Bonjour à toutes et à tous,
Après être de nombreuses fois tombé sur ce forum en cherchant des informations sur quelques techniques pour "bricoler", et épluché quantité de sujets, je me décide à y poser une question.
Celle-ci est la suivante: quelle spécialité dans le domaine de la soudure permet le plus aisément de travailler sur des missions à l'international'
J'explique le contexte de cette question, afin de clarifier la chose. J'ai 32 ans, avec une expérience sur chantier de bâtiment et de travaux publics, expérience au cours de laquelle j'ai eu l'occasion de travailler avec des soudeurs (notamment lors de la construction d'une station d'épuration). Ces emplois étaient saisonniers (deux mois par an durant environ 7 ans), ma formation étant toute autre (master en philosophie et en communication. Mais je précise: j'ai dix doigts, et je m'en sers...). Après avoir enseigné durant trois ans, voyagé deux ans pour finalement fonder une agence de communication, je pense très sérieusement à une reconversion. Ma compagne également, après une formation en biologie et en ébénisterie.
La soudure m'a toujours attiré (pour le type de travail que cela représente, et pour les possibilités offertes une fois les compétences acquises). De plus, les missions ponctuelles et en déplacement, qui constituent une part importante des emplois dans le domaine, représentent un attrait (aussi étonnamment que cela puisse paraître), du fait du mode de vie nomade auquel nous aspirons tous deux. Le but serait de faire une formation avec ma compagne, afin de pouvoir constituer une équipe en bonne et due forme.
L'idée est donc présentement de trouver une formation qui permette, à terme, au milieu de l'offre pléthorique de formations et de spécialités au sein de laquelle on se noie, de travailler à l'international et en binôme.
J'ai quelques idées sur les types de spécialité qui répondraient à ces attentes un peu complexes, et peut-être non pertinentes. Mais ne préférant pas me fixer à des idées qui sont éventuellement des pré-conceptions de ma part, je viens ici glaner des conseils émanant de personnes ayant l'expérience pour éclairer ce choix!
D'avance merci pour vos conseils, et pour le temps que vous y consacrez.
Sincèrement,
Vincent
bonjour Vincentigrade.
Le soudage est une discipline vaste et complexe!
Il vous faut d'abord savoir si vous vous positionnez vers une activité strictement manuelle ou si vous préféreriez opter pour des tâches d'encadrement, de conception ou encore de contrôle et d'inspection. Quel que soit ce choix de base, il est nécéssaire et incontournable pour vous d'acquérir une solide formation. A ma connaissance, vous pourriez opter pour une formation qualifiante de type IWS, IWT ou encore IWE voire IWP. il s'agit de diplômes reconnus partout dans les monde et les programmes sont les mêmes pour tous. Attention néanmoins aux pré-requis fonction du titre choisi, et notament l'expérience professionelle. Ces diplômes et formations sont essentiellement destinées à des personnes déjà en fonction dans le domaine.
Mais leur contenu est à mon sens incontournable.
Cela étant, compte tenu de vos propres bagages, compte tenu des vos aspirations, vous pouver aussi passer par un cursus plus scolaire, je pense par exemple aux bac et BTS dédiés tels que CRCI par exemple, pour ensuite vous spécialiser vers le soudage.
Ou vous avez aussi la possibilité d'y aller au culot, de trouver un employeur prèt à parier sur vous et vous donner votre chance. Mais à l'internationnal, seuls les plus compétents sont envoyés sur des missions ou les enjeux économiques sont au premier plan.
Essayez de préciser votre besoin!
S'il s'agit de devenir soudeur en tant que tel, vous devrez passer par un centre de formation professionelle pour apprendre le métier, et c'est encore la méthode la plus pragmatique pour mettre un pied dans le métier. Vous en sortirez avec un certain nombre de qualifications qui vous permettront de justifier d'un certain niveau technique.
Quoi qu'il en soit et si votre projet se précise, tenez moi au courant...
Bon courage et ne lachez rien!
