Bonjour,
Nous avons des soudures bout à bout (chanfrein en K à 60°) de tôles d'épaisseur 50 mm que nous contrôlons en US.
Parfois on a des collages (sur le bord droit ou le chanfrein).
Les soudeurs réalisent un ressuage de la reprise envers après l'avoir meulée, ce qui fait qu'on a quasi jamais de défauts à ce niveau.
On m'a soufflé l'idée suivante : faire réaliser par le soudeur un contrôle magnéto de chaque couche soudée pour qu'il répare sur le champ les défauts sous-jacents détectés.
Ceci afin d'éviter de découvrir les défauts à la venue de le contrôleur US.
Peut-on réaliser de la magnéto après chaque couche?
Faisable par les soudeurs ou affaire de contrôleur?
Je n'arrive pas à me représenter la faisabilité de cette idée.
Merci de vos retours
Bonsoir Vincehag67,
Très sincèrement le contrôle par magnétoscopie est une affaire de spécialistes.
Ce contrôle demande une bonne expérience de la part de l'opérateur pour faire la différence entre défaut réel et indication fallacieuse.
De plus réaliser ce contrôle sur chaque couche me semble être très coûteux en temps d'arrêt.
Nécessité d'utiliser une poudre magnétique et un matériel spécifique pour la température > 100°C sans laque contrastante.
Je ne sais pas si le jeu en vaut la chandelle.
Le plus raisonnable est de motiver vos soudeurs à respecter les DMOS et à réaliser des passes étroites et inférieures à 3 mm d'épaisseur et de bien meuler les profils des cordons plus ou moins roulés.
Cordialement,
Envoyé par Dominique
Bonsoir Vincehag67,
Très sincèrement le contrôle par magnétoscopie est une affaire de spécialistes.
Ce contrôle demande une bonne expérience de la part de l'opérateur pour faire la différence entre défaut réel et indication fallacieuse.
De plus réaliser ce contrôle sur chaque couche me semble être très coûteux en temps d'arrêt.
Nécessité d'utiliser une poudre magnétique et un matériel spécifique pour la température > 100°C sans laque contrastante.
Je ne sais pas si le jeu en vaut la chandelle.
Envoyé par Dominique
Le plus raisonnable est de motiver vos soudeurs à respecter les DMOS et à réaliser des passes étroites et inférieures à 3 mm d'épaisseur et de bien meuler les profils des cordons plus ou moins roulés.
Bonjour Vincehag67,
Je vous parle de largeur de cordon car je connais des soudeurs qui aiment balayer largement leurs passes au risque de faire des collages sur les bords de chanfrein.
Problème identifié et vérifié après radio, macro et pliage
Cordialement,
Bonjour,
Si je mettais en place le contrôle magnéto entre couches, faudrait-il démagnétiser la pièce à chaque fois pour retrouver de bonnes conditions de soudage?
Les produits utilisés pour ce contrôle s'éliminent-ils facilement? Y a-t-il un risque (soufflures, collage) à resouder par dessus?
Merci
Bonjour Vincehag67,
Il est conseillé de vérifier avec un gaussmètre l'aimantation de la pièce après le contrôle par magnétoscopie.
Le gaussmètre vous indiquera l'intensité du champ magnétique en mT (micro Tesla) ou mGs (milli Gauss)
Je n'ai plus les valeurs maximales en tête qui exigent une démagnétisation avant soudage à l'arc électrique.
Je vous propose de vous rapprocher de deux grands spécialistes du CND ressuage et magnétoscopie Pierre CHEMIN et Patrick DUBOSC
Voici leurs sites
http://www.ressuage-magnetoscopie-penetranttesting-magnetictesting-dpc.info
http://www.ressuage-magnetoscopie-penetranttesting-magnetictesting-dpc.info/site/fr/informations/infos-magnetoscopie/224-guide-des-bonnes-pratiques-en-magnetoscopie
Cordialement,
Bonjour,
Il est possible de faire de la magnéto entre chaque passe.
Il faudra faire attention à quelques points, surtout du point de vue sécurité et qualité de la soudure.
