Bonjour,
Je suis coordinateur en soudage IWT dans mon entreprise et je me posais une question.
Actuellement pour le passage de QMOS et QS je fais systématiquement appel à un organisme extérieur (APAVE).
Est-il possible de faire cela en interne ( en supervisant la réalisation des éprouvettes et en envoyant les éprouvettes en labo pour les essais non destructifs et destructif??
Merci de vos retours !
Bonjour,
Il est possible de le faire dans le cadre d'une fabrication selon code de construction ASME sous réserve que votre entreprise soit STAMP HOLDER.
Sinon je n'ai pas connaissance que ce soit faisable, même avec l'ISO 3834 dans la poche.
Cdlt,
YannA
Bonsoir Yannick03100
Cela n’a aucune valeur auprès de la plupart des gros donneurs d’ordres
Vous ne pouvez pas être juge et partie.
Même si vous faites partie du service contrôle de votre société qui est logiquement indépendant de la fabrication.
Je ne vous conseille pas cette méthode de réalisation de qualification selon les ńormes européennes pour les QMOS.
De plus je vous rappelle que le laboratoire sélectionné pour réaliser vos CND et vos essais destructifs doit être COFRAC pour les QMOS.
Maintenant vous faites comme bon vous semble.
Bonne soirée.
Amicalement
Dominique
Bonjour
En parcourant la norme EN-ISO 15614-1 de Juin 2017, qui couvre assez largement les applications courantes du soudage (soudage à l'arc et au gaz des aciers, nickel et alliages de nickel), je vois qu'il est mentionné "examinateur" ou "organisme d'examen", sans mentionner il me semble une obligation de qualification de l'examinateur ou d'accréditation de l'organisme examinateur (alors que c'est le cas par exemple pour être certifié suivant une norme comme EN 1090, l'audit doit être fait par un organisme notifié
Concernant les essais, il est précisé à chaque fois les normes selon lesquelles effectuer ces essais, mais pas directement le besoin d'une certification COFRAC.
Peut-être est ce dans chacune de ces normes que l'on va trouver la mention qui indique que pour valider un essai (par exemple de traction transversale suivant ISO 4136) il faut que le labo soit certifié?
Je me permettrais d'ajouter que dans la théorie on veut distinguer juge et partie et effectivement un donneur d'ordre ne vas pas faire confiance à une qualification "en interne".
Mais dans la pratique les organismes comme l'APAVE, IS ou TUV ne sont pas forcément si impartiaux que cela...
Il y a une relation client qui peut inciter à moins de sévérité pour ne pas perdre un contrat cadre, une habitude qui s'installe après de nombreuses années ou c'est le même examinateur qui vient dans la même entreprise... donc j'aurais tendance à ne pas être aussi tranché sur l'appréciation des compétences d'une entreprise à se qualifier, pour autant qu'elle suive toutes les étapes et contrôles spécifiés dans les normes telles que la 15614-1.
Mais il est vrai que cela n'est peut être pas utile de se donner du mal pour se faire ensuite retoquer par les donneurs d'ordre qui n'accepteront pas cette qualification...
Même si on peut avancer de nombreux arguments, ca reste le client qui décide, nous sommes régulièrement confrontés à des différences d'interprétations des normes ou des choix un peu arbitraires faits par nos clients, et il faut s'y conformer...
Bonjour,
En fait, tout dépend du produit que vous voulez réaliser, c'est le référentiel produit et surtout la réglementation qui lui est applicable qui pilote l'intervention ou non d'une entité tierce partie.
Quand on parle d'un organisme extérieur, il faut comprendre qu'il intervient en général sous une des 3 fonctions ci-après : organisme notifié / organisme habilité / entité tierce partie reconnue.
L'ISO 15614 n'est qu'un outil à ce stade et n'a pas de rôle de prescription.
Par exemple, si vous fabriquez un équipement sous pression soumis à la DESP, l'ON ou l'ETPR est un requis à partir de la catégorie de risque II et pour les parties qui contribuent à la résistance à la pression et n'est donc pas exigible pour une catégorie I ou un article 4.3.