Bonjour,
Dans l'introduction de la norme NF EN 15614-1:2005 + A1:2008, il est mentionné que celle-ci n'invalide pas les normes précédentes de qualification
Est ce que cela signifie que les qualifications établies avant 2005 suivant EN 288-3 restent valides en l'état ou devons nous réactualiser ces anciennes qualifications suivant EN 15614-1?
Merci pour votre partage d'expérience sur ce sujet
Cordialement,
ROUILLE
Bonjour Rouille,
Effectivement la norme NF EN 15614-1:2005 + A1:2008 n'invalide pas les QMOS prononcées selon l'ancien référentiel.
Vous pouvez encore utiliser des QMOS prononcées selon l'ancienne norme NF EN 288-3 mais vous devez impérativement appliquer le domaine de validité imposé par cette norme NF EN 288-3.
Il s'avère qu'en 2010 les donneurs d'ordre obligent, d'une manière ou d'une autre, les constructeurs et fabricants à utiliser la norme NF EN 15614-1:2005 + A1:2008.
Dans la mesure du possible, faites transcrire vos procès verbaux de QMOS NF EN 288-3 les plus importants pour vous en NF EN 15614-1:2005 + A1:2008 par votre O.N.
Bonne continuation dans vos projets.
Cordialement,
Bonjour,
Merci pour cette réponse, nous poursuivrons donc l'acceptation des anciennes QMOS suivant la EN 288-3 en appliquant son domaine de validité.
Effectivement mon donneur d'ordre m'incite à transcrire ces anciennes QMOS selon la EN 15614-1 :2005 + A1:2008
Merci de plus j'ignorai la publication de cet amendement 1 de 2008 que je me procure au plus vite.
Cordialement
Rouille
Bonjour,
Suite aux avis précedemments donnés, qui m'interpellent fortement, et compte tenu par ailleurs du forcing de certains prestataires de service pour vendre des missions, veuillez trouver ci dessous mes remarques.
Les QMOS établies suivant la EN 288.3 et/ou la NF P 22-472 de 1984, 1989 ou 1994 ne peuvent être invalidées.
Seul le domaine de validité doit être mis à jour lors de la sortie d'une nouvelle norme qui vient chasser la précédente et, éventuellement, confère la EN 15614, il conviendra de réaliser des essais complémentaires afin de répondre aux exigences.
Conséquemment, un organisme quel qu'il soit ne peut refuser une QMOS qui aurait été établie selon une norme antérieure.
Pour ce qui concerne la transcr_iption d'une QMOS EN 288.3 (ou autre, d'ailleurs) en EN ISO 15614, que vous préconisez, pouvez vous me préciser SVP quelle(s) norme(s), quel(s) arrêté(s) ministériel(s) etc etc rend obligatoire, définit et régit cette transcr_iption'
Sur quelles bases vous appuyez vous pour demander que cette transcr_iption soit faite?
Qui entérine et vérifie cette transcr_iption'
De quoi s'agit il exactement'
De changer la page de garde pour faire plaisir aux DO?
Techniquement, ce genre de manip me paraît absolument inutile tellement il est simple pour un technicien ou un ingénieur soudeur de faire cette transcr_iption en instantané à la lecture de la QMOS existante.
Pouvez vous m'indiquer également, SVP, quels organismes sont habilités à le faire, toujours officiellement j'entends.
Sachez que l'une des entreprises qui m'emploient possède pas loin de 150 QMOS.
Supposons qu'une transcr_iption faite par X soit facturée de l'ordre de 200 E, je vous laisse faire vous même le petit calcul du coût de l'opération.
A mon avis, c'est juteux pour le transcr_ipteur!
Je pense qu'il convient de savoir raison garder et de ne pas exiger des entreprises des opérations coûteuses, mais techniquement totalement inutiles.
Une QMOS n'est pas un papier qu'il convient d'examiner et de critiquer sur la forme, à la virgule prés, comme certains savent le faire, quoi que, mais le condensé d'un savoir faire de l'entreprise dont l'application doit aboutir à l'obtention de soudures conformes aux exigences techniques d'une part, et du marché d'autre part.
A mon sens, seul l'examen technique de l'ensemble des variables présente un certain intêrét.
Cordialement, à +.
