Bonjour, (?)
J'ai un problème de fissurations transversales :~( lorsque je soude à l'arc submergé).
Paramètres :
-Fil Fourré diam 4 ( F7A8-EC1)
-450 à 950A
-29 à 38 V
-épaisseurs de 40 à 90mm
-single arc ou tandem
Le plus étrange, c'est que cela peut ne pas se produire sur une pièce, et se produire sur une autre avec les memes paramètres. [big] ..
Je précise que le fil n'est pas étuvé (pas necessaire d'après le fabricant ) mais le flux oui
Voila si vous pouvez m'aider,
Merci.
Bonjour,
Le procédé est codifié 125 avec un fil fourré sous flux solide et non 121 (voir NF EN 15614-1) !
Votre message manque de précisions techniques :
A quel moment rencontrez vous les fissurations (passe de fond, remplissage, finition) ?
Quelle est la nuance de la matière de base ?
Quel est le type de flux (désignation normalisée ou commerciale) ?
Quelle est l'énergie de soudage ou bien encore la vitesse de soudage ?
Quel est le type de courant et quelle est la polarité utilisée ?
Cordialement,
Tout d'abord merci de me répondre aussi vite,
la vitesse est de:
400/500 mm/min en single arc
750/900 mm/min en tandem
le courant:
CC+ en single arc
CC+ pour la première tete et AC pour la deuxieme tete en tandem
la matiere est du P265GH
le flux est de l'oerlikon OP121TT
On trouve les fissures en US dans les passes de remplissages.
Pour la codification il me semblé que 12 correspondé au procédé SAW et le 3° chiffre au nombre de fils 121 => 1 fil etc...
Donc merci pour votre précision .
Merci [lo]
Salut vazquezr
Tes piéces sont-elles cylindriques'
L'acier P265GH n'est pas un acier craignant la fissuration.
Par contre ,ton type de défaut (fissure tranversale) ressemblerais bien à un problême de refroidissement rapide.
Si les piéces sont de faible diamétre(diam inf ou égale à 508), il faut faire attention à la température entre passes,à la température de préchauffage,à la mise sous isolant lors du refroidissement, ou voir si il n'y aurais pas un probléme de pollution au cuivre.
Autre piste: vérifier sur les CCPu le carbone équivalent (voir si proche de la valeur max )
Cordialement
salut philippe79
mes pièces sont effectivement cylindriques mais la plus petite a un diametre de 4,5 m.
le préchauffage est de 100° C et la température entre passe et strictement inférieure à 250° C.
Je piste le Carbone equivalent et je vous direz ce qu'il en est .
Merci ;)
Quelques élements de réponse :
Fissuration transversale : trois facteurs nécessaires
- Différence de carbone équivalent. dans le cas indiqué, pas grand chose à faire. Il existe des flux manganisant, mais peu de chance de rencontrer le pb en europe de l'ouest avec des marques reconnues.
- contrainte (souvent liées au bridage), probablement pas grand chose à faire.
- Hydrogène : dans le cas de la fissuration transverse, c'est 90% des cas.
Une règle simple : réaliser l'étuvage sur un lit de 30 mm d'épaisseur maxi (étuvage dans une étuve à tiroir ou système équivalent) car au dela il n'est pas efficace. le pire c'est de mettre le flux dans un seau!
maintenir ensuite le flux au dessus de 100°C dans la machine ou consommer tout le flux dans l'heure. ne pas oublier de vidanger le matin!
Le flux, (surtout si stocké en big bag ou emballage papier) doit être stocké dans un local à Hygrométrie absolue la + basse possible (l'hygrométrie relative habituellement mesurée ne veut rien dire, un flux basique à 50°C et 40% d'HR reprendra plus d'humidité (moisture peak up) que dans un local à 15°C et 80% d'HR.
Si le flux est propulsé par de l'air comprimé, installer un deshuileur / deshumidificateur (type atlas copco)
Attention au recyclage, il faut installer un tamis + filtre magnetique pour supprimer les fines métalliques .