Il faut éviter de trop "polluer" la zone à chaque contrôle. Le moins "polluant", c'est d'utiliser de la poudre sèche (il y en a de diverses couleurs: choisir celle qui donnera le meilleur contraste).
La sensibilité est inférieure à celle obtenue par les produits à support liquide (les particules sont en général de 15 à 60 µm, contre 0,5 à 10 µm pour les particules en suspension dans un liquide).
Un simple soufflage à l'air comprimé chassera les particules de la zone de soudage.
Pour les produits liquides, on a le choix entre un produit à support pétrolier et un produit à support aqueux.
Ils sont plus faciles à appliquer que la poudre sèche, mais vont nettement plus polluer la zone de soudage.
Certains produits à base aqueuse contiennent des anti-mousses siliconés: à proscrire!
Les produits à support pétrolier nécessiteront un nettoyage soigné entre les passes: risque de petites flammes;
Ne pas utiliser d'aérosols, compte tenu du soudage derrière (risque d'accumulation de vapeurs inflammables dans certaines zones).
Un électro-aimant conviendrait très bien pour aimanter la pièce.
Attention, en fonction de la nuance d'acier (qui doit être ferromagnétique, bien sûr!), il peut y avoir de la rémanence.
Je présume que la soudure n'est pas une soudure à l'arc, sinon...
Nul besoin que cet auto-contrôle soit effectué par une personne certifiée.
Le soudeur doit être formé (compte-tenu de l'application, 30 à 60 minutes suffisent) par le fournisseur de matériel/produits.
Pour faire des essais avec le fournisseur, et pour donner confiance au soudeur (ne pas trouver de défaut pendant un certain temps peut faire douter de soi!), il faudrait prévoir quelques pièces à différents stades du process, et, si possible avec un ou deux défauts.
Ou bien partir d'une pièce jugée défectueuse en US, la couper, pour essayer de "voir" le défaut, et faire un contrôle/une démo dessus.
Contacter Babb Co et la SREM, les deux meilleurs spécialistes en France.
A votre disposition pour davantage de renseignements.
Patrick DUBOSC
Envoyé par duboscp
Bonjour,
Il est possible de faire de la magnéto entre chaque passe. Il faudra faire attention à quelques points, surtout du point de vue sécurité et qualité de la soudure. Il faut éviter de trop "polluer" la zone à chaque contrôle. Le moins "polluant", c'est d'utiliser de la poudre sèche (il y en a de diverses couleurs: choisir celle qui donnera le meilleur contraste). La sensibilité est inférieure à celle obtenue par les produits à support liquide (les particules sont en général de 15 à 60 µm, contre 0,5 à 10 µm pour les particules en suspension dans un liquide). Un simple soufflage à l'air comprimé chassera les particules de la zone de soudage.
Pour les produits liquides, on a le choix entre un produit à support pétrolier et un produit à support aqueux. Ils sont plus faciles à appliquer que la poudre sèche, mais vont nettement plus polluer la zone de soudage. Certains produits à base aqueuse contiennent des anti-mousses siliconés: à proscrire! Les produits à support pétrolier nécessiteront un nettoyage soigné entre les passes: risque de petites flammes; Ne pas utiliser d'aérosols, compte tenu du soudage derrière (risque d'accumulation de vapeurs inflammables dans certaines zones).
Un électro-aimant conviendrait très bien pour aimanter la pièce. Attention, en fonction de la nuance d'acier (qui doit être ferromagnétique, bien sûr!), il peut y avoir de la rémanence. Je présume que la soudure n'est pas une soudure à l'arc, sinon...
Nul besoin que cet auto-contrôle soit effectué par une personne certifiée. Le soudeur doit être formé (compte-tenu de l'application, 30 à 60 minutes suffisent) par le fournisseur de matériel/produits.
Pour faire des essais avec le fournisseur, et pour donner confiance au soudeur (ne pas trouver de défaut pendant un certain temps peut faire douter de soi!), il faudrait prévoir quelques pièces à différents stades du process, et, si possible avec un ou deux défauts. Ou bien partir d'une pièce jugée défectueuse en US, la couper, pour essayer de "voir" le défaut, et faire un contrôle/une démo dessus.
