Bonjour à tous,
Je me présente, Raymond, Technicien dans un bureau d'études, où nous concevons des filtres sous pression en acier inoxydable (type 1.4404 - 316L).
Voici mon problème : Un client du secteur de la pharmacie, nous demande de garantir un taux de ferrite apès soudage <0,5% sur toutes les soudures en contact avec le fluide à filtrer.
Des demandes de ce genre, nous en avons de plus en plus.
Avant la DESP 97/23/CE, nous avions des procédés de soudage maison, mono passe pour des épaisseur entre 0,8 et 2mm.
Décrit comme suit : Procédé 141 pulsé (courant de pointe 80A pendant 0,45 s, courant de base 55A pendant 0,23 s). Courant continu, polarité « -« Gaz endroi Arcal 39 (Air Liquide), Gaz enver azote
Nous avons l'intention d'exécuter des QMOS en multi passes TIG, pour des épaisseurs comprises entre 3 et 25mm.
Pourriez vous s'il vous plaît m'indiquer : T.I.G. pulsé ou non, si oui plage de réglage Intensité & Temps.
Le matériau de base 1.4404 ? ou 1.4435 ? ou autre...
Le matériau d'apport, désignation, marque...
Le gaz endroit et envers, Arcal 39 ? ou autre...
Les passes seront-elles toutes du même type, gaz, métal d'apport...
En bref Comment obtenir un taux de ferrite <0,5%
Par avance Merci R.M.
Ci après mon email perso raymond.macrez@free.fr
Bonjour,
Après confrontation de point de vue, il semble que votre problème n'est pas simple du tout.
L'énergie de soudage devra être la plus basse possible.
Sauf erreur de notre part, l'emploi d'un gaz azote N2 en envers de soudure n'est certainement pas une bonne solution pour maîtriser ce taux de ferrite.
Le choix d'un métal d'apport de type base nickel peut solutionner le problème dans le métal fondu, mais vous risquez de rencontrer des problèmes en zone thermiquement affectée.
Une hypertrempe aurait été la solution possible dans un four à atmosphère inerte contrôlée, toutefois il semble difficile de l'envisager sur un appareil complet ...
Nous ne connaissons pas la solution optimale :~(
Pas simple votre problème !
Cordialement,
Cher Soudeur.com,
Merci de m'avoir répondu si rapidement.
De mon coté, j'ai glané d'autres informations.
1 - En ce qui concerne le métal de base, il faut utiliser de l'Inox 1.4435 ou mieux 1.4435BN2 et le commander bas ferrite.
2 - En ce qui concerne le métal d'apport, il faut utiliser un ER904L ou un ER317L et le commander bas ferrite.
3 - De plus, que se soit pour le métal de base ou le métal d'apport, il est souhaitable que la somme des trois composants suivant :
Silicium, Phosphore, Bore, soit inférieure à 0,025%.
A cause des fissurations à chaud.
4 - Il faut diminuer la vitesse d'exécution, tout en diminuant l'intensité, le tout pour une energie de soudage faible.
5 - Entre passe il faut une température inférieure à 180°C.
Il faut bien nettoyer entre chaque passe.
Je reste néanmoins à l'écoute de ce forum, car tous mes problèmes ne sont pas résolus.
Encore merci.
Raymond du Pas de Calais (62)
Bonjour,
J'ai déjà eu le cas et comme indiqué précédemment, la clef de la réussite et d'avoir une énergie de soudage la plus basse possible.
je confirme qu'il faut bannir l'azote. moi j'ai tout fait à l'Ar.
- le métal de base doit être en nuance 1.4435 (de préférence 1.4435 BN2, la norme BN2 garantie un taux de ferrite en pleine tôle â?¤0.2 %). Dans tous les cas il faut mentionner sur vos commandes le taux de ferrite maxi.
- Le métal d'apport employé doit être de nuance Uranus B6 904L
- Il faut toujours utiliser du métal d'apport, même pour des faibles épaisseurs (ne jamais souder sans métal)
- Il faut souder à faible énergie en réduisant l'intensité
- Favoriser plusieurs petites passes plutôt qu'une seule grosse.
- Il faut laisser refroidir entre chaque passe
- Le soudage MIG/MAG est à proscrire, énergie de soudage trop importante.
Penser à contrôler le taux de ferrite de vos appro dès réception
Afin d'éviter des erreurs, je vous conseille fortement de nettoyer le poste de travail de tout autre métal d'apport que l'Uranus B6.
Bonjour TBC72,
Merci d'avoir réactivé ce sujet de discussion du forum et d'avoir donné ce retour d'expérience enrichissant.
Cordialement,
bonjour,
J'ai constater que dans certain cas lors de soudage d'aciers austénétique il arrivait que la soudure s'aimantait. quelqu'un peut il m'expliquer le phénomène ?
Cordialment
Bonjour Groschat0,
Tout d'abord, merci de ne pas rouvrir de vieux sujet si ce n'est pas pour apporter un complément d'informations. En ce qui concerne les questions sur le soudage ou la métallurgie, il est possible de créer de nouveaux sujets plus appropriés. Il serait aussi interessant que vous puissiez vous présenter dans la rubrique adéquate pour que nous puissions savoir à qui nous faisons partager nos connaissances.
Une soudure aimantée après soudage d'un acier austénitique met en évidence la présence de ferrite résiduelle dans la soudure. C'est une structure relativement standard qui permet de venir piéger les impuretés et réduire les problématiques de fissuration à chaud. L'acier inoxydable austénitique 316L présente par exemple une faible capacité à s'aimanter en raison des 5 à 7% de ferrite présent dans sa structure austénitique.
Cdlt,
YannA