Bonjour,
En premier lieu, merci pour cette réponse fort complète et intéressante. Je vais essayer de préciser l'objectif, et sans doute la manière dont j'aborde ce projet de reconversion. L'idée est à court terme d'avoir une fonction purement manuelle. La conception, aussi intéressante soit-elle, tend vers l'ingénierie, donc bac+5. Cela risque donc, en tout cas dans un premier temps, d'être un peu ardu. Contrôle, supervision ou inspection sont des voies que je souhaite garder ouvertes, mais qui, à mon sens, nécessitent d'avoir largement pratiqué le métier auparavant. Il est plus aisé de superviser lorsque l'on a déjà passé du temps à faire.
Il me semble donc en premier lieu nécessaire d'obtenir:
- des bases théoriques minimales
- des bases pratiques minimales
C'est sans doute la partie la plus difficile: trouver la formation initiale qui permette une rémunération ou une indemnisation (alternance ou pôle emploi). Le centre de formation professionnelle est une piste à explorer, sous réserve qu'elle permette d'ouvrir la voie à des qualifications internationales (IW P/S/T/E. Il faut d'ailleurs que je parvienne à comprendre les différences entre ces différentes qualifications, et surtout le type de métier et d'opportunités professionnelles vers lesquels elles conduisent).
De fait, et de manière légitime, ces qualifications nécessitent une expérience professionnelle (entre deux et quatre ans). Mais ma compagne et moi savons qu'il s'agit d'un projet qui prendra un peu de temps à se mettre pleinement en oeuvre. "La patience est compagnon de la sagesse" pour reprendre St Augustin...
Ensuite, l'acquisition des compétences théoriques pour ces qualifications peut se faire à distance. Donc un minimum de discipline et de rigueur (français + soudeur = deux bonnes raisons pour marcher à la baguette...) peut permettre de s'y atteler avec succès .
Merci encore pour les conseils, et également pour les encouragements. Ces derniers sont d'un grand secours à la rencontre des premiers obstacles. Donc merci!
Vincent
bonsoir vincentigrade,
Je vous confirme qu'un départ de la "base" est nécéssaire. Permettez moi alors de vous conseiller, soit un contrat d'apprentissage dans une entreprise qui tient la route ( fonction de votre éligibilité à ce cursus), soit de faire valoir vos droits à une formation ( via le FONGECIF) dans un centre spécialisé de type AFPA/AFPI ou mieux un organisme d'inspection qui propose des sessions de formation. En la matière, vous avez l'embarras du choix. Vous pourrez même, si vous cherchez bien, cumuler une formation pratique et une formation théorique.
Il est possible dans certains cas de suivre en parrallèle un formation pratique d'initiation et de consolidation des procédés de soudage ET une formation IWS -International Welding Specialist - ou IWP - International Welding Practician. Cette formule est la plus complète et vous permettrait d'aborder le marché du travail dans de bonnes conditions. Pour connaitre le contenu des formations précitées, visitez les site de l'IIW ( International Institute of Welding) ou l'AFS ( Association Française du Soudage).
Concernant la formation au soudage, préférez une formation longue durée (quelques semaines à quelques mois), qui vous permettra d'aller dans les détails du maniement du MIG/MAG, du TIG et de l'électrode enrobée, puis - et c'est un impératif - de passer des qualifications propres à ces procédés. Au fur et à mesure de votre formation, vous pourrez, selon vos gouts et votre habileté, vous spécialiser sur tel ou tel de ces procédés. Grosso modo, l'électrode enrobé, certains procédés MAG se destinent au soudage sur chantier tandis que le TIG et le MIG/MAG en général sont plutôt destinés à une utilisation en atelier. Mais on vous dira par ailleurs que le TIg peut se retrouver en chantier, que l'électrode peut se retrouver en atelier ... il s'agit là d'une tendance globale. Par contre, certains domaines industriels privilégient tel ou tel procédé et cette notion peut ètre importante pour se positionner:
l'offshore ( pétrole, pipeline) sur sites fonctionne le plus souvent avec l'électrode enrobée, le nuclèaire combine le TIG et l'électrode enrobée et proscrit le MIG/MAG...
La tendance forte en termes de recherche de soudeurs est vers l'electrode enrobée et le TIG. En termes de matériaux à souder, l'aluminium est une voie royale en termes de débouchés...
