épreuve de qualification du mode opératoire de soudage. Les gaz de protection non couverts par l’EN 439 sont limités à la composition nominale utilisée pendant l’épreuve.
Et pour enfoncer le clou, voici la fiche N° 27 AQUAP/SNCT
jaffas258, il semble donc que vous faites le bon choix en requalifiant vos modes opératoires de soudage.
Cordialement,