Bonjour,
Nous devons souder les pattes de fixation de 4 mm sur des cuves de 1.5mm en 304L.
Nos cuves doivent être complètement étanches.
Or nous avons parfois du rochage à l'intérieur de la cuves donc nous meulons la cuves pour l'éliminer et ensuite nous faisons un test d'étanchéité.
Ce test consiste à mettre de l'air sous pression de 0.4 bars dans la cuve et de l'immerger dans de l'eau.
Nous ne détectons pas de fuite avec ce procédé mais notre client en détecte quelques unes en fonctionnement.
Pensez-vous que notre procédé soit mauvais et si c'est le cas, pouvez-vous me conseiller sur autre chose.
Merci
Bonjour,
Il y a la détection de fuite à l'hélium mais je ne suis pas au courant de l'évolution de cette technique que j'ai beaucoup pratiquée il y a 30 ans. Le principe est à l'inverse de ce que vous faites, il faut faire le vide dans votre cuve, y brancher ce détecteur qui fonctionne sur le principe du spectromètre de masse et balayer avec une petite soufflette d'hélium toutes les soudures à tester. La sensibilité est phénoménale car elle peut mettre en évidence la "porosité" à l'hélium de l'acier inoxydable lorsqu'il est porté en température à quelques 500°C.
Cordialement.
Yann
Bonjour,
Il serait nécessaire de traiter le problème à sa source, c'est à dire de mettre au point un procédé de soudage avec une protection gazeuse envers pour arrêter complètement le rochage et d'éviter de traverser la tôle support soit en placant une contre masse en cuivre soit en adaptant une intensité de soudage en rapport avec les épaisseurs en jeux.
Concernant la détection de fuite, effectivement Yann a raison en parlant du contrôle d'étanchéité à l'hélium qui est certainement l'un des plus fiable pour révéler une fuite la plus faible soit elle !
Sinon un contrôle par ressuage coloré en badigeonnant le pénétrant rouge sur une face et le révélateur blanc sur l'autre face doit permettre de détecter d'éventuels cheminements ou bien encore un test à l'ammoniac
Bonne continuation à vous
Salutations cordiales à la communauté
Merci de vos réponses. Bien évidemment, nous travaillons sur une méthodes permettant d'éviter le rochage en affinant les paramètres ou en dernier lieu une protection envers difficile à mettre en place dans ce cas. Par contre, mon souci se situe au niveau des cuves déjà soudée et à contrôler. Je ne sais pas combien coûte un spectromètre de masse, mais c'est sans doute assez cher et pas adapté à une PME comme la nôtre. Le ressuage est une bonne solution mais le révélateur à l'intérieur de la cuve, même nettoyé est un polluant pour le future contenant de la cuve.
Mon problèmen c'est que je pense que par capillarité, le liquide de la cuve traverse la paroi rendu poreuse par le rochage et je voulais avoir votre avis pour savoir si un test à l'eau ou au mille bulle permettait de le détecter.
Bonsoir,
Il me semble que des controles d'étanchéité doivent être courrament effectués dans les ateliers de soudure car la réalisation de récipients ou de conduites fait largement appel à la soudure. Etonnant que personne parmis les lecteurs n'en soit utilisateur ou ne veuille partager son savoir. Un détecteur de fuite à l'hélium est certes un investissement ( je viens de regarder sur internet il y a entre autres VARIAN et ALCATEL qui en vendent ) mais autrefois on trouvait à en louer et peut-être existe t'il des prestataires de service pour ce type de controle.
Il existe aussi des détecteurs de fuites de gaz par ultrasons sauf qu'il faut peut-être tester avec des pressions assez élevées incompatibles pour vos cuves.
Cordialement.
Yann
Attention, je pense que le problème ne se situe pas au niveau du cout du detecteur de fuite a l'helium, mais au niveau du groupe de pompage qu'il est nécéssaire d'avoir pour pouvoir pomper l'intérieur de vos cuves.En effet, un certain niveau de vide est recquis pour pouvoir effectuer un début de mesure.
Un "détecteur de fuite" (spectométre de masse), doit coûter un peu plus de 15 000 euros, il faut rajouter le matériel de connexion et surtout la formation à l'utilisation à cet appareil.
Pour ce qui est du groupe de pompage, il est possible de faire le test en surpression (par exemple 0,4 bar relatif avec un mélange air sec/hélium). La recherche de fuite se fera soit en direct en "reniflant" les soudures (méthode de localisation uniquement), ou en plaçant des poches provisoires aux endroits des soudures (méthode qui permet de quantifier et localiser des fuites). Cette méthode reste valable pour des fuites de l'ordre de 10-5 Pa.m3/seconde.
Pour une recherche de fuite plus précises, il faudra effectivement songer à un test sous vide et prévoir un groupe de pompage (est ce que la cuve peut supporter un vide poussé? C'est à dire inférieur à 50 mbars absolu?)
Pour ce qui est de l'ammoniac, la méthode est peu coûteuse, mais elle est lourde à mettre en oeuvre : l'ammoniac forme un mélange explosif dans l'air pour une concentration comprise entre 15 et 28%, l'ammoniac fait mauvais ménage avec le cuivre (dans le cas qui nous intéresse pas de probléme de cuivre), ce gaz est nocif en faible concentration (5000 ppm est immediatement dangereux, et 50 ppm sont déjà fortement désagréable à respirer). Il faut une cuve parfaitement séche.
Pour une méthode aux "mille bulles", tout dépend des critéres de fuite du client. Cette méthode permet de localiser à un coup dérisoire les plus grosses fuites. Cependant la sensiblité est de 1 000 à 10 000 fois inférieur à un test par reniflage d'hélium (méthode la moins sensible en hélium). D'ailleurs l'eau bouche les fuites détectables à l'hélium.
Le ressuage reste trés précis, peu couteux, mais dans ce cas apparement inapplicable.
Donc pour déterminer la méthode la moins couteuse, il faudrait les critéres suivant :
- Le taux de fuite admissible par le client (global et ponctuel)
- La piéce résiste t'elle à une surpression ou dépression.
Pour ce qui est des prestataires capable de réaliser la prestation il en existe plusieurs en France.