Bref, beaucoup de paramètres à prendre en compte!!
Concernant les titres internationnaux et en résumé:
ils prouvent que vous avez reçu une formation standardisée et donc applicable partout, ils sont le garant d'une certaine culture du métier et se hierarchisent comme suit:
Ingénieur International en Soudage (IWE) Spécialisation aprés diplôme Niveau 2 ( Bac+4 ou 5)
Technologue International en Soudage (IWT) Spécialisation aprés diplôme niveau 3 (Bac+2)
Spécialiste International en Soudage (IWS)
1. Route 1 et 2: un âge minimal de 20 ans comprenant 2 ans d'expérience de travail dans un domaine en
relation est exigé;
2. Route 3: pour un accès au module IWS Partie 0 les exigences minimales sont :
? être Praticien International en Soudage (IWP)
? avoir une qualification d'ouvrier professionnel (avec un diplôme faisant suite à un examen) dans les
professions du travail des métaux et une expérience minimale de 3 ans dans des activités liées au soudage,
et un âge minimal de 22 ans.
3. Un ouvrier professionnel qualifié (tel que défini ci-dessus) ou un détenteur de diplôme IWP ne
remplissant pas les exigences nationales d'accès IWS devrait être autorisé à accéder directement à
l'examen IWS Partie 0 s'il peut prouver qu'ils ont acquis les connaissances prescrites par l'IWS Partie 0
4. si le détenteur du diplôme IWP remplit les conditions nationales d'accès IWS, il peut être dispensé de
l'examen d'entrée (examen IWS Partie 0) et du cours IWS Partie 1 et réaliser seulement l'examen
intermédiaire IWS Partie 1 (voir l'option 4 de la figure 3).
Praticien International en Soudage (IWP)
Pour entrer au cours de Praticien International en Soudage, il est exigé des participants d'être habile en
soudage pratique et d'avoir une expérience de soudeur dans l'industrie. Aussi bien qu'il assure la
formation théorique, le cours de Praticien International en Soudage est utile aux participants pour accéder
à un niveau d'habileté en soudage pratique.
Pour ce qui est des qualifications soudeur, l'idée est de prouver par un examen pratique sur éprouvettes d'essai l'habileté du soudeur à éxécuter une ou des passes de soudure. Il existe un trés grand nombre de combinaisons possibles. en résumé, une qualification par procédé de soudage mais des domaines de validité ( une autorisation de "dépasser" le seul assemblage de qualification) trés variés et fonction du matériau, de l'épaisseur, du type d'assemblage, de la position de soudage... Il s'agit en quelque sorte d'un permis de travailler mais restreint à certaines combinaisons et à durée déterminée ( 2 ans renouvelable tous les 6 mois par l'employeur). Certains contrats passés entre un donneur d'ordre et un fournisseur éxigent du personnel qualifié pour assurer une certaine qualité et une certaine sécurité au produit livré. Donc, certains employeurs du secteur ont besoin de soudeurs qualifiés et leur détention est un atout indéniable à l'embauche. Attention toutefois: les qualifications délivrées par les organismes notifiés en France le sont au regard de certains référentiels européens qui ne sont, par définition, reconnus qu'en Europe ( au sens du CEN -Comité Européen de Normalisation-, rédacteur des référentiels: Europe des 27 + 4! Allemagne, Autriche,Belgique, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie,Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni,Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.) Ce qui laisse une certaine marge de déplacement. Par contre, si vous partez à l'étranger, vous devrez ètre qualifié sur la base d'une autre réglementation, notament américaine ( BPVC ASME IX).
Cela étant, il est vraissemblablement possible, une fois des qualifications européennes en poche et avec de l'expérience sur le terrain, de rester attractif et passer les qualifs sur le sol du pays d'accueil (moyennant finance, probablement. Quoique, si vous partez avec un contrat France, vous pouvez éventuellement négocier avec l'employeur).