Ces règles simples permettront d'éviter 90% des fissurations transverses.
pour détecter les fissures transverses, il ne faut pas oublier de passer le palpeur dans le sens longitudinal. des fissures importantes (pouvant générer des drames!) passent souvent au travers du palpage habituel transverse, surtout si le contrôleur est payé au forfait !
Cordialement
Merci de votre réponse,
Toutefois, en ce qui concerne l'étuvage du Flux, je ne suis pas trop d'accord avec les conditions de stockage que vous préconisé l'étuvage en tiroir avec des couches maxi de 30 mm est, je pense, une peu éxagérée. Le flux lui même étant une barrière contre contre la reprise d'humidité, si l'étuvage est réalisée dans des étuves à flux "classique" et qu'entre le moment où il est sorti de l'étuve et celui où il est utilisé il ne se passe généralement pas plus de deux heures la reprise d'humidité est relativement faible. Quant à un local à Hygrométrie absolue la + basse possible,en effet c'est une solution, mais se problème de fissurations n'étant apparu qu'une seule fois, une solution moins onéreuse a été de supprimer ce couple fil/flux ...
Merci
Bonjour,
Je suis souvent en contact avec les centres techniques des fournisseurs de flux
L'étuvage n'est pas efficace au dela d'une épaisseur de 30 à 50mm le flux faisant barrière à l'humidité, fait aussi barrière à son élimination.
l'absence de risque de fissuration à froid nécessite moins de 5 ml d'H2 pour 100g de métal déposé.
Les flux agglomérés ont déja de l'ordre de 3 à 3,5 ml/100g du fait de leur composition chimique.
Le reste va très vite.
la facilité de reprise d'humidité dépends principalement de la T°C d'agglomération du flux ( à humidité absolue équivalente).
Il semblerait que les flux basiques agglomérés au-dela de 800 /850°C seraient beaucoup moins sensibles à l'humidité. les flux fondus encore beaucoup moins.
Je suis en permanence confronté de part le monde par des problèmes de fissuration transverse (même sur du bête S355), une gestion rigoureuse de l'humidité resoud souvent le problème.
Cela parait onéreux, mais l'investissement, quand on le compare avec l'absence de remarque des inspecteurs (quand ils savent de quoi ils parlent), et le cout des réparations...
C'est surtout de la rigueur dans la gestion des consommables qu'il faut s'imposer.
une fissure transverse est rarement seule. elle est juste très difficile à détecter si elle n'est pas débouchante, même aux UT conventionnels, même en TOFD.
Lorsque j'en découvre une sur une fabrication dont je suis responsable, les tests que j'impose pour m'assurer l'absence d'autres fissures coutent à la fin plus cher qu'un étuve à tiroir!
Quand on voit le soin mis sur ce point au japon ou en corée, sans aucune pression des inspecteurs mais par choix économique (je parle des entreprises organisées) on comprends plus l'enjeu.
Mais si votre problème est résolu, c'est le principal. Bon courage
Bonjour,
Si la fissuration se produit dans la zone fondue et au moment du soudage, il est plus probabe que ça soit de la fissuration à chaud.
Cette dernière est due à la forte énergie employée au moment du soudage.
J'ai vu que vous employez de fortes tensions et de fortes intensités.
Essayez de diminuer la tension et l'intensité pour voir.
Il est vrai que le problème peut disparaitre d'une pièce à une autre en fonction de la composition chimique de la pièce, car on a des éléments métallurgiques qui sont responsables de cette fissuration et le moindre changement de leurs pourcentages peut influer le comportement de la pièce à souder, d'autant plus que votre pièce est épaisse ce qui rend la tâche de l'acieriste difficile pour obtenir les pourcentages idéaux de ces éléments et par conséquent il faudrait que vous insistiez sur ce point.
Pour vous être plus claire j'ai besoin de plus de précision (la composition chimique du métal de base de la pièce, l'intensité et la tension, l'endroit ou la fissuration se produit).
Merci et bonne chance.