Bonjour,
J'ai une question que je désire partager avec la communauté des soudeurs, cette question qui me semble être insolvable::mad:
Actuellement je mène un projet de recherche sur l'influence des défauts de soudage sur la résistance en fatigue des cordons de soudure.
Ce projet de recherche tente de trouver un modèle mathématique qui peut prédire la durée de vie d'une soudure qui présente un défaut et qui est soumise à la fatigue.
on cherche actuellement à mener des expérimentation sur des éprouvettes soudées qui comportent des défauts de soufflures internes (manque sphérique de continuité de la matière).
Existe t'il un moyen pour créer ce type de défaut à l'intérieur du cordon de soudure?:cool:
Merci de votre aide.
juste interne c'est un peu difficile.
Mais pour avoir des soufflures il suffit d'utiliser des électrodes basiques qui sont restées longtemps à l'air ambiant.
Leur enrobage est hydrophage et cette humidité provoque des soufflures.
C'est d'ailleurs pour ça qu'à l'emploi ces électrode doivent être conservées en étuve à la température de 80° environ.
En soudage MIG des alu un arc long entraîne des porosités internes
En MIG acier mettre beaucoup d'anti-adhérent provoque aussi des soufflures
Merci pour votre contribution, et c'est la même réponse que j'ai eu au près des professionnels, et c'est effectivement la solution triviale.
en faite les plaques soudées seront exploitées comme éprouvettes qui seront soumises à des essaies de fatigue, les résultats des essaies seront comparés à des calculs sur des modèles numériques sur ANSYS (logiciel de calcul par éléments finis).
L'obtention des ces éprouvettes sera obtenue par la soudure en bout à bout entre deux longues plaques, la pièce résultante sera découpée en plusieurs éprouvettes, chaque éprouvette sera sous forme de morceau soudée en milieu ( voir fichier ci-joint).
le vrai problèmes qui se pose est comment peut-ont sur chaque éprouvette produire un défaut dans un emplacement bien spécifique à fin de pouvoir tracer la même géométrie sur le logiciel ANSYS pour mener nos calculs.
je pense que n'arriverez à faire qu'ne solution statistique en comparant des éprouvettes tirées de soudures saines et des éprouvettes ayant des défauts
En adoptant cette méthode il va me rester un seul soucis, c'est l'emplacement du défaut à l'intérieure de la soudure que je doit le connaitre à fin que je puisse reproduire la même géométrie sur le logiciel de calcul.
Existe t-il des moyens pour localiser le défaut à l'intérieure de la soudure, et pour déterminer sa géométrie?
Envoyé par HAMZA007
En adoptant cette méthode il va me rester un seul soucis, c'est l'emplacement du défaut à l'intérieure de la soudure que je doit le connaitre à fin que je puisse reproduire la même géométrie sur le logiciel de calcul.
Existe t-il des moyens pour localiser le défaut à l'intérieure de la soudure, et pour déterminer sa géométrie?
vous prenez le problème à l'envers, ce n'est qu'avec la mise en expérimentation que vous pourrez valider vos calculs c'est à dire en pétant des éprouvettes, lors de l'examens des paramètres qui ont conduit à la rupture, vous pourrez alors faire un constat de l'influence des porosités, lors de l'examen de la rupture vous pourrez voir la présence ou non de porosités
Merci pour vos réponses.
C’est exacte dans le cas ou on cherche à connaitre le défaut qui influence le plus sur la résistance de la soudure, dans ce cas si la fissure s’amorce à partir de la porosité sa sera se qu’ont cherche, si non la rupture est due à un autre défaut.
Le problème est plus restreint, il consiste à mesurer l’influence d’un défaut sur la réduction de la durée de vie en fatigue, cette influence peut être illustrée expérimentalement par deux essaies :
1- Des essais de fatigue sur des éprouvettes soudées saines sans aucun défaut.
2- Des essais de fatigue sur des éprouvettes avec défauts.
Ces deux essais pour un seul défaut vont donner les résultats suivants :
1- La diminution de la durée de vie pour un même chargement appliqué.
2- La diminution de la contrainte qui conduit vers la rupture au bout d’une même durée de vie.
Cette diminution des performances introduite par ce défaut du joint de soudure, doit être modélisée par un modèle numérique.
Ce qui me semble raisonnable à ce stade c’est de forcer la création du défaut par oxydation de l’électrode, et la détection de la position du défaut et de sa géométrie par rayon X, reste à voir comment peut-on accéder à tel équipement ?
La deuxième solution semble être difficilement faisable, c’est le soudage en deux passes, dans un joint en V, sur le métal du premier passe on pose des segments percés de la tige de l’électrode de soudage, sur lesquels le deuxième passe sera déposé, reste à bien analysé la faisabilité de cette solution.
en non destructif vous avez la radiographie, le ressuage (mais cela ne détecte que des porosités débouchantes,) les ultrasons, la magnétoscopie, à mon avis la radiographie est la plius adaptée.
En destructif si vous poussez vos éprouvettes jusqu'à la rupture, la lecture de la cassure vous permettra de voir la présence de soufflures mais pas toutes les soufflures
Merci pour votre réponse riche en informations.
J'estime cependant que l'accessibilité à tel équipement est extrêmes restreinte surtout ici au Maroc malgré que l'apport scientifique de ce projet de recherche.
Je vous remercie encore une fois pour vos contributions.
Bonjour, afin de pouvoir localiser le,les défaut je te conseil de réaliser un contrôle US ou contrôle Ultra Son qui te permettront de savoir la longueur et la profondeur de ton défaut de soudure