Wahou... Pour une réponse complète et précise, je ne peux demander mieux. Il va rester l'aspect pratique des recherches - notamment pour trouver une formation pertinente et si possible de quelques mois - pour lequel, nous allons très certainement pouvoir nous en sortir. Mais merci infiniment pour la réflexion et les références, qui sont d'un grand secours pour déterminer avec plus de concision la direction à prendre. Cela élague le terrain de recherche de manière particulièrement efficace. D'ici un mois ou deux, je devrais en savoir davantage sur les décisions qui seront prises, et j'en indiquerai les avancées sur le forum. Si entre temps certains souhaitent apporter un retour d'expérience à l'international, je suis preneur.
Merci grandement, à nouveau, pour ces riches éclaircissements.
Sincèrement,
Vincent
Bonjour, je suis assez content de tomber sur se sujet, car j'ai moi même entrepris de commencer une formation de soudeur. La formation se déroulera au sein de l'afpa et le pôle emploi aide au financement de cette dernière (j'ai moin de 25ans)
Les principaux procédé y sont appris (6mois de formation).
Bon courage pour ta recherche ;)
;)bobléponge Told :
[cit]bonsoir vincentigrade,
Je vous confirme qu'un départ de la "base" est nécéssaire. Permettez moi alors de vous conseiller, soit un contrat d'apprentissage dans une entreprise qui tient la route ( fonction de votre éligibilité à ce cursus), soit de faire valoir vos droits à une formation ( via le FONGECIF) dans un centre spécialisé de type AFPA/AFPI ou mieux un organisme d'inspection qui propose des sessions de formation. En la matière, vous avez l'embarras du choix. Vous pourrez même, si vous cherchez bien, cumuler une formation pratique et une formation théorique.
Il est possible dans certains cas de suivre en parrallèle un formation pratique d'initiation et de consolidation des procédés de soudage ET une formation IWS -International Welding Specialist - ou IWP - International Welding Practician. Cette formule est la plus complète et vous permettrait d'aborder le marché du travail dans de bonnes conditions. Pour connaitre le contenu des formations précitées, visitez les site de l'IIW ( International Institute of Welding) ou l'AFS ( Association Française du Soudage).
Concernant la formation au soudage, préférez une formation longue durée (quelques semaines à quelques mois), qui vous permettra d'aller dans les détails du maniement du MIG/MAG, du TIG et de l'électrode enrobée, puis - et c'est un impératif - de passer des qualifications propres à ces procédés. Au fur et à mesure de votre formation, vous pourrez, selon vos gouts et votre habileté, vous spécialiser sur tel ou tel de ces procédés. Grosso modo, l'électrode enrobé, certains procédés MAG se destinent au soudage sur chantier tandis que le TIG et le MIG/MAG en général sont plutôt destinés à une utilisation en atelier. Mais on vous dira par ailleurs que le TIg peut se retrouver en chantier, que l'électrode peut se retrouver en atelier ... il s'agit là d'une tendance globale. Par contre, certains domaines industriels privilégient tel ou tel procédé et cette notion peut ètre importante pour se positionner:
l'offshore ( pétrole, pipeline) sur sites fonctionne le plus souvent avec l'électrode enrobée, le nuclèaire combine le TIG et l'électrode enrobée et proscrit le MIG/MAG...
La tendance forte en termes de recherche de soudeurs est vers l'electrode enrobée et le TIG. En termes de matériaux à souder, l'aluminium est une voie royale en termes de débouchés...
Bref, beaucoup de paramètres à prendre en compte!!
Concernant les titres internationnaux et en résumé:
ils prouvent que vous avez reçu une formation standardisée et donc applicable partout, ils sont le garant d'une certaine culture du métier et se hierarchisent comme suit:
Ingénieur International en Soudage (IWE) Spécialisation aprés diplôme Niveau 2 ( Bac+4 ou 5)
Technologue International en Soudage (IWT) Spécialisation aprés diplôme niveau 3 (Bac+2)
Spécialiste International en Soudage (IWS)
1. Route 1 et 2: un âge minimal de 20 ans comprenant 2 ans d'expérience de travail dans un domaine en
relation est exigé;
2. Route 3: pour un accès au module IWS Partie 0 les exigences minimales sont :
? être Praticien International en Soudage (IWP)
? avoir une qualification d'ouvrier professionnel (avec un diplôme faisant suite à un examen) dans les
professions du travail des métaux et une expérience minimale de 3 ans dans des activités liées au soudage,
et un âge minimal de 22 ans.
