Bonjour à tous,
Ce message est adressé aux responsables de service technique soudage et aux inspecteurs soudage.
Il est raisonnable de penser que dorénavant il faut appliquer systématiquement le tableau 17 de la norme NF EN 1090-2 + A1 de 2011 pour les critères d'acceptation des défauts de soudure selon niveau B+ lors de la réalisation de QMOS selon NF EN ISO 15613 et NF EN ISO 15614-1 + A1 + A2 pour éviter des problèmes lors de l'application des dites QMOS sur les fabrications soudées EXC4 selon NF EN 1090-2
Il serait utile de débattre sur ce sujet si cela intéresse quelqu'un....
Cordialement,
Bonjour,
Pourquoi appliquer ces critères à toutes les QMOS étant donné que ce n'est pas requis ?
Je trouve pour ma part que les défauts listés sont plus le fait de l'inaptitude du soudeur que le fait de mauvais paramètres d'assemblages.
Bonjour gringe2010,
Je vais prendre un exemple pour être très clair.
Vous avez obtenu une QMOS d'angle selon NF EN ISO 15614-1 + A1 + A2 sur de la tôle de 10 mm avec une morsure ou un caniveau de 0,3 mm de profondeur sur une des coupes macrographiques
Selon la NF EN ISO 5817 en niveau B cette morsure ou ce caniveau est acceptable donc conforme.
Toutefois selon le tableau 17 de la norme NF EN 1090-2 + A1 de 2011 ce défaut n'est pas acceptable
Voila pourquoi j'ai rédigé le message ci-dessus car cela me semble du bon sens d'avoir des QMOS avec des exigences B+ pour des fabrications de structures métalliques en EXC4
Cordialement,
Bonjour,
Pour la petite histoire :
Je réalise de temps à autre des QMOS selon RCC-M édition 2007 et plus en électrodes enrobées basiques sur acier carbone et parfois acier inoxydable.
Par définition les caniveaux ou morsures sont interdits selon RCC-M
Je peux vous dire qu'avec certaines électrodes enrobées et certaines positions de soudage ce n'est pas gagné même avec un soudeur champion derrière la pince porte électrode !
Pour mémoire pour les soudures d'angle une coupe macrographique doit être réalisée dans une reprise ou un bouclage...
Cordialement,
Bonjour,
Il est vrai que je ne pense pas forcément à l’électrode enrobée en position directement d'où ma réponse sur une éventuelle mauvaise gestuelle.
Toutefois les normes sont déjà parfois suffisamment restrictives pour ne pas que les fabricants se mettent volontairement des bâtons dans les roues.
De plus un même fabricant peut être amener à réaliser des structures suivants différentes classes d'exécution.
Au coordinateur de faire son cahier de soudage en fonction de ce qui est réalisable en terme de défaut / procédé selon le requis de la norme et des contraintes économiques.
La sur-qualité en soudage peut amener à des coûts important selon les volumes à réaliser.
Par exemple on ne va pas réaliser une structure de hangar à foin tout TIG parce que ça fait plus beau.
Bonsoir gringe2010,
Je comprends très bien que vous ne soyez pas d'accord avec mon raisonnement...
Ce n'était qu'une suggestion technique que peu de personnes suivront j'en suis tout à fait conscient.
Bon week-end à vous.
Cordialement,
Bonjour,
Je ne suis pas forcément contre le raisonnement, j'essaye juste de confronter les points de vues étant donné que le sujet n'a pas l'air d'attirer les utilisateurs de l'EN 1090.
Pour ma part je ne suis pas spécialiste dans la fabrication de structures (et encore moins du montage sur site de ces structures), mais pour le peu qu'on en fait, tous les clients n'ont pas les mêmes niveaux d'exigences selon la destination du produit, donc s'aligner sur le plus contraignant ne me parait pas économiquement et qualitativement justifié.
En dépit de tout ça, un fabricant dont les marchés principaux sera les structures suivant EXC4 aura tout intérêt à s'assurer que son MOS est applicable en l'état, donc qu'il n'y a pas de défauts récurrents qui seraient acceptables selon l'ISO 15614-1 mais hors tolérances suivant EN 1090.