Bonjour à tous, amis de la baguette,
J'ai le poste de mon grand-papa un "Selectronic 203", dont j'ai commencé à m'exercer (pas évident malgré les conseils récupérés de part et d'autre).
Avec vos connaissances, pourriez-vous m'indiquer la signification des symboles sur le poste (photo):
"I.max 150 A.cc". A mon sens, cela pourrait signifier "Intensité maxi 150 Ampères courant continue".
Ce qui m'intrigue, c'est qu'il s'agit d'un vieux poste, et je suis surpris (a travers les forums), qu'il s'agit d'un courant continu ??.
Pourriez-vous m'orienter svp ?. De préférence, dans la mesure du possible, par les sachants, et non des supositions .... Merci beaucoup et bonne continuation.
P.S: Je suis également preneur de toutes les informations du poste, et sur l'origine de cette marque (histoire, date ...). Merci encore.
Bonjour,
Non, votre poste n'est pas à courant continu, l'inscription C C signifie Court Circuit. C'est donc simplement l'indication de l'intensité maximum qu'il est supposé délivrer en court-circuit. Si vous aviez un doute, il est facile de vérifier la tension à vide à l'aide d'un multimètre. Vous devriez avoir environ 48 V en alternatif et quasiment rien en continu. Autre indice : Lorsque les fils de masse et de porte électrode ne sont pas déconnectables en façade, c'est qu'il n'y a pas de polarité à respecter, donc courant alternatif.
Pour l'origine de fabrication, il faudrait examiner la plaque constructeur. Selectronic est une appellation assez commune, utilisée entre autre par GYS pour certains anciens modèles (mais ce n'est pas le cas pour celui-ci).
Le point positif, c'est le réglage d'intensité élaboré comparativement aux postes à noyau de bobinage mobile. Vous devriez pouvoir souder de l'acier avec des électrodes à enrobage rutile, notamment en diamètre classique de 2,5mm avec le réglage d'intensité autour de la position médiane (75-80 A). Le seul problème sera l'amorçage assez laborieux avec une tension aussi basse (qui reste toutefois à vérifier).
Cordialement.
Merci bien pour cette réactivité et l'ensemble des informations.
J'ai refait une petite remorque avec des baguettes Rutile. Pas évident de réaliser de beaux cordons...
Malgré la possibilité, d'après vous d'utiliser des baguettes Rutiles grâce au "réglage d'intensité élaborée " , serait-il cependant recommandé d'utiliser des baguettes Basiques ?.
Et j'enchaîne par une autre question (merci par avance), avez-vous déjà eu connaissance de la mise en place sur un ancien poste (comme le mien par exemple...), d'un affichage digital afin d'affiner les réglages ? Et ainsi de revenir dessus plus facilement.
Merci beaucoup , et bonne continuation.
P.S: Pas évident de trouver des vidéo avec des anciens postes à souder (Non inventer).
Vous devriez lire les articles techniques... Les électrodes à enrobage basique nécessitent du courant continu et de plus une tension d'amorçage d'environ 70 V que votre poste ne fournissent pas. Accessoirement, elles nécessitent un étuvage préalable. C'est pourquoi les soudeurs amateurs utilisent quasiment toujours de la rutile.
Un affichage numérique - ce qui ne veut pas dire précis - de l'intensité ne sert strictement à rien sur un tel poste. Le bon réglage est simplement celui qui vous donne le bon résultat et se détermine précisément par essais successifs.
Les postes "non inverter" sont en effet dépassés. Outre la consommation électrique et le facteur de puissance (cos φ) désastreux, la faible tension à vide rend l'amorçage plus difficile et les collages... plus faciles. Le bon côté, c'est que si vous apprenez à bien souder avec une telle antiquité, ce sera un jeu d'enfant avec un inverter.
Merci Locouarn pour les infos :-)
Les électrodes de type Rutile (sauf erreur de ma part), sont branchées en polarité directe (Porte électrode - , et la masse au +).
Mon poste doit être du courant alternatif sans possibilité d'échanger les câbles. Je ne sais pas si mon porte électrode est en - ou +.
Ne sachant pas si je respecte les indications sur l'embalage des électrodes Rutiles, cela entraine t-il une problématique (hormis difficulté amorçage) ?.
Merci bien, et bonne continuation.
Envoyé par Fab44600
Merci Locouarn pour les infos :-)
Les électrodes de type Rutile (sauf erreur de ma part), sont branchées en polarité directe (Porte électrode - , et la masse au +).
Mon poste doit être du courant alternatif sans possibilité d'échanger les câbles. Je ne sais pas si mon porte électrode est en - ou +.
Ne sachant pas si je respecte les indications sur l'embalage des électrodes Rutiles, cela entraine t-il une problématique (hormis difficulté amorçage) ?.
Merci bien, et bonne continuation.
J'oubliais que le tension à vide indiquée sur le poste est de Uo 50V ~ 50Hz .
Merci
Bonjour,
Par définition un courant alternatif change de polarité en permanence, il n'y a donc pas de polarité à choisir et les électrodes rutile s'en accomodent très bien. Vous confirmez la tension à vide de 50 V, qui rend l'amorçage un peu plus difficile que sur un inverter délivrant 60 à 70 V en général. Il ne vous reste plus qu'à vous exercer sur des chutes d'acier et avec la pratique vous devriez obtenir de bons résultats pour de la métallerie courante. Bon courage.
pas pour te contrarier Locouam, mais je t"assure que par exemple un Thyrinertal 250 fond très bien aussi en mode alternatif des électrodes basiques. Je le faisait très souvent quand je soudais de la petite charpente mmétallique pour ne plus du tout être emmerdé avec des phénomèmes de vent magnétique qui dans ces cas de figure se produisent souvent en mode CC .Mais effectivement il faut une tension d'amorçage élévée.
Tu ne me contrarie pas du tout, tungstene. J'imagine bien qu'avant les postes inverter on soudait de la basique en alternatif. Mais ce n'est pas du tout fait pour les amateurs, entre l'amorçage et l'étuvage...
et contre les phénomènes de vent magnétique, je l'ai essayé la combine renrouler en spires la masse autours de la pièce et bien je peux t'assurer que c'est pipeau. D'ailleurs ces vents magnétiques c'est vraiment bizarres car pas tout à fait aléatoire, cela à toujours tendance quand des soudures sont répétitves dans un assemblage, à se produire au même endroit dans le cycle de soudage.