Contacter Babb Co et la SREM, les deux meilleurs spécialistes en France.
A votre disposition pour davantage de renseignements. Patrick DUBOSC
Bonjour,
Acier S355, ce n'est pas une appellation normalisée.
La soudure à l'arc pose un problème si la pièce reste aimantée après contrôle: l'arc est dévié.
Pouvez-vous m'en dire plus sur "l'acier S355", si possible son appellation normalisée, ou me dire si c'est un acier ferromagnétique (est-il attiré à l'aimant?)? Il me faudrait cette appellation normalisée, pour voir si c'est un acier rémanent, ou pas. A moins que vous ne le sachiez déjà.
Bonjour Monsieur DUBOSC,
Merci d'avoir répondu à mon invitation.
La nuance S355J2 ou S355K2+N selon NF EN ISO 10025-2 (ancien E36.4) est un acier carbone manganèse de résistance minimum 490 MPa et cet acier est magnétisable.
Sa rémanence magnétique est avérée.
Cordialement,
Bonjour,
Cet acier étant rémanent, si l'on souhaite effectuer un auto-contrôle passe après passe, et pouvoir souder à nouveau MAG, il faudra désaimanter, et vérifier qu'on l'a fait suffisamment.
Avec un électro-aimant, c'est assez facile, vu que l'aimantation aura été assez localisée: on met les deux bras de l'électroaimant à proximité de la zone, position AC (alternatif: il faut générer un champ alternatif décroissant pour désaimanter), et, tout en appuyant sur le bouton "marche", on éloigne l'électro-aimant de 30 cm en quelques secondes, et on éteint l'appareil alors.
Normalement, un champ rémanent inférieur à 200A/m ne pose absolument aucun problème, et on peut généralement accepter jusqu'à 600 A/m, même pour de la soudure à l'arc.
Les deux fabricants, BabbCo et SREM, peuvent aussi, bien sûr, vous fournir un tel appareil de mesure.
A noter que le Gauss est une unité de champ obsolète depuis une quarantaine d'années...même si nos amis Anglo-Saxons (et surtout américains) parlent encore en Gauss, et parlent de "gausmeters": un des nombreux "problèmes de compréhension" quant au vocabulaire...
Patrick Dubosc
Bonjour,
Merci pour toutes ces informations.
Si je mettais ce procédé en oeuvre, je ferai ici part des résultats.
Mais je pense qu'on va plutôt s'atteler à bien maitriser le processus de soudage (cf. 1ers posts de Dominique)
Cordialement
Rebonjour,
Oui, sûr qu'il est préférable de bien faire du premier coup!!!
Voir les problèmes de propreté de la zone: j'ai l'expérience de gens qui faisaient de la peinture et rencontraient des problèmes d'accrochage de la peinture.
J'étais dans l'atelier, rendant visite à de gros consommateurs de produits de ressuage coloré sur de grosses pièces soudées.
Tout-à-fait par hasard, j'entends parler de ces problèmes de tenue de la peinture.
Il m'a suffit de suivre le chemin des aérosols (les fines gouttelettes de produit dans l'atmosphère) entraînés par la ventilation générale, pour voir que, malgré les 20 mètres de distance...du pénétrant et du révélateur se déposaient, à peine visibles, sur les surfaces à peindre.
Après modification du système de ventilation, il n'y a plus eu de problème d'accrochage de peinture.
Tout cela pour dire qu'il y a parfois des "paramètres" pas évidents: la moindre trace de silicone peut entraîner des soucis (en soudure, en ressuage, en magnétoscopie...et, souvent, les anti-splatters contiennent des...silicones...); un champ magnétique résiduel trop élevé qui perturbe l'arc; propreté des surfaces/électrodes/matériaux d'apport; qualité régulière des électrodes (il existe des électrodes low-cost).
Notez que je ne suis pas un spécialiste du soudage...mais l'Assurance de la Qualité, je connais...un peu.
Les certificats de conformité, c'est bien pour les auditeurs...mais, les opérateurs, sur le terrain, sont souvent capables de dire "ce qui marche" et ce qui pose problème...sans forcément savoir pourquoi.