Bonjour,
Effectivement certains donneurs d'ordre (DO) théoriciens regardent plus la forme que le fond des QMOS.
Néanmoins si dans le contrat ou commande du DO cette transcr_iption est exigée et que nous, fournisseur avons accepté ce contrat sans commentaire, nous sommes obligés de l'appliquer.
Vous écrivez:
''Seul le domaine de validité doit être mis à jour lors de la sortie d'une nouvelle norme qui vient chasser la précédente et, éventuellement, confère la EN 15614, il conviendra de réaliser des essais complémentaires afin de répondre aux exigences.''
A mon sens cette mise à jour est formalisée dans la transcr_iption de la QMOS EN 288-3 en EN ISO 15614.
Cordialement,
Bonjour,
Je ne comprends toujours pas l'intérêt de transcrire une qualif et j'aimerai bien que vous me l'expliquiez, d'une part, puis en quoi cela consiste précisément, et quels textes réglementaires régissent ces transcr_iptions, d'autre part.
Faut il rappeler que, le but premier de la réalisation d'une qualif est de s'assurer, in fine, que, globalement, les caractéristiques physico-chimiques des matériaux à souder sont pérennisés' Ou dans certains cas, sont atteints, structure recherchée, TT etc, par exemple?
Il ne faudrait pas perdre de vue que le DMOS constitue les consignes données au soudeur.
Alors, à quoi cela sert il de modifier la forme d'un document puisque les renseignements essentiels, procédé, épaisseurs, type de MA, diam, positions, U, I, V, E, pré-post chauffage etc etc sont figés et ne sauraient être modifiés'
En effet, une QMOS, en soi, n'est que le recueil des variables essentielles qui ont été mises en ?uvre lors de sa réalisation, et qui conduisent aux résultats recherchés.
Vous pouvez bien évidemment y ajouter à loisir tous les renseignements utiles pour l'entreprise ou qui vous sembleront simplement intéressants de conserver, mais s'il ne s'agit pas des variables essentielles avec un domaine de validité afférent, ils ne peuvent pas, normativement s'entend, être l'objet d'exigences de la part d'un client.
Cela n'interdit évidemment pas le dialogue technique au sujet d'exigences spécifiques.
Le domaine de validité n'apparaît pas sur le document mais il est vérifiable très facilement à l'examen du DMOS, domaine de validité qui peut donc à tout instant être vérifié normativement et, j'ajouterai, techniquement.
Je voudrai préciser également que, généralement, ce sont des organismes ou des particuliers qui, à la demande des donneurs d'ordre, maîtres d'ouvrages, maîtres d'?uvre etc etc, et s'ils le souhaitent, examinent éventuellement la validité des QMOS dans le cadre d'un contrôle extérieur par exemple.
Il est dés lors dommage, et dommageable financièrement pour les constructeurs, de constater aujourd'hui que certains de ces examinateurs ont des exigences non fondées, techniquement pas pertinentes, et qui vont au delà des obligations contractuelles et réglementaires.
Je me demande aujourd'hui, et ce n'est qu'une question, si tous ces gens sont bien compétents et ont les formations adéquates, ou bien si l'on ne confond pas, par exemple un contrôleur US, avec un inspecteur spécialiste du contrôle extérieur qui maîtriserait l'ensemble des opérations inhérentes à la réalisation de structures de qualité?
Mais bon, il s'agit peut être d'un simple problème financier?
A+, CDT.
Bonjour,
En effet, de plus en plus de clients nous imposent des QMOS suivant l'ISO 15614-1 alors que l'an dernier encore ils acceptaient les EN 288-3.
J'ai pu faire retranscrire une partie de nos QMOS réalisées par un organisme français connu sans avoir à refaire des essais en plus.
Cet organisme m'indiquait qu'il utilisait une trame. :)
J'ai d'autres QMOS a faire retranscrire réalisées par un autre organisme connu mais cette fois-ci, l'organisme en question m indique qu'il y a des essais en plus selon les groupes, les épaisseurs... avec un coût horaire à plus de 100euros! [!?!]
Je n'ai pas eu de réponse des différents organismes sur le type d'essais à réaliser en fonction des groupes etc... :(
Quelqu'un a t il une vraie réponse?
Existe il vraiment une trame pour la retranscr_iption' (i)
Merci
Cordialement,