Bonjour à tous,
Un article sur la réparation des soudures dans le fameux EPR de Flamanville dans la Manche
EPR de Flamanville : 500 personnes pour reprendre 20 soudures sur le chantier
Amicalement
Dominique
Bonsoir,j'ai déjà vu des soudures non conformes ,moi même de temps en temps une soudure juste à la limite.
Mais 500 personnes pour reprendre 20 soudures!
J'aimerais bien voir la tête des contrôleurs!
Bonsoir
Si j’ai bien lu il y a 80 soudeurs sur les 500 personnes
Amicalement
Dominique
et s'il n'y avait que cela, quid de l'acier de l'enveloppe qui lui n'est pas aussi conforme et où il a été décidé de faire en hallucinant avec !
Bonjour,
Comme toujours, on court après prix et délai avant de penser qualité...
Et comme on veut le beurre ET l'argent du beurre, on veut faire au moins cher mais avec le maximum de profit.
Je me souviens qu'à une époque, dans ma boite (ex), on a eu quelques soucis avec des soudures d'un certain porte-avion ! :p
Rien ne m'étonne plus dans ce pays où l'on méprise le travail manuel (le vrai travail, en fait).
Cordialement.
et oui on voit maintenant ce qu'a apporté la privatisation d'EDF ,la course au dividende pour les actionnaires dont l'état :qui pour des raisons électorales bloque le tarif règlementé ,pour la put.. de loi sur la concurrence européenne tire le prix de mgwh vers le bas et pour des raisons de dépenses de la république continu de ponctionner une entreprise qui appartenait aux Français
le pauvre soudeur était surement un ouvrier de l UE payé une misère et qui dormait dans sa camionnette employé par le sous-traitant du sous-traitant du sous-traitant....
Quand à l acier il ne fallait pas laisser tomber Usinor ,cela a marqué le début du déclin de l industrie :plus d acier plus de charbon plus de fonderie plus de machines outils plus de fabrication
Usinor que l on a dit non rentable était le socle de toute l industrie lourde du nord de la france
et le schéma s'est reproduit à l est et ainsi de suite
aujourd’hui à la place de train à bande (une merveille de technologie à l époque) il y a des logements sociaux quand il m arrive de passer à Denain ça me ..je ne trouve même pas les mots
Pauvre France
Bonjour Mecanix,
Excellent résumé, malheureusement.
Cdlt.
Bonjour,
Pour connaitre d'assez loin le dossier, on parle là d'un chantier qui implique divers métiers dans des proportions qui sont propres à ce type d'intervention :
- des opérateurs d'usinage (pour faire les gorges de réparation en circonférentiel), et opérateurs de meulage,
- des personnes qui aménagent l'accès aux soudures (échafaudages, démontages / remontages d'interférents tels que charpentes métalliques, matériels installés entre-temps et qui gène l'accès...),
- des soudeurs évidemment,
- une cellule technique pour encadrer l'activité soudage,
- des personnels chargés des TTD,
- des personnels de CND (PT, UT, RT),
- des contrôleurs techniques (car s'agissant d'activités importantes pour la protection des intérêts tels que définis dans l'arrêté INB, des actions de contrôle technique portant sur des paramètres essentiels sont à mener tout au long de ce chantier),
- un staff d'ingénieurs du maitre d’œuvre pour suivre le chantier, apporter des solutions techniques si ce qui est prévu à un stade théorique ne se déroule pas comme prévu lors du chantier,
- des personnels du maitre d'ouvrage qui surveillent la qualité de la réalisation du chantier.
500 Personnes pour tout ça, ça peut paraitre beaucoup, tout dépend de la parallélisation des réparations, mais effectivement les impératifs planning sont très certainement en lien avec ce gréement abondant de ressources.
Par contre, l'information des 80 soudeurs me parait improbable compte tenu du niveau d'exigences attendu, et de la faible disponibilité de telles ressources.
@Tungstène : la problématique de ségrégations carbone qui affectent certaines zones de la cuve (fond sphérique & couvercle) constitue un sujet distinct de celui des soudures des circuits eau-vapeur secondaire de FA3.