Bon courage.
Patrick Dubosc
Bonjour.
Pour ma part je ne préconise jamais de faire des magnétoscopie entre passes sauf (comme cela semble avoir été fait ici) à la reprise envers ressuage ou magnéto). En effet les manques de fusion sont souvent coté pénétration de la passe et la magnétoscopie ne permet pas de les détecter. Avoir les soudeurs qui soudent avec le bon geste et un bon meulage / nettoyage entre passes et beaucoup plus pertinent à mon avis.
Le seul cas ou cela peut être intéressant est pour les aciers à haute limite d'élasticité pour détecter les fissurations à froid. pratiqué aussi lors de la première passe en soudage sur latte céramique pour éliminer les fissures à chaud centrales.
Après magnéto, le mnettoyage doit être très bien réalisé pour éviter les soufflures liès au produits de magnéto.
lorsque je faisais des reprises envers, après meulage, je faisais un ressuage pour assurer le coup avant de faire la reprise en soudure , quant aux risques du aux gaz propulseurs des bombes, la dernière génération a du rouge qui se retire à l'eau, donc un séchage à la soufflette, et en voiture Simone
Bonjour.
Quelques remarques d'un spécialiste du ressuage et de la magnétoscopie...pas vraiment du soudage.
Faire un contrôle non destructif "simple" entre passes de soudure présente toujours des risques.
D'abord, cela n'est envisageable que si l'on ne soude pas dans une atmosphère purgée à l'azote, à l'argon, à l'hélium. Pollution de la zone à souder par des résidus du contrôle, que ce soit en ressuage ou en magnétoscopie.
La remise en état de la surface est cruciale pour ne pas perturber le soudage (champ rémanent, après magnétoscopie, si soudure à l'arc; produits chimiques divers, dus au contrôle, pouvant interférer avec les caractéristiques métallurgiques, mécaniques, de résistance à la corrosion, de la soudure, lors de la vie de la pièce).
Petites remarques sur le fil de Tungstène.
Il ne faut pas parler de "bombes", en parlant des générateurs d'aérosols, de quelque produit que ce soit (déodorant, gel ou mousse de rasage, produit de ressuage, insecticide, etc.). Essayez donc d'envoyer un colis de "bombes" par avion!!!!
On abrège en parlant d'aérosols.
Par ailleurs, il existe trois types de boîtiers générateurs d'aérosols (le vrai nom complet...): ceux dont les produits sortent sous l'action d'un gaz liquéfié (butane, propane, mélange des deux, diméthyléther), ceux qui sortent sous l'action d'un gaz comprimé [souvent gaz carbonique (CO2), azote], enfin ceux dont les produits sont dans une poche qui est comprimée par un gaz (CO2, azote), contenu entre la poche étanche et le boîtier extérieur.
Ces derniers sont souvent utilisés pour des médicaments (aucun contact entre le médicament et le gaz), parfois aussi pour des produits techniques.
Les hommes qui, comme moi, se servent de gel de rasage, utilisent aussi des boîtiers à poche.
Mais, dans ce dernier cas, la poche contient un gaz, le pentane, extrêmement inflammable, qui, en s'évaporant, permet de transformer le gel en mousse.
Les gaz liquéfiés sont tous extrêmement inflammables. Ils ont de gros avantages: ils permettent d'avoir une pression constante du début à la fin de l'utilisation du produit, donc une qualité de pulvérisation constante.
Ils permettent de microniser le produit pulvérisé, car ils sont choisis pour être solubles dans le produit à pulvériser, ce qui permet d'appliquer des couches fines et uniformes de produits "chargés" (contenant des matières solides), comme les peintures, les révélateurs de ressuage (sous réserve de savoir se servir correctement de ce type de pulvérisation: le "coup de main" s'acquiert rapidement).
Les gaz comprimés ne sont quasiment pas solubles dans les produits à pulvériser.
Au fur et à mesure de l'utilisation, la réserve de gaz diminue un peu quand même, mais, surtout, la masse de gaz comprimé (quelques grammes seulement) occupe un volume de plus en plus grand...celui libéré par le produit actif qui a été éjecté.