3. Un ouvrier professionnel qualifié (tel que défini ci-dessus) ou un détenteur de diplôme IWP ne
remplissant pas les exigences nationales d'accès IWS devrait être autorisé à accéder directement à
l'examen IWS Partie 0 s'il peut prouver qu'ils ont acquis les connaissances prescrites par l'IWS Partie 0
4. si le détenteur du diplôme IWP remplit les conditions nationales d'accès IWS, il peut être dispensé de
l'examen d'entrée (examen IWS Partie 0) et du cours IWS Partie 1 et réaliser seulement l'examen
intermédiaire IWS Partie 1 (voir l'option 4 de la figure 3).
Praticien International en Soudage (IWP)
Pour entrer au cours de Praticien International en Soudage, il est exigé des participants d'être habile en
soudage pratique et d'avoir une expérience de soudeur dans l'industrie. Aussi bien qu'il assure la
formation théorique, le cours de Praticien International en Soudage est utile aux participants pour accéder
à un niveau d'habileté en soudage pratique.
Pour ce qui est des qualifications soudeur, l'idée est de prouver par un examen pratique sur éprouvettes d'essai l'habileté du soudeur à éxécuter une ou des passes de soudure. Il existe un trés grand nombre de combinaisons possibles. en résumé, une qualification par procédé de soudage mais des domaines de validité ( une autorisation de "dépasser" le seul assemblage de qualification) trés variés et fonction du matériau, de l'épaisseur, du type d'assemblage, de la position de soudage... Il s'agit en quelque sorte d'un permis de travailler mais restreint à certaines combinaisons et à durée déterminée ( 2 ans renouvelable tous les 6 mois par l'employeur). Certains contrats passés entre un donneur d'ordre et un fournisseur éxigent du personnel qualifié pour assurer une certaine qualité et une certaine sécurité au produit livré. Donc, certains employeurs du secteur ont besoin de soudeurs qualifiés et leur détention est un atout indéniable à l'embauche. Attention toutefois: les qualifications délivrées par les organismes notifiés en France le sont au regard de certains référentiels européens qui ne sont, par définition, reconnus qu'en Europe ( au sens du CEN -Comité Européen de Normalisation-, rédacteur des référentiels: Europe des 27 + 4! Allemagne, Autriche,Belgique, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie,Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni,Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.) Ce qui laisse une certaine marge de déplacement. Par contre, si vous partez à l'étranger, vous devrez ètre qualifié sur la base d'une autre réglementation, notament américaine ( BPVC ASME IX).
Cela étant, il est vraissemblablement possible, une fois des qualifications européennes en poche et avec de l'expérience sur le terrain, de rester attractif et passer les qualifs sur le sol du pays d'accueil (moyennant finance, probablement. Quoique, si vous partez avec un contrat France, vous pouvez éventuellement négocier avec l'employeur).
Posté le 08 novembre 2011 à 20:23:10
Super Merci pour ces infos. Alors cette formation : Spécialiste International en Soudage (IWS) c'est au sens de IIW ? soit au dela de la CEN ? et combien elle coute , et la durée de formation .
Bonjour à toutes et à tous,
Voilà, retour en France prévu dans quelques semaines. Les réponses à ma question nous ont permis de bien dégrossir le sujet, et de débroussailler les enjeux. Il manque encore quelques éléments pour affiner le parcours de formation et le parcours professionnel, mais d'ici, au Canada, il n'y a pas davantage que je puisse faire.
Je constate que cette préoccupation est partagée, et je suis heureux que d'autres trouvent des réponses aux questions que j'ai ici posé.
Dès que le projet se met en place, j'en expliquerai l'avancement ici-même.
Vincent
bonjour Gamspain,
effectivement, les contenus et éxigences des formations qualifiantes IWIP, IWP, IWS, IWT et IWE sont élaborés par l'IIW. A charge aux organismes de formations nationaux de se conformer au cahier des charges. IL existe plusieurs types de cursus, mais en règle générale, il faut compter 10 semaines de formation pour un cout moyen de 12000 euros... et une formation solide et reconnue normalement dans le monde entier ou pour le moins dans les pays quui reconnaisent "l'autorité" de l'IIW.