@Locouarn : Toujours pour connaitre d'assez loin le dossier, en ce qui concerne la question du mépris du travail manuel, je dirais plutôt qu'il est devenu méconnu des décideurs d'aujourd'hui, en particulier pour le soudage, dans sa technicité, et dans le fait de ce que le niveau d'exigence (et de talent) associé s'accommode mal de contraintes planning fortes (qui, elles, pour le coup, sont très bien connues des mêmes décideurs).
"un sujet distinct de celui des soudures des circuits eau-vapeur secondaire de FA3." sujet secondaire sur ce forum mais bien majeur dans la sécurité et la pérennité des réacteurs, (j'ai aussi bossé dans le nucléaire ) et d'ailleurs j'ai un peu du mal à comprendre que sortent en même temps tant de soudures non conformes, moi quand je bossais sur ce genre de trucs les contrôles nous collaient aux basques, idem pour les anomalies des cuves le délais entre la fabrication et les pseudo non découvertes des non conformités est hallucinant, il y en a forcement des qui ont fait les canards et refilé à d'autres la patate chaude avec l'idée criminelle et irresponsable que cela ne soit révélé que lorsque les marche arrières seraient devenues impossibles en terme de coût et de faisabilité et donc obliger la ASN à s'écraser
Je me souvient ,au début, pour une affaire pour le nucléaire.
Il y avait un technicien,un soudeur extérieur,un CONTRÔLEUR,et un de mes collègue chevronné .
A quatre pour réglé mon poste ,après une heure de "vas y que je t'embrouille"
Avec un certain agacement les laissant faire ,une soudure approximative....
Ils mon laissé tranquille,après des débuts laborieux,j'ai pu reprendre une activité" normal".
Bien sûr, pour faire une réparation de tuyauterie sur un sous marin nucléaire le contrôleur ne vous lâche pas d'une semelle et surveille chacun de geste et les contrôles radio sont fait la nuit qui suit
Bonjour ,
Tungstène, pour préciser mon propos, je m'aperçois qu'une petite faute de français lui fait perdre son sens : ce n'est pas le sujet qui est secondaire, mais les circuits (par opposition au circuit primaire). Les tuyauteries eau-vapeur sont des éléments des circuits secondaires principaux (tels que définis dans l'arrêté du 10.11.1999).
Pour la problématique des calottes de couvercle et de fond de cuve FA3, je vous invite à lire la synthèse ASN accessible par le lien ci-après :
https://www.asn.fr/Media/Files/Precisions-techniques-sur-les-anomalies-de-fabrication-de-la-cuve-de-l-EPR-de-Flamanville?
Et si vous avez plus de temps, le rapport IRSN de 2017 :
Rapport IRSN-ASN DEP : Analyse des consequences de l’anomalie des calottes de la cuve du reacteur EPR de Flamanville sur leur aptitude au service
(ou, à défaut de temps, sa conclusion pages 133 à 136).
La lecture de ces éléments conduit davantage à penser que les causes du problème sont davantage liées à une perte de savoir-faire (ou d’une difficulté manque de maitrise d’un procédé d’élaboration des pièces fabriquées, compte tenu de leur taille), plus qu’à une volonté de réduire les coûts à leur maximum (le sacrifice d’au moins trois fonds sphériques pour établir les justifications présentes dans le rapport IRSN ne vont pas de ce sens là à mon point de vue).
Dany62, je partage votre point de vue sur la nécessité de préserver la sérénité des soudeurs du début à la fin de leur intervention.
Cordialement,
c'est ça qu'il faut lire sur le sujet, des patrons rapaces et requins qui ne visent que le profits en se foutant complètement des conséquences pour les entreprises et le personnel c'est à Bolloré qu'incombe la responsabilité de cela mais il s'en fout il s'est tiré en ayant fait de beaux profits 2- Derriere le fiasco de l’EPR, les errements du Creusot sous la responsabilite de M. Bollore et d’Areva