De par la loi des gaz parfaits, PV=nRT, à masse constante (pour simplifier), si le volume disponible augmente, la pression diminue.
Du coup, le produit actif est éjecté avec de moins en moins de pression, alors qu'il pouvait être propulsé à 7 bar au début (2,1 à 2,5 bar, pour les gaz liquéfiés, selon les mélanges utilisés), pour une température de 20/25 °C.
Un autre inconvénient des gaz comprimés: si on met le boîtier tête en bas, pensant, par exemple, purger la valve...en quelques secondes, on évacue la réserve de gaz comprimé. Le boîtier peut être encore quasi plein de produit actif...mais il n'y a plus de propulseur.
A jeter...
Ce n'est pas parce qu'un pénétrant est à base d'eau qu'il est ininflammable.
Si l'on utilise le gaz liquéfié diméthylether, le seul soluble dans l'eau, on peut, dans une enceinte plus ou moins close, avoir une accumulation de gaz inflammable dans la partie inférieure (les gaz liquéfiés sont tous plus lourds que l'air).
En venant avec un point incandescent dans cette zone, on peut faire "exploser" la bulle de gaz.
C'est arrivé à des utilisateurs de ressuage, avec un mélange de butane/propane.
La pièce en T a fait un bond de plus d'un mètre (l'explosion a produit une poussée, comme un moteur fusée)...sans dommage autre qu'une frousse mémorable...et des demandes d'explications au fournisseur de produit (il s'avère que c'était moi...).
C'est pourquoi, quels que soient les produits utilisés, même des produits de la vie courante, en aérosols, il faut ventiler la zone, et penser que les gaz ont tendance à descendre, et à s'accumuler dans les parties basses.
L'extraction doit donc se faire par le bas, avec l'arrivée d'air frais par le haut, ou en un point le plus haut possible, pour des raisons de sécurité.
De même, un produit inflammable pulvérisé, même avec du CO2 ou de l'azote, reste inflammable.
Ne pas pulvériser vers une flamme, un point incandescent.
Un produit que je connais bien, pour l'avoir mis au point, même propulsé à l'azote, peut faire une flamme de plus d'un mètre de long, s'il est pulvérisé sur une allumette enflammée.
Avec un bruit...remarquable et remarqué...genre chalumeau.
Ne pas oublier non plus que les aérosols, même à poche ou pour des produits propulsés avec des gaz comprimés, sont des appareils sous pression, qui ne doivent pas être soumis à une température supérieure à 50 °C (il y a de la marge, quand même, avant d'atteindre la pression de rupture à cause de la température: même à 70 °C, ça tient), qui ne doivent pas rester en plein soleil derrière la vitre d'une voiture, qui ne doivent pas être écrasés, pas être mis dans un feu.
J'espère ne pas avoir été trop long, ni trop technique.
Bon courage à tous et toutes.
Patrick Dubosc
merci pour toutes ces précisions, en ce qui concerne le pénétrant du ressuage, le plus souvent quelques appuis suffisent pour mettre le produit, par conséquent la quantité de gaz propulseur est infime. et ensuite rinçage à l'eau et soufflette pour assécher suppriment les risques que vous évoquez.
Mais par contre , il faut effectivement se méfier des aérosols.
Dans une entreprise où je vais quelques fois, il y a eu un accident très grave, un mort et un blessè grave.
Là cela s'est produit avec des "bombes" de mousse isocyanate, probablement gonflées au propane.
Elles ont été utilisées sur un prototype de bateau en alu pour améliorer la flottabilité il s'en suivit une terrible et fatale explosion
Oui, les aérosols sont tellement fréquemment utilisés que beaucoup ne prennent plus de précautions.
Néanmoins, cette présentation est souvent plus sûre que d'avoir des litres et des litres de produits inflammables, très inflammables, très irritants, dans des bidons mal fermés, stockés en équilibre, etc.
Par rapport à l'utilisation, le nombre d'accidents est très faible. Mais ils peuvent être spectaculaires, et dramatiques.