Bonsoir, et merci Bobléponge pour ces précisions.
Mais je crois qu'à la base on devrait avoir une expérience sur le terrain avant d'aspirer à ces formations du IIW (ça coute un bras ?), et aussi si on va bosser toute sa vie en France, c'est la norme Française ou alors Européenne qui passe ? au détriment de l'Américaine ou Canadienne.
Mais bon je dis et je ne dis rien
aplus
Bonsoir Gamspain,
au delà de la terminologie employée pour qualifier ces formations qui effectivement relèvent du vocable anglo-saxon, il faut d'abord s'attarder sur les fondamentaux de la démarche: une culture commune et partagée, un savoir et un savoir-faire compréhensible de tous. A partir de là, il n'est pas exclu de penser - voire de constater - que la communication entre les parties en présence, du soudeur à l'ingénieur soudeur en passant par tel ou tel bureau d'études, facilite grandement la tâche de chacun. Et ne vous y trompez pas, les aspects de métallurgie, les procédés de soudage, la conception et la qualité sont abordés de telle sorte-de mon point de vue- que chacun peut comprendre les problématiques de son interlocuteur. Et quand bien même l'on considère, à juste titre pourquoi pas, que l'ouverture à l'international n'est pas une nécessité, n'oublions pas l'attrait pédagogique des contenus de ces formations qui restent pour moi incontournables pour bien comprendre les tenants et les aboutissants du soudage.
De plus, il est parfois intéressant de voir comment travaillent nos voisins. Cela permet d'aborder nos propres problématiques d'un point de vue différent.
Cela étant, je vous rejoints pour dire que la pratique est LA base en soudage. Mais elle n'est pas suffisante
8)Pololesgazs Told :
[cit]Bonjour, je suis assez content de tomber sur se sujet, car j'ai moi même entrepris de commencer une formation de soudeur. La formation se déroulera au sein de l'afpa et le pôle emploi aide au financement de cette dernière (j'ai moin de 25ans)
Les principaux procédé y sont appris (6mois de formation).
Bon courage pour ta recherche
bonsoir à tous,
il est effectivement possible de songer à un diplôme de niv.5 dans les métiers connexes du soudage tels que métallier, serrurier, chaudronnier voire même il me semble le CAP de soudeur. Des établissements de type lycées professionnels, les compagnons du devoir, les CFA et autres organnismes tels que l'AFPA, AFPI,AFPMA le font. Il est courant de rencontrer des CQPM en soudage, par ailleurs. Certains organnismes d'inspection fournissent des cursus intéressants.
Ce sont des diplômes en général destinés à un jeune public comme base en vue de poursuivre vers des formations de niv.4 (bacpro...). Idéalement, le parcours est assez simple lorsque l'on a moins de 26 ans ou il est possible de s'orienter vers des filières de type contrat pro. Avant cet age fatidique et aprés renseignements pris auprés des établissements ci-avant cités ( voire même les cursus universitaires de type DUT/IUT ), les options sont nombreuses pour ce qui est des titres accessibles. Passé cet àge, les modalités sont plus restrictives et l'on est souvent engagé dans la vie professionnelle et il faut alors songer au DIF ( trôp court ) et au CIF. Le CIf permet des temps de formation allant jusqu'à 1600 heures par an, le FONGECIF prenant une partie du coût pédagogique et des frais liés au déplacement et à l'hebergement. La prise en charge varie de 10 à 90% selon la qualité et la pertinence de votre projet. L'employeur se voit rembourser une partie de votre salaire au prorata de votre abscence. C'est une solution intéressante pour des formations de moyenne durée; il faudra envisager le DIF (20 heures par an cumulables) pour, par exemple, passer des qualifications soudeurs ( NF EN 287-1:2011, NF EN 13133, ATG B 540.9, NF EN ISO 9606-2...).
