Bonjour.
Notre client nous a fait la remarque suivante:
dans les DMOS de nos cahiers de soudage produit, nous spécifions les paramètres à appliquer pour l'opération de pointage (soudure bout à bout avec latte donc pointage nécessaire dans la pratique).
Néanmoins les DMOS des QMOS (suivant EN15614-1:2005) sur lesquels nous nous appuyons ne spécifient en aucun cas une opération de pointage.
A la lecture de la Norme EN ISO 15614-1, aucun article ne traite du domaine de validité du pointage.
Une recherche dans le forum soudeurs.com n'a rien donnée non plus, excepté ce lien
L'opération de pointage ou d'agrafage par soudage
(aucune info sur mon problème dans cet article)
Ma question est donc la suivante:
Dois-je remettre à jour les DMOS de mon cahier de soudage sans mentionner les paramètre de pointage ou alors faut-il refaire des QMOS en spécifiant les paramètres de pointage?
Enfin, que répondre à mon client car j'avoue qu'il vient de me poser une sacré colle.
Merci d'avance pour vos réponses et je tiens à féliciter et saluer au passage les auteurs de ce site qui m'est d'une aide inestimable.
Bonjour,
Je ne vais pas vous donnez une réponse précise, toutefois pour ma part je pense qu'une QMOS validée avec en plus les paramètres de pointage et un point positif même si les normes ne l'indiquent pas.
Je pense qu'il serra difficile de trouver un domaine de validité ou une procédure une QMOS de pointage ...
Cordialement
Bonjour,
Aujourd'hui l'inspection soudage devient de plus en plus tâtillonne et technocrate sur des tas de sujets plus ou moins critiques ou fondamentaux lors de la fabrication !
Le pointage est une opération de soudage à part entière.
Il est préconisé de préciser la méthodologie et les paramètres électriques pour répondre à certains codes ou cahier des charges comme le RCC-M par exemple dans la mesure où ce pointage subsiste dans le joint soudé.
C'est à dire lorsque les points de soudure ne sont pas complètement éliminés par meulage ou autre méthode.
Maintenant la représentativité des déformations et des bridages d'une plaque éprouvette de 500 mm de longueur x 300 mm de largeur n'a pas grand chose à voir avec le soudage d'une longitudinale de virole ou d'une circulaire d'un appareil chaudronné grandeur nature.
Nous défendons l'idée que tout ce qui n'est pas clairement indiqué et précisé dans un référentiel est autorisé.
Cordialement,
Bonsoir,
Merci beaucoup pour vos réponses.
Vos réponses confirment ce que je pensais:
ce qui n'est pas clairement défini sous entend un libre choix de l'acteur concerné.
D'après mes recherches seul la EN288-3:1994 impose le pointage sur la qualification si un pointage est requis sur l'assemblage concerné (norme non applicable dans mon cas), j'ai contacté notre inspecteur de l'institut de soudure je posterai son avis pour les personnes rencontrant le meme probleme que moi
Bonsoir,
Conformément au chapitre 6.3 de l'EN ISO 15614-1
Si des soudures de pointage doivent être fondues dans l'assemblage final, elles doivent être présentes dans l'assemblage de qualification.
Remarque personnelle :
Je vois un grand nombre de QMOS sans pointage, il s'agit là d'un oubli de la part du fabricant dans son DMOSP et aussi de l'inspecteur dans la rédaction de son qmos.
Si vous voulez voir apparaitre les pointages dans la QMOS, surtout ne pas oublier de les intégrer au DMOSP.
Cordialement
Bonjour
Effectivement la EN 15614-1:2005 paragraphe 6.3 impose bien des pointages sur la qualification si des pointages doivent être fait sur l'assemblage final.
Cependant lors d'une qualification, grand nombre d'inspecteur ne prennent pas en compte les pointages dans la rédaction de la qualification.
De même qu'un grand nombre de client inspecté, ne mentionne pas les pointages dans les DMOS-P de qualification (moi y compris).
(Notre inspecteur m'a confirmé que sauf exigences particulières il n'a pas pour habitude de prendre en compte l'opération de pointage dans les qualification.)
Au vu de la norme, nous négligeons donc à tort, les opérations de pointages dans les procédures de qualification.
ce qui me pousse à me poser la question suivante: Est ce bien utile de spécifier les paramètres (intensité, courant, etc...) de pointages quand on sait que ces points permettent la mise en position de l'assemblage et qu'ils seront fondus par la suite lors de l'opération de soudage?
Merci à tous pour vos réponses.
Cordialement
Bonjour,
Dans certain type de fabrication il est important d'avoir les paramétres des pointages :
Par exemple :
Si par la suite vous constatez en fabrication un nombre de défaut important en péné, comment en tirer des conclusion, si pas de paramétres ?