Ces fameuses qualifications soudeur dont tous les soudeurs parlent sont en quelque sorte un passeport, une reconnaissance dans le métier et permettent souvent d'accéder à l'emploi et/ou de maintenir une certaine qualité. tout dépend de l'état d'esprit ou l'on se trouve, dans la mesure ou:
- durée de validité de 2 ans renouvelable tous les 6 mois, donc notion de péremption
- document limité à 1 procédé,
- assemblage de qualification assez peu représentatif des conditions réelles rencontrées en soudage,
- "photo" à un instant précis de la maîtrise manuelle du soudeur: un bon soudeur, qui ne rencontre pas trôp de problèmes en production, peut se planter au moment de la qualif - stress de l'examen, fatigue... Inversement, un soudeur qui se sera entrainé plusieurs jours, voire plusieurs semaines en cabine de soudage obtiendra haut la main sa qualification et se plantera facilement en condition réelle ou les conditions de travail ne sont plus aussi optimales...
-aucune reconnaissance d'un quelconque ministère sur la valeur pédagogique du document.
En résumé, pensez aux lycées professionnels et organnismes de formation pour les diplômes reconnus par l'état et orientez vous vers les organnismes d'inspection pour les "stages" de formation à la pratique du soudage avec qualification(s). (Coordonnées sur demande)
Cordialement!
Merci pour ces réponses toujours très complètes et intéressantes.
Après de nombreuses démarches (coups de téléphone, rencontres, discussions avec des personnes du métier), nous sommes parvenus à déterminer un parcours de formation. C'est naturellement une idée de parcours, puisque les choses, à terme, peuvent évoluer.
Au cours des prochains mois, nous devrions être en mesure (on croise les doigts) de suivre une formation à l'AFPI. On s'oriente donc clairement sur un passage de licences, pour ensuite essayer d'acquérir une expérience significative. En parallèle, on va passer un bac STI2D. L'idée est de pouvoir accéder rapidement à un BTS CRCI si l'on souhaite poursuivre dans cette voie, et également garder la porte ouverte à l'IW dans deux ans, dont le niveau sera probablement fonction de l'entrée ou non en BTS.
Merci en tout cas aux personnes du forum pour leurs précieux conseils qui ont permis de clarifier grandement la problématique, conseils que l'on espère retrouver prochainement sur des problèmes d'ordre technique!
Vincent
Bonjour à tous,
Une petite mise à jour du post, quelques années plus tard.
Les licences 111 et 136 furent passées, mais quelle galère ce fut de trouver du travail! Hormis l'industrie (et en bretagne plutôt agricole...) les portes de la navale n'avaient pu s'ouvrir.
A force de pratique et de persévérence, nous avons finalement pu, ma compagne et moi-même, trouver un poste plus intéressant. Mais le domaine de la soudure étant si vaste, que des choix doivent être faits quant à la nature de ce que l'on souhaite souder, et il est impossible de progresser sans faire des kilomètres de cordons dans différentes situations...
Les possibilités de formation complémentaire, par le FAFTT s'ouvrent à présent. Le choix commence, grâce à l'expérience acquise, à se préciser:
- Passer le HLO45 111 sur différentes épaisseurs pour clairement s'orienter vers l'oil & gaz, avec le problème récurent du renouvellement des licences
- Passer l'IWT, puisque mon niveau d'étude le permet
- Aller vers du contrôle en soudure. Mais la qualification internationale est conditionnée par l'IWT, et il n'y a, à ma connaissance, pas de qualif internationale en radioscopie.
Le choix, sans être pleinement arrêté, se précise.
Je tiens ici à remercier grandement les membres du forum qui ont su apporter des réponses à la fois lucides, pertinentes et éclairantes. Sans un pied dans la soudure, il est très difficile de se représenter la diversité des activités que cela peut couvrir. Merci encore!
Bonjour vincentigrade,
Merci beaucoup pour ce retour d'expérience après plus de deux ans.
Bonne chance dans vos projets
Et bonne année à vous et vos proches.
Cordialement,
Il doit être particulièrement gratifiant pour tous ceux qui ont piloté ce débutant en soudure de voir que tout le temps qu'ils ont consacré à le guider l'a conduit au succès. Je suis persuadé que tous les internautes sont prêts à se joindre à moi pour un grand merci général !