Il faut prendre en compte que la totalité des points de pointages ne sont pas en totalité refondus.
Exemple pour un Qmos:
Lors d'essai de flexion par choc pour des éprouvettes pleine section, vos résultats ne sont pas conformes !
Est ce dû un mauvais paramétre d'énergie pendant le soudage ou la faute à pas de chance puisque l'éprouvette est prélevée dans une zone de pointage sans aucun paramétre et ou le pointage n'a pas était refondu!.
J'interviens occasionnellement en recherche de solution sur des fabrications et mon retour d'experience montre un grand nombre de problème dû au manque de prise au sérieux de l'opération de pointage (voir pas de préchauffage pour le pointage sur les aciers sensibles à la trempe).
Donc si vous pouvez tracer le pointage, cela ne prend que peu de temps, le jour ou un problème se présente, la solution ne sera que plus rapide.
Cordialement.
Bonjour,
Indiquez le pointage sur le DMOSP et le PV de la QMOS a effectivement son importance technique, toutefois nous serions tentés de dire que la représentativité d'un pointage sur une éprouvette d'essai de QMOS de 600 x 300 n'a parfois rien à voir avec la réalité d'une fabrication soudée.
Et il faut donc laisser une certaine latitude au constructeur dans la validité des paramètres et de la technique utilisée pour assurer le pointage en fabrication soudée.
Et nous observons aujourd'hui l'extrêmisme de certains représentants de l'inspection sur l'application de ces critères de sélection.
Cordialement,
Bonjour à tous,
J'ai besoin d'un document sur la préparation et la rédaction d'une QMOS.
Merci
Envoyé par guillaumesoad
Bonjour à tous,
J'ai besoin d'un document sur la préparation et la rédaction d'une QMOS.
Merci
Bonjour à tous,
J'ai une simple question par rapport au domaine de validité des matériaux de base dans la 15614-1.
Une QMOS en acier S355J2+N groupe 1.2 couvre t-elle l'inox 316L?
a Les matériaux d’assemblages de qualification des groupes 1, 2, 3 et 11 qualifient les aciers à limite minimale
d’élasticité spécifiée inférieure ou égale (indépendamment de l’épaisseur du matériau).
Si je joue sur les mots, le groupe 1 qualifie les aciers avec un Re inférieur ou égale donc cela couvre l'inox à condition d'avoir un Re qui convient? Puisque que l'inox est un acier fortement allié ?
b Les matériaux d’assemblages de qualification des groupes 4, 5, 6, 8 et 9 qualifient les aciers du même sous-groupe
et de tout sous-groupe inférieur du même groupe. Comment interpréter la deuxième partie de cette phrase ?
Merci d'avance pour vos réponses,
Matthieu
Bonjour,
Avant de poser des questions techniques, je vous invite à aller vous présenter dans la rubrique adéquat du forum.
Pour répondre sommairement à votre question :
a. L'inox 316L est décrit dans les normes matières et il sera probablement référencé du type 1.4404 (de mémoire) dans le groupe de matériaux 8.1 de la norme des matériaux de soudage 20172. L'acier que vous décrivez appartiendra probablement à la catégorie 1.2. Il faudrait revérifier la norme pour en être sûr.
Un conseil : Ne jouez pas sur les mots. Le dernier qui a essayé de me souder un acier dopé manganèse avec une qualif inox en utilisant les lacunes de l'ASME IX s'en mord encore les doigts. Vous vous trouvez peut-être malin d'évoquer cette possibilité mais vous trouverez toujours quelqu'un de plus affûté que vous, et ce jour là ca ne sera pas drôle. (Surtout dans des cas évidents comme celui--ci).
b : En lisant le norme et en prenant en compte le tableau 5 de cette norme qui décrit visuellement tous les cas de figure.
N'oubliez pas, les tableaux c'est bien mais le texte prime. En l'occurence pour votre histoire la 20172 DOIT s'appliquer. (8.3.1.1). Et au delà du texte, VOUS primez aussi sur les abbérations des normes, essayer de tout faire rentrer dans le même moule en utilisant les lacunes normatives, c'est laisser la porte à des abbérations et mettre de côté la structure des aciers et leurs particularités intrinsèques. Rien de bon n'en ressortirait, à mon sens.
Pour quelque chose d'un peu plus explicite, j'ai trouvé ce lien :
https://certilas.nl/fr/content/classification-des-groupes-daciers-iso-156082000
Entre nous, même si votre histoire de RE était viable, souderiez-vous de la même manière un acier HLE ou un acier trempé avec votre qualification pour de l'acier à ferrer les ânes ?